Partager l'article ! Á genoux….: Il est des ordres qui bouleversent... "Á genoux et je veux un paragraphe de petite chienne offerte à tout...”D'abord que ...
Il est des ordres qui bouleversent...
"Á genoux et je veux un paragraphe de petite chienne offerte à tout...”
D'abord que comprendre... ? Que je devais écrire et n'être
que cette animale choyée, ne plus penser, accepter cet abandon total.
Naturellement j'étais troublée de me retrouver nue, collier et laisse en
place.
Certe la laisse, le collier sont élégants mais je suis Animale.
Cet homme, c'est Lui, il me
tient comme l'on promène sa petite chienne...
- Tu n'es plus rien d'autre !
Je
devine que son doigt au travers de sa bouche signifie que je ne peux pas faire usage de la parole, je ne suis pas une animale savante. Je suis à ses pieds, la laisse n'est pas encore tendue, il
attend que je bouge...
Sous mes cheveux défaits, je me sens partir, je sens que j'oublie, je sens ma peau frissonner...
Lui, ne dit mot, ne bouge pas. Je sens son regard, je sens la caresse de ses yeux sur mon cou, mon dos, ma croupe... Je me découvre ondulante, je me frotte caressante sur le bas de son pantalon,
ses mocassins et leur odeur de cuir ciré m'enivrent... je frotte mon flanc à ses mollets.
- Que cherches-tu, que désires-tu ?
Sa voix chaude et ferme m'enveloppe, je suis la sienne, son animale. Cette fois c'est de ma joue que je viens l'effleurer, mon corps tout entier est électrisé, parcouru de spasmes... je soulève
mes mains à quatre pattes je me déplace, heureuse créature chérie. Je remue naturellement ainsi, je tire sur la laisse pour attirer mon Maître vers la petite écuelle métallique...
-Tu as soif
Je m'approche lentement, elle est pleine de thé encore tiède. J'ai — il y a encore si peu de temps — refusé de boire ainsi mon elixir
favorite, maintenant je lappe avidement dans l'écuelle jusqu'à la dernière goutte.
Fièrement je lève la tête vers Lui, je croise son regard et comme lechée par ses yeux je roule sur mon flanc... offerte à ses caresses.
Je suis l'Animale,
la Femelle, mon ventre se soulève, je cherche sa main...
Lui ne tarde pas à caliner la bête, l'animale, je gémis, je désire... il caresse mes cheveux, ma nuque, il amignonne mon dos, sa main se pose sur ma croupe... je grogne.
- Tu es à moi
Ces quelques mots me font taire, je gémis à nouveau, je pleure...
Sa main plus ferme, est sur mon cul, il agace délicatement...
Je suis à lui, qu'à lui, Animale de LUI...
©les textes appartiennent à Harmony - Illustration laisse Bellomani - Croquis Vidal
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