Harmony appartient et possède

Mercredi 17 février Fécamp, inoubliable....

ecume-1600.jpgIl y avait des jours que je vous l'écrivais , qu'ici j'accueillais M.L... et vous m'avez vu ici me courber, me soumettre, attendre, supplier, m'éveiller, m'épanouir, me retenir, m'interroger, grandir, revenir, partir, y croire, douter, vouloir, y croire encore...

Vous qui m'avez accueillie, soutenue, éveillée, à vous,  je vous dois, cher  M.L., lecteur, amis, Marc, Dom, Ange, Bob, Libertins, Sophie,  le récit de cette rencontre. Vous qui me connaissez, vous savez que j'en dirais toujours moins que la vérité... gardant un voile sur notre jardin secret, mais vous qui avez appris à lire mes mots, vous saurez soulever le voile.

Le voyage était temporellement bien court, moins de deux heures, à peine aurais-je plongée dans mon livre que je devrais me préparer à rencontrer M.L. Mais c'était sans compter sur mon état : incapable de me concentrer, incapable de me reposer, incapable d'imaginer sereinement la découverte de celui que j'appelais déjà M.L. . J'allais au devant de celui qui m'avait fait croire par ses mots que " l'Union parfaite entre deux êtres * " peut exister. Et les minutes s'égrenaient lentement, lentement entretenant mon angoisse.

- Si je ne lui convenait pas ?

Enfin, un regard à ma montre m'appris que j'approchais et que si je voulais respecter les consignes de M.L., il me fallait me dissimuler à la vue du voyageur qui était à coté de moi de l'autre côté de l'allée. Je lui tournais le dos ainsi je pouvais le voir dans la fenêtre, il était temps de glisser délicatement le petit bout de tissu sur mes jambes, puis rapidement l'ôter et le rouler dans ma poche de manteau... tel un talisman.  Je n'avais pas besoin de l'inspecter pour savoir que cette soie noire serait parfumer de mon désir. J'avais depuis le départ senti mon corps se liquéfier, mon abricot mur offrant son miel à l'évocation de la rencontre.

Le Contrôleur traversait la voiture.

- S'il vous plait, nous arrivons à Bréauté ?

- Oui, Madame, dans cinq minutes, ne soyez plus impatiente, vous arrivez...

L'impatience se lisait-elle tant sur mon visage. Avait-il remarqué cette indescriptible nervosité ?

Le train s'immobilisait... je pris mon temps, traversait lentement la plateforme... jetait un regard inquisiteur... pas d'homme sur le quai pouvant ressembler à M.L. Cela était normal, il avait dit qu'il serait en voiture devant la gare.

Dans ma poche, la soie noire me rassurait, un geste rapide me permit de vérifier que mon collier de cuir noir était là. Je voulais encore un fois m'assurer de mon allure. Je passe par les lavabos de la gare pour rafraîchir mon maquillage. Dans le miroir, me voir avec mon collier me donne un frisson énorme, mon cou sec, pâle porte fièrement ma soumission.

Je pose le gloss rouge sur mes lèvres, lave mes mains... Je suis prête.

 

* Auteur-chanteur-poète canadien qui nous parle, dont l'imaginaire est proche de nous. Vous avez pris l'habitude de mes emprunts (avoués) aux poètes, écrivains, philosophes. Car vous savez bien, que je ne me résous pas à mal décrire lorsque je sais que d'autres l'ont déjà fait et de belles manières. 

Ven 19 fév 2010 1 commentaire

Bonjour soumise B

 

Nous voudrions en savoir plus... vous a-t-il battue, prise, attachée, enfermée, humiliée... Vous semblez une soumise exceptionnelle si on croit vos mots et la première intervention de M.L. Va-t-il prendre la parole pour nous dire quelle salope vous êtes ?

Ces amis qui sont-ils, Bob semble vous apprécier, qu'en dit votre Maître, moi je n'apprécierait pas et vous corrigerais. Vous aimez beaucoup la peinture, les tableaux, j'ai remarqué... Pourquoi pas de photo ? Votre Maître vous garde pour lui ?

Si jamais votre Maître a trop de mal avec vous, et qu'il veuille de l'aide, je lui viendrais volontiers à l'aide, en vous fouettant. Soumise intello, qu'arriverait-il à votre cervelle si je vous violentais un peu.

Isa Belle Domina - le 21/02/2010 à 18h51