Depuis le trois septembre 2009, presque chaque jour, j'ai réfléchi, écrit sur la soumission.
D'abord il y eu Maître A puis sont arrivés mes lecteurs, simple visiteurs, inconnus... les statistiques me disaient qu'ils étaient là mais je ne les connaissez pas, ne dialoguais pas avec eux.
Puis, ils sont venus plus nombreux et régulièrement mais peu dialoguait. Y aurait-il donc beaucoup de contemplatifs dans le monde BSDM.
Rapidement je choisis humblement mon camps... le choix de mes liens, de mes inspirations, de mes lectures... je cherchais et naturellement je
croisais virtuellement le Squale, le Marquis noir ... j'aime leurs visions de la soumission.
Et il y avait mes lecteurs et leurs commentaires et vous...
Pendant plusieurs semaines, vous commentiez et puis nous avons décidé de communiquer hors le blog par mail et vous fûtes rapidement une belle influence, une belle imagination pour moi.. je me
sentais assez à l'aise avec vous et vous m'encouragiez à poursuivre...
Nous avons été assez confiant de nous rencontrer dans un lieu public... je me souviens de mon anxiété...
Ce chocolat chaud, je peux encore me souvenir de son goût étonnamment trop sucré.
Lorsque nous nous sommes quittés quelques heures plus tard, je savais que quelque chose d'illogique allait arriver...
Je pouvais être votre soumise, j'en avais terriblement envie, vous disiez vouloir être mon Maître : il y eu quelques défis...
Et contrairement à ce que nous aurions pû vivre, une belle histoire naissante, des projets communs... quelques jours plus tard arrivait la rupture...
Vous l'avez voulu parce vous disiez craindre mon engagement que vous sentiez trop fort.
J'avoue vous avoir maudit, ne pas avoir compris mais aujourd'hui, je dois vous rendre grâce et vous remercie.
Vous aviez compris la force de mon désir, vous avez honnêtement refusé de profiter de l'influence que vous aviez sur moi car vous ne vouliez pas accepter de faire un morceau de chemin alors que
vous ne vouliez, pouviez, y mettre autant d'intensité...
Vous ne vouliez pas de cérébralité, pas d'affection, pas de tendresse... vous disiez vouloir être détaché et n'y vouloir que plaisir physique.
Je ne pouvais accepter de n'être qu'un corps, qu'un objet... nous nous sommes séparés. J'avoue en avoir souffert même si notre histoire ne faisait que de s'initier... je vous remercie d'avoir
couper le lien que j'avais accepté de créer avec vous si rapidement, plus tard la blessure aurait été grave.
J'étais blessée soumise débutante et rejetée. Je me réfugiais dans l'écriture et là je croisais Libertins qui compris que j'allais pas trop bien, pour ne pas dire mal. Je lui avouais à demi mot, ma
blessure — je le remercie, il ne fut pas inquisiteur, se contentant par ses mots de panser ma plaie, votre plaie.
Sans lui, je quittais ce blog, et oubliais la soumission... il m'avait convaincue et je poursuivais d'écrire chaque jour, mes pensées, mes doutes, mes découvertes, mes rêves...
Arriva un étrange commentateur.... ses mots m'envoûtaient. je fus sous le charme, Je me savais de nouveau assoiffée d'obéir, désireuse de servir. Nous nous écrivions, mais cette fois il me fallait
me protéger, m'assurer que nos aspirations se ressemblaient... grâce à vous, j'avais pris confiance en moi, je savais ce que je ne voulais pas. J'explorais mais vous m'aviez donné ma
force.
Aujourd'hui, M.L. est mon Maître et je suis extrêmement heureuse de nos cheminements.
Vous savez que je n'ai pas la force de raconter l'harmonie qui est la notre... je trouve mes mots trop faibles pour dire nos émotions. Mes désirs se réchauffent à ses aspirations... Soumise
débutante, hésitante, je suis à lui et j'aimerai dire pour longtemps... tant j'entrevois la beauté du chemin que nous pouvons partager.
Avec M.L. la vérité, l'aise sont nos alliés et c'est pour lui comme pour vous que je voulais écrire ces lignes.
Vous fûtes un initiateur, celui qui me fit admettre que je voulais et pouvais être cette soumise que j'imaginais mais refusais de voir naître...Vous parlez me trouble encore, mais je ne suis plus
sous votre influence, seul M.L. m'importe.
Comme, je veux que M.L. puisse avoir une confiance absolue en moi, je me dois d'éclaircir tous ce qui pourrait être doute ou faire naître la moindre jalousie. M.L. ne veut pas que ce vil sentiment
naisse entre nous. Donc il faut que cela soit bien clair.
Je suis la soumise de M.L. mais je n'oublie pas que je vous dois mes convictions, vous m'avez forcée à mettre des mots sur mes désirs. je sais ce que je veux vivre.
J'ai d'abord pensé l'écrire à M.L. seulement mais je vous devais à vous deux la vérité.
Je n'ai pas écrit votre prénom par discrétion mais M.L. le connait.
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