Partager l'article ! Paradoxe, Ambiguité : Femme libérée et librement soumise: Il est assez clair que le BDSM est un lieu où le paradoxe est la règle. ...
Il est assez clair que le BDSM est un lieu où le paradoxe est la règle.
Où l'on peut dire que l'on jonglent avec les ambiguïtés si l'on s'en tient à une analyse linéaire et vanille.
Il faut je crois admettre que nous avons fait ce choix pour vivre dans le consensus "une certaine déviance".
Je sais beaucoup d'entre nous réfutent à admettre que nous sommes (Maîtres et Maîtresses, soumises et soumis, Switch etc...) tous pervers oui pervers. Car que l'on accepte le terme ou pas oui nous agissons selon la définition : La perversion désigne, dans un sens général, l'inclination à des conduites considérées comme « déviantes » par rapport aux règles et croyances morales d'une société.
Oui, nous bouleversons les croyances morales de notre société. Admettre qu'il adore sa soumise et que c'est pour cela qu'il jouit en la fouettant car il sait que ses pleurs la libère malgré sa souffrance...
C 'est pour le moins "tordu" si vous ne voulez pas admettre le mot pervers car vous lui associez cette perversité négative qui détruit l'autre moi, je crois que je suis pervers tout autant que mon Maître l'est (lui, il prétend que je le suis plus et il a toujours raison) .
Moi qui depuis un bon bout de temps proclame être pervers mais non masochiste, je ne vois aucun problème à vivre avec un homme à qui je donne librement le pouvoir de me dominer cela me permet de rester librement la femme que je suis mais qui s'abandonne, donc oui qui accepte d'être sous contrôle.
C'est la femme qui ouvre la porte à la soumise, sans ce consentement pas de soumission possible ?
La femme n'est pas en compétition avec la soumise elle est son alliée, parce que cette femme sait qu'elle peut être forte, efficace, autonome, etc... elle vit dans l'équilibre avec la soumise qui accepte qu'elle n'est pas moins ou inférieure mais différente de son Maître.
C 'est bien cette bipolarité et pas dualité qui fait la soumise heureuse équilibrée. Ce n'est pas un combat à mort (pas un duel) mais un combat-ballet où la finalité n'est pas le gain du jeu, de la partie mais bien l'harmonie la sérénité, où chacun trouve sa place.
Bien sûr, qu'au quotidien cela est parfois bouleversé mais parce que la vie (BDSM ou pas) est bouleversante parce que sans se poser de question, nous n'avancerions pas .
Être soi-même femme libérée et librement soumise à chaque instant de sa vie.
Professionnellement qu'il est doux tout autant que challengeant de savoir que cet homme qui tape du poing en Conseil d'administration et à qui vous dites en le regardant droit dans les yeux.
- Monsieur, nous devons revoir ce point, en discuter encore, acceptez que passons à la suite,
que ce moment de combat sera le piment de nos retrouvailles, car il est aussi votre Maître et que vous lui devez de l'obliger, lui permettre d'être le meilleur en permanence dussiez vous le contredire...
C 'est cela la perversité magnifique, savoir qu'il faut jongler (discrètement ou pas selon que vous viviez votre DS ouvertement ou plus discrètement) - J'avoue moi avoir une pour vie sociale où nos choix ne sont pas connus et que cela m'amuse tout autant de comprendre entre les lignes les ordres délicieusement et perversement camouflés de mon adulé pervers.
Alors oui, lorsque la femme s'amuse autant ainsi on comprend mieux que lorsque la soumise lui tend mes fesses, le cuir brûlotte parfois plus ces lendemains là.
La perversité à cela de divin, plus on se torture les méninges plus la peau jouit.
Euh ce n'est pas ce qui figure au fronton des maisons où nous vivons !!! si, si regardez bien.
Photo : © Poings américain au crochet disponible sur Rock My Laine
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