Dimanche 19 mai 7 19 /05 /Mai 20:47

Merci.jpgEst-il difficile, heureux, inévitable d'admettre qu'auprès du Mien, de mon Lord, de mon Seigneur, de mon S, chaque jour, je deviens un peu moins humaine chaque jour je suis un peu plus femelle.
Est-il difficile, heureux, inévitable d'admettre que chaque jour ma sensualité, ma sexualité, se transforme prenant de plus en plus de place. 
Est-il difficile, heureux, inévitable d'admettre qu'après plus de 10 jours loin de lui, mon corps soit dévoré par une envie de lui si grande que mes nuits sont habitées de rêves érotiques explicites de mes désirs, de la mutation, de ma métamorphOse.
Depuis mon retour, comme jamais j'Ose vivre mes nuits, j'Ose laisser divaguer mon esprit. 
Lorsqu'au matin, je salue mon Maître en lui racontant mes rêves, je me retrouve aussi gluante, dégoulinante, perlante de cyprine que lorsque dans la nuit j'inondais mes draps...
Cette humidité chaude et gluante qui m'envahit de plus en plus est Son oeuvre. Je suis Sa femelle, cette créature lubrique, salope heureuse sans honte de mon animalité, sans honte de ma sensualité, sans honte de mes désirs...
Je partage ici ce que je lui ai offert ces derniers jours, mes rêves de femelles.

But I, being poor, have only my dreams; I have spread my dreams under your feet; Tread softly because you tread on my dreams. (William Butler Yeats ) 
© Ma traduction : Mais moi, étant pauvre j'ai seulement mes rêves; j'ai dispersé mes rêves sous vos pieds; ayez le pieds léger parce que vous marchez sur mes rêves.


— Mon Maître, ma nuit fut agitée, un rêve de vous, de piloris, de cuir, de pleure, de bonheur... .
— Tu vas me raconter ce rêve, Petite Chose ?
— Oh Maître...
— Mais
— Oui, Maître ce rêve est à vous autant que je le suis...
— J'écoute

animaltendre.jpgVous m'avez mise sur le piloris. Vous avez mis mes pieds dans les fers, la chaine tenait mes pieds écartés. Vous m'avez mis le S dans la croupe et cambrée afin que mon dos et ma croupe vous soient offerts. 
Vous m'avez embrassée, vous m'avez murmuré que j'allais souffrir parce que j'étais à vous, parce que vous m'aimiez et que je le méritais... Vous m'avez murmuré encore simplement.
— Parce que tu es à moi tu dois pleurer... je veux voir, je veux boire tes larmes.
Je tremblais autant de peur, que de fierté. La douleur m'affole, je ne suis pas masochiste, mais la fierté d'être votre chOse, l'euphorie de votre amour, la saveur de votre tendresse me transportait. Vous embrassiez, vous caressiez et doucement vous disiez
— Dis moi que tu le veux aussi ?
Dans un flot de larmes, j'ai dis oui Mon Maître.
Vous avez souri, de ce sourire qui m'enrage, j'étais terrorisée et désirante du fouet. Alors que j'étais attachée et contrainte... Vous m'avez mis le bandeau, me privant de vue, me privant de vous. Vous avez caressé mes seins qui ne portent aucune marque pas de piercing, pas de tatouage. Vous avez frôlé mes cheveux... et vous avez répété :
— C'est parce que je t'aime et que tu le mérites.
Les premiers coups de cuir sur mon dos, me firent basculer, je quittais le sol, vous offriez ma chair au cuir méthodiquement et fermement. Je sentais ma chair bruler, je me raidissais sous le cuir chaud. Après mes épaules, ce fut mon dos puis ma croupe... je brulais... je sentais mes chairs gonfler. Le petit fouet m'enivrait.
Mon dos, mes fesses, je pleurais, j'hurlais et vous répétiez
— Tu le mérites. Et tu es mienne
Le fouet me brulait, j'avais une idée démesurée de la douleur, j'imaginais mes chair se déchirant sous le cuir, je me croyais ensanglantée... Je sentais venir la nausée... j'allais m'évanouir...je me disais il faut que cela finisse mais tendrement vous avez murmuré
— Tu dois encore m'offrir tes pleurs, ta douleur.

legrenier_4.jpgVous m'avez détachée du piloris et poussée sur la croix sur laquelle vous avez collé mon dos brulant. Je sentais le gluant de la vaseline que vous aviez pris soin de poser pour adoucir mes chairs. Sous le masque, mes larmes, ma salive me défiguraient, je n'étais plus humaine, je volais esprit, éther je vous appartenais. 
La douleur me faisait peur et pourtant j'attendais sereine...
Vous m'avez attachée, écartelée sur la croix
— Attends moi, je reviens !

