Harmony appartient et possède

Je le fais rarement mais ce soir, pourquoi tenter de faire mieux... 

Ce qui me fut le plus heureux est là... 

Je vous livre l'échange mail que j'ai eu avec M.L. 

Avant, je veux remercier ceux d'entre vous qui par pudeur ne veulent pas écrire un commentaire mais me rassurent de la magnificence de mon Maître. 

Maitre FR76 qui me fait remarquer que sans doute la souffrance de mon Maîttre n'en n'est pas moins grande car silencieuse... Libertins qui prend le relais... et Jean qui sans doute sincèrement mais de curieuse façon me disent leur affection. Ce soir Soumise B (je) est plus heureuse malgré la distance... 

je vous offre cet échange... (après avoir obtenu le consentement de M.L.). Sans doute que je lui demande plus pour la forme et pour conserver l'élégance de notre relation, mais je suis une soumise libre. Le plaisir de M.L. ne pourrait pas être autrement. En bleu l'échange en blanc ma prose. 

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Après quelques jours un peu compliqués où le doute ou la distance creusait son sillage...

où mes mails commençaient souvent par le désespoir

My Lord

Ce soir en proie avec le doute.  J'ai peur de vous avoir lassé .  Je crains de vous perdre...  je suis perdue...
nous avons pû nous retrouver... simplement, furtivement... mais assez inténsement pour que je sois sereine soumise ce soir... 
Bonjour ma soumise,   Rassurez vous..  Il fait si chaud. Les dossiers sont - si j'osais - si brulants. Les journées si pleines. Le corps assoupi. Vous ne m'ennuyez pas. Je sais que vous allez franchir une belle étape. Ce matin je me disais que j'aurais aimé être à vos cotés et vous tenir par la longe pendant que vous serez face à votre épreuve. Ce n'est hélas pas possible. Alors je me réjouie que vous le fassiez pour moi, pour vous. Ne vous torturez pas. Ne vous inquiétez pas.  M
Alors oui, il était là juste à temps...

M.L.

Si vous saviez combien ce mail arrive à point, je ne quitte plus mon ordinateur... un énorme dossier m'y attache. Mais j'ai tant besoin de vous, de votre main sur ma joue, de votre sourire, de vos ordres...  Vous avez un aliié merveilleux... il a encore été là sentant l'abysse que faisait naître la distance...  Et puis, il y a Maitre FR76 un havrais discret qui temporise... je suis une bien faible soumise, j'ai honte de vous servir si mal... de perdre pied, de douter...  J'aime l'idée que ces Maîtres vous apprécient... alors qu'ils ne vous connaissent pas ou seulement par ce que je vis et écris...  Parlerez-vous à votre allié avant l'épreuve ? J'ai peur si je savais que vous lui aviez parlé , donné quelques consignes j'aurai moins d'inquiétude. Sans vous, je me sens bien incapable...  ma pudeur ne se dévoilant avec vous que grâce à ma soumission. Dites-moi, comme nous pourrions le faire lors d'un déjeuner avant une de nos séances, ce qui vous a pousser à imaginer cela ? Pourquoi maintenant... pourquoi avoir accepté alors que vous n'aviez pas suivi Dom, lorsqu'il vous proposait d'être sur place votre bras ?  Vous savez comme nous sommes libres et complices dans ces dialogues... parlez-moi.
Jument à vos pieds, je cherche dans votre paume, le fruit frais à croquer, la main caressant ma joue, les doigts qui violentent si merveilleusement mes tétons... frappez mon cul... rougissez ma croupe autant que mes joues s'empourprent lorsque je dis enculée.  M.L que j'aimerai pouvoir revivre Fécamp... je ne peux plus jamais écrire, entendre, dire, penser, Fécamp sans que mon sexe ne frémisse.  M.L., j'en envie de jouir pour vous, par vous que pour vous... 
Acceptez de me baillonner, et de me voir saliver, acceptez de me lier et de me voir ramper, acceptez de me voir me branler, pour m'entendre hurler.  Accepter de me savoir votre soumise pour votre plaisir. 
M.L. m'autorisez-vous à poster ce mail sur notre blog...  juste pour dire  mon bonheur retrouvé ? 
M.L., si vous pouviez toucher mon abricot maintenant...  Votre esclave Pardonnez que je ne vous offre pas ce soir, plus prosaique texte mais j'avais envie de vous offrir tout simplement mon bonheur... et pour ce faire il ne pouvait y avoir plus beaux mots, plus vrais mots que ceux par qui ce bonheur existe. 
Jeu 1 jui 2010 1 commentaire

Je pense que tu fais régulièrement honneur à ton Maître. Tu es une belle soumise. J'aime ton questionnement permanent car il est sain et te permet d'avancer sous 'son' autorité. C'est réjouissant de te voir cheminer. Bonne fin de semaine.

Maitre FR76 - le 02/07/2010 à 09h54

Merci Monsieur  FR76, 

J'aime ce que que permets de vivre, d'expérimenter mon Maître, nous croyons trés sincèrement à la hauteur morale et à la qualité intellectuelle du libertinage et de la relation Dominant-soumise lorsqu'elle correspond aux désirs des deux protagonistes. 

J'aimerais en effet que chaque soumise connaissent ce bonheur : être librement soumise. 
Je m'interrosge car rien n'est acquis, l'humain doit être en perpétuelle mutation, enrichissement.
Depuis Fécamp (merci) mon Maître m'a fait avancer, pour certain ce cheminement semble lent mais pour nous, je pense qu'il est ainsi nécessaire car mon Maître veut que je comprenne et que j'accepte librement. Nous découvrons les aspirations, les craintes, les désirs de l'autre et en acceptons les éccueils pour les contourner et avancer.

Et puis, il y a ce blog qui pemet de grandir, de murir, de dire... de partager. J'avoue que j'ai beaucoup de chance, les visiteurs, j'aime à dire mes "invités" sont pour la plupart merveilleux. Les autres ne doivent pas aimer mon genre et donc ne perdent pas leur temps à s'ennuyer ici. Le meilleur des monde en fait (sourire, car des blogs BDSM,  il y en a pour tous les goûts et c'est bien ainsi. Que tous les courants soient représentés et vivent sans se faire ombrages. 

J'avancerais toujours plus fièrement pour mon Maître mais  toujours, un peu aussi pour ne pas décevoir les Maîtres qui discrêtement sous mon fil (je compare souvent l'édiucation de la soumise à l'apprentissage d'une funambule) tenaient les filets en cas de chute. Merci d'être de ceux là. MLon Maître et moi avons sincèrement besoin de vous. 

Vous êtes de précieux compagnons dans cette aventure et ce n'est pas à un havrais que j'apprendrais qu'en cas de gros vent rien n'est plus précieux que de brillants compagnons. 

Harmony