Harmony appartient et possède

fleurs.jpgJeune fille, encore étudainte, j'avais lu un petit roman français qui en gros commençait comme cela :Une chaussure à talon haut laissant apparaître une fine cheville de femme... et ce fut l'embrasement. Son titre est le pied de Fanchette de Retif de La Bretonne, j'en ai retrouvé un extrait que je vous offre...
Fanchette, jeune, innocente et vertueuse, était tranquille chez son bienfaiteur Apatéon. Souvent elle s’était aperçue qu’en lui parlant, il rougissait… : lorsqu’ils revenaient ensemble, au lieu de lui donner la main pour descendre de la voiture, il la prenait dans ses bras, et la portait jusqu’à l’escalier : en montant, ses pieds touchaient à peine à terre ; l’obligeant vieillard la soulevait, et parvenait hors d’haleine à la porte de son appartement : sous prétexte qu’une chaussure trop juste pouvait la gêner, dès qu’ils étaient rentrés, lui-même présentait à Fanchette des mules élégantes, tombait à ses pieds pour l’empêcher de se baisser, et la débarrassait de son joli soulier. La jeune fille sentait au fond de son coeur une vraie reconnaissance de tous ces soins : cependant quelquefois ils la firent rougir.
 
fleurs-2.jpg souvenir que je chérissais mes bottes, et qu'à chaque occasion, déjà petite fille plutôt que de demander une poupée supplémentaire je désirais fort un objet en cuir... et le plus souvent c'était une paire de chaussures.
Devenue jeune fille, j'ai continué à collectionner le cuir et maintenant j'aime toujours autant la peau et beaucoup les chaussures, je pense que je peux trouver chez moi au moins 70 paires portables...
J'ai en tête quelques souvenirs de chaussures, un cuir, une couleur, je les aime tant que parfois je regrette de ne pas en avoir acheté plusieurs paires du même modèle. C'est le cas d'un petit Salomé en cuir noir merveilleusement souple que j'avais acheté et bien oui chez Mark & Spencer à Dublin car, si j'ai dans ma collection de belles marques je craque pour un
modèle plutôt que pour une marque mais...
fleurs3.jpgCe soir, c'est une paire d'escarpins italiens bicolores caramel et chocolat au look chic et classique achetés à Dublin qui me passionnent, je glisse mon pied lavé, massé et enduit de crème sur lequel j'ai enfilé une paire de bas résille couleur gaufre, une résille à petit filet, j'aime bien la petite résille... Mon pieds glisse dans le cocon de cuir.et déjà mon corps se chamboule...
Je m'enfonce au fond du grand fauteuil de cuir et le diable a du me le faire faire, voila que j’ôte mon escarpin droit pour venir me caresser la joue sur son cuir luisant.
Ne doutez pas que le cuir de mes chaussures est soigné, luisant. Je n'ai pas mon pareil pour entretenir le cuir, je sais le secret pour dépoussiérer : il faut une petite brosse douce et frotter doucement le cuir en insistant sur les plis et les bords de la semelle. Après avoir débarrassé le cuir
de tous ses résidus, il suffit d'appliquer sur vos souliers une cire nourrissante à l'aide d'un chiffon doux. Tourner avec le chiffon pour réaliser de petits cercles du bout des doigt , en insistant bien sur les plis et les coutures. Prendre son temps, laisser sccher. Et pour présenter des souliers impeccables jusque sous la semelle, cirer la cambrure. C'est un détail dont le raffinement ne passera pas inaperçu. Une fois la cire sèche, brosser à nouveau le cuir.
Puis passer un chiffon doux, ou l'idéal pour ma part, des bas roulés en boule — une délicate façon de faire durer mes bas qui ont été blessés — , afin de relever la brillance des chaussures.
Alors, oui l'escarpin que je promenais sur ma joue était doux comme un vélin d'agneau et le parfum de cuir ciré m'enivrait... je fus soudain prise d'un doux vertige car je me souvenais que je partageais avec Mon Maître la passion des chaussures.
fleurs4.jpgÁ cet instant là, mon corps, mon ventre, mes jambes se mirent à trembler et pendant que je caressais encore ma joue, je sentais mes genoux s’éloigner l'un de l'autre, éloignant largement ma jambe gauche de ma jambe droite, que se passait-il, que m'arrivait-il, combien de temps cela prit-il mais soudain je découvrais que j'étais écartelée sur les bras du fauteuil...
Sans y penser, je poursuivais la danse câline, la ronde orientale de mon escarpin sur ma joue, puis je ne pu empêcher ma langue de venir valser sur le cuir du soulier caramel. Comme si j'entreprenais de faire luire de ma salive le cuir délicatement ciré. Là, ce fut immédiat, à peine avais-je posé ma langue sur le cuir, que je me sentais fondre, entre mes jambes, au fond de moi, je sentais le flot en marche. Comment décrire ce flux comme une onde mielleuse qui me coule du ventre, comme une vague gluante qui suinte de mon sexe...
Je sens alors que je dois m'appliquer, que je me dois de savourer, de vénérer, de chérir la chaussure. Je fais tourner le soulier car je vais totalement lécher mon escarpin. Le pied, le contrefort, la pointe, autant de formes que ma langue découvre. Je ne puis ignorer que la manipulation de l'escarpin me provoque et qu'un désir brulant perle sur mes cuisses. Je sens ma chatte chaude, brulante, je me sens m'emporter, m’enflammer. Je sens que mon entrecuisse est le centre d'une scène chaude et lubrique. Mon sexe est incendié et folle je poursuis de ma langue la caresse du chausson de cuir, comme je le ferait avec la queue de mon Maître. Lentement sans précipitation, avec attention, douceur et délectation, je passe ma lécheuse bavante sur le cuir, pas un millimètre que je n'enduise de ma salive chaude. Le talon méthodiquement retrouve la brillance qu'il avait à la sortie de l'atelier du bottier, la semelle tout entière est étincelante.
Je glisse mon escarpin léché et luisant sur mon cou, sur mon sein, sur mon ventre...
Le bout pointu atteint mon clitoris ma main gauche ouvre mes lèvres et la chaussure y
pénètre indiscrète et lubrique. Dans un clapotis de mouille, la chaussure valse. Et dans sa course, elle pilonne mon désir, elle piétine mon envie, lentement je rêve si à la place de mon escarpin, c'était le doigt de mon Maître qui m'astique les lèvres, si en lieu et place de la petite chaussure c'était là langue chaude et gourmande du Mien qui badigeonnait mon clitoris devenu gros dur, gonflé ? SI, j'osais frapper avec la semelle mes tétons durcis, je pousserai un petit cri que je ne pourrais sans doute pas étouffer, tant cette longue et douce caresse de ma chaussure m'a mis le corps en émoi.
Et si j’osais tout simplement faire ce qui me dévore l'esprit, si je cédais à mon désir, je vous raconterai qu'aussitôt que mon Maître eu prit place dans le grand fauteuil et m'ait mise à ses pieds, j'avouerai que je me frottais... mais oui je l'avoue et vous raconterais plus tard ce qu'il advint à la petite chaussure. 