 Et bientôt je vous ai entendu parler, un homme était avec vous

 

— Oui elle a peur, disiez vous, oui elle a mal, mais elle a dit oui, elle accepte de souffrir encore parce qu'elle est la mienne.

Cette homme s'est approché, je sentais son parfum que je ne reconnaissais pas. Il a touché mon sein droit.  J'étais certaine que ce n était pas mon Maitre : son parfum et cette main. Oui, sa main était froide, sa caresse ne provoquait rien sur ma peau. Je l'ai entendu vous dire..

— Ce sera très joli sur son téton
J'ai senti la main gantée cette fois s'approchée, j'ai cru sentir l'alcool, un coton mouillé me caressait le téton... Et puis j'ai cru mourir : une douleur inconnue, immense , inqualifiable m'a déchiré la chair.
L'homme a dit doucement :

— C est posé. Son cri fut beau, profond, animale. Elle est à vous, votre créature le désire, elle le sait, elle le veux...
Je l ai entendu vous murmurer des mots que je n ai pas compris - Et je vous ai senti approcher
Poser vos lèvres sur mon téton gauche, celui qui ne me torturai pas, celui dans lequel je sentais que mon coeur allait exploser. Vous vous êtes éloigné, je ne pouvais plus entendre votre souffle mais je sentais votre présence. Je l'ai entendu vous dire : 
— Je m assois dans le fauteuil- Lorsque vous serez prêt, faites comme si je n’étais pas là, mais répétez méthodiquement ce que je vous ai appris depuis des semaines, il en retourne de sa santé. Ne négligez aucun geste. Je suis juste là pour témoigner de son offrande. 

Vous vous êtes approché, j ai reconnu votre souffle.Vous avez posé encore une fois vos lèvres sur mon téton gauche, puis j'ai senti votre main dans un gant latex aussi. Et vous m avez dit
— Ne crains pas, je t aime

jevous-l-offrirai.jpgPuis tout a tourné tout s est soulevé j ai hurlé comme jamais, Dans un cri que je ne savais pas m'appartenir. Je me suis évanouie
Lorsque je me suis réveillée, j' étais dans le fauteuil recouverte d un châle.
Vous buviez du champagne avec l'homme. Il était étrangement calme et ne m a pas fait peur, je ne craignais pas qu'il me vis nue, en larmes...
Vous vous êtes approché de moi en souriant
— Tu es à moi et pour toujours, tu veux voir ?

Vous avez soulevez le châle : Mes tétons portaient deux magnifiques cônes d'acier. 
Percée, j 'avais les seins percés à présent. Je ne pouvais rien dire mais je savais que ces cônes d'acier n'étaient que le prélude que bientôt je pourrais porter les cônes d'argent que vous aviez fait sculpter pour moi et qui portaient vos initiales. J'ai caressé les bijoux et mes larmes ont coulées. Vous avez dit :

— Reposes toi encore... Ma ChOse.

Est-ce possible que vous soyez reparti faire un golf avec cet homme qui depuis des mois, vous accompagnait sur le green et vous apprenait le geste qui en me torturant m'avait à vous liée pour toujours ?
Je ne sais pas car je me suis éveillée, cette fois retour à la réalité !!!  

 

© Mai 2013 Harmony - Ce texte appartient au Mien. Á ce LUI qui murmure à mon oreille. Á ce lui qui me manque, à celui à j'appartiens, celui dont je suis la ChOse, l'animale, la femelle... Ce Lui qui m'attache et me protège…

Par Harmony - Publié dans : La Découverte - Communauté : plaisirs SM
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