Harmony appartient et possède


OUI, Maître
La communication est un art bien difficile et dans la relation D/d elle devient un raffinement des plus fins. 
Obéir, ne pas remettre en question les directives, les convictions de son Maître en étant certaine de son épanouissement et sans renoncer à ses convictions de femme libre et contemporaine — car appartenir est bien synonyme d'épanouissement (du moins ainsi mon Maître et moi l'entendons, je lui apprtiens librement pour nos plaisirs mutuels — relève en effet d'une alchimie très particulière. 
Que l'on pourrait résumer ainsi : J'apprends à obéir aveuglément — après mon Maître n'est jamais avare d'explications, de caresses, de calins, de réconfort , de remontrances — c'est à ce prix que s'installe et grandit la confiance. 
Comment être capable de dire : Oui, Maître.
Je fais confiance à ce dominant que j'ai choisi, je le respecte, partage ses valeurs et sais qu'il m'aime... cependant cela n'est pas toujours suffisant pour que je ne sois harceler de doute.
Cela remet-il en question ma vision de cet homme, tant que le dialogue existe, lorsque rien n'est caché... le dialogue sert à trouver ce bel équilibre. 
Oui, tout peut et doit pouvoir être dit... je pense que des plages de liberté — où le statue de l'appartenant ne l'empêche pas de questionner — peuvent être instituées entre La Chose et son Maître... ? 
Je suis sa Chose et je lui appartient, je reste donc libre d'accepter cette appartenance. Il me possède car il me domine, je suis sa chose, son animale, son esclave et libre de renoncer à cette appartenance. Il me possède car il me domine mais sans contrainte contre ma volonté, il l'exige ce sont ses valeurs, ses scrupules.

J'aurai dû fuir, je n'aurai jamais du accepter ce premier coup de fouet... non pas pour le fouet mais pour le mensonge qui le vit naître... il indiquait la fausseté. 

Je pense qu'un Maître ne devrait jamais mentir, jamais à sa chose... même si cela est pour la rassurer pour lui épargner une angoisse. 

Il avait dit :
- Non vous n'aurez pas le fouet aujourd'hui. Je l'ai cru... 

J'ai ressenti mon premier coup de fouet comme la plus cruelle des blessures, il s'est accompagné d'une trahison. Celui que j'appelai "Mon Maître" pouvait me mentir, je perdais pieds, le doute s'installait. J'ai refusé mon jugement, je ne me suis pas respectée, j'ai accepté ce mensonge. Ce fut ma première lâcheté, ma première erreur... j'aurai dû partir et ne plus lui appartenir car il pouvait travestir la vérité pour son confort. Ce n'était pas à un Maître que j'appartenai mais à un imposteur, un manipulateur. 

La cicatrice se referme mais je ne n'oublierai jamais ce mensonge bien plus douloureux que le baiser du fouet. 

Maître Do vous aviez encore une fois raison, ce J n'est pas un Maître. Maintenant je suis dans la bulle d'Harmony

 

 

Mer 23 mar 2011 Aucun commentaire