Harmony appartient et possède
Je suis à M.L., soumise librement. Encore certes, malhabile, débutante, doutante mais à lui.
Après quelques jours de notre première rencontre, je dois écrire mes sensations. Elles seront sans doute, inexactes car comme je l'ai dit (II -III) , je ne parviens à trouver des mots justes pour décrire la puissance de cette naissance, car c'est bien de cela dont il s'agit.
De femme désirant se soumettre, je suis devenue soumise à M.L., il y avait eu quelques tentatives, quelques initiations mais il n'y avait jamais eu de véritable acceptation : aujourd'hui, je dis et écris Je suis la soumise de M.L.
Comment cela est-il arrivé, comment s'est passé la première rencontre... pourquoi suis-je si sure que M.L. est mon Maître ?
- Merci soumise B, j'aime votre obéissance. Allons déjeuner et nous installer.
Nous arrivâmes rapidement au relais-château qu'avait choisi M.L. pour notre séjour. Nous laissions la voiture sur le parking, j'avais l'impression, que nous ne ressortirons pas de là avant au moins 24h... 24h pendant lesquelles nous serions dans notre bulle.
À l'accueil, une étonnante sensation m'envahit, ma main dans celle de M.L., c'est lui qui me tenait fermement, me disait que nous rayonnions... une étonnante lumière, nous entourait... La jeune femme qui nous recevait nous souriait d'un éclat de bouche magiquement chaleureux.
- Madame, Monsieur avez-fait bon voyage... ?
- Excellent, mais nous sommes ravis d'être arrivés et nous sommes affamés ! s'empressait de répondre M.L., sans me laisser le temps d'être troublée ou ravie du Madame, Monsieur.
- Si vous le souhaitez, je fais préparer votre table, le temps que vous vous installiez et dans 30 minutes, le chef vous attend ?
- Parfait !
- Votre chambre donne sur le parc et vous serez les seuls à cet étage... Paul va monter vos valises rapidement .
Nous empruntions le grand escalier pour rejoindre notre suite. M.L. me suivait dans l'escalier, je sentais son regard... dans le couloir, il me précédait pour entrer dans notre univers. Un rapide tour des lieux, de beaux sourires s'affichaient gourmands sur nos visages : nous aimions lui et moi, l'endroit...
- Je vous laisse vous rafraîchir
- Merci
Je filais dans la salle de bain... pétales de roses, douche, jacuzzi, éponges , serviettes moelleuses... je trouvais le nécessaire et le superflu. J'entendais Paul déposer nos valises mais je n'avais pas entendu qu'il laissait aussi Champagne, flutes et fraises...
- Allez-vous me faire attendre longtemps... ? lançait M.L.
Je sortais et vins à sa rencontre. M.L., assis dans le canapé, s'apprêtait à déboucher le champagne. Il n'hésita pas un instant, sans bruit , le bouchon cédait, M.L. faisait couler dans nos coupes, lascivement le liquide pétillant.
- À vous, soumise B
- À nous M.L.
Ces premières gouttes me firent l'effet d'une drogue euphorisante, mes yeux dans ceux de M.L., le champagne enflammait ma gorge.
- Approchez-vous de moi...
M.L. déboutonnait le premier bouton de mon chemisier... puis le second, puis le troisième et les suivants. Oui, étonnamment, inconsciemment , j'avais choisi un chemisier avec grand nombre de tout petits boutons...
Sans quitter le regard de M.L, je me sentais brûler de l'intérieur... sa main sur ma peau m'électrisait... ses doigts sur mes tétons me mâtaient. Je me sentais fondre entre ses doigts. Il affichait un regard franc et un sourire glorieux. Il savourait son pouvoir sur mon corps. Son regard me disait.
- Vous aimez cela, vous m'appartenez, je fais ce que je veux de vous...
Sa main caressait ma croupe, je me cambrais.... il repris sa coupe de champagne, se mouillait les lèvres...
- Je suis affamé, dans 3 minutes, nous sommes à table.
Je perdais pied quelques instants, me réajustait, reboutonnait mes boutons et dans la salle de bain rafraichissait mon maquillage.
- Je suis prête !
- Vous n'avez rien oublié ?
Je rougis, non, je ne crois pas... je pense que je ne dois pas remettre
- Non, vous n'avez pas à remettre de dentelle mais vous devez porter votre collier. Vous le porterez maintenant en permanence lorsque vous serez avec moi. Vous devez être fière de votre collier... où l'avez-vous posé ?
- Oui, M.L. j'en serais fière, je vais le porter... Il est dans la salle de bain.
Je retournais face au miroir, posait délicatement ce collier de cuir sur mon cou, fermais la boucle, faisais coulisser mon doigt l'anneau métallique qui accueillerait bientôt, une longe... j'en profitais pour dégrafer quelques boutons. Le collier méritait un joli décolleté. Puis je revenais fièrement.
- Maintenant, vous êtes prête !
Il me prit la main et nous descendions déjeuner.
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