[A suivre]

 

© Les textes appartiennent à Harmony - Les photos sont celles de la nouvelle campagne de Louboutin à découvrir sur libération 

Dim 23 mar 2014 2 commentaires

Chère HARMONY

Bien sur ,il te faut céder à ton désir , tes désirs brûlants !

CE délicieux contact du cuir, de cette chaussure TE bouleverse instantanémént semble t il et te voici

prise dans la spirale qui electrise tous tes sens, ton corps  !

Laisse naitre tes désirs , tes plaisirs ils te hantent en permanence l' esprit ,

Il bouleverse au plus haut point ta libido aux extrêmes!!

Prends ces instants si puissants pour toi et ne le partage avec personne!!

Ils sont à TOI et que pour TOI sans l'ombre d'égoisme !

Ils t appartiennent et tu peux en être FIERE §

Laisse tes cris prendre le dessus sur ton esprit !

Laisse ton corps prendre ce que la vie LUI Offre ;;;;

CES Désirs, CES plaisirs , du bonheur a l 'état pur et sans tabou !

L ANGE tls là

 

Ds - le 26/03/2014 à 17h18

Mais cher Ange

Vous comprenez bien que ces instants Lui appartiennent, que je ne veux qu'une chose les partager, les offrir à Mon LUI... 

Ils ne sont à moi que par Lui, pour Lui, que suis-je si je ne lui dépose pas mon plaisir, ma jouissance à l'oreille, dans la main, sur ces lèvres... 
Ces instants si puissants sont à Nous ( Lui et moi) car sinon ils ne valent pas.

 

Harmony

Bonjour ,

Je découvre votre blog ,

Je le trouve interessant et bien réalisé.

Félicitations je reviendrais volontier vous rendre visite

Mes humbles et respectueux respect

esclave océane

esclave océane - le 11/05/2014 à 17h06

Chère esclave Océane

 

C 'est avec grand plaisir que je vous retrouverai chaque fois ici... ce lieu est celui de mon exploration D/s.Parfois maladroite toujours ouverte et sincère, j'ai eu le plaisir de croiser et de dialoguer avec Maîtres et soumises et c'est un veritable bonheur.

Je vous salue avec respect Océane

 

Harmony 

Harmony