Partager l'article ! Mon Maître, mon Pygmalion: Voici pour moi, une interrogation de plus à analyser. Soumission, dévotion, plaisir, liberté, libre arbitre... ...
Voici pour moi, une interrogation de plus à analyser.
Soumission, dévotion, plaisir, liberté, libre arbitre... Mon Maître, mon Pygmalion.
Mais reste une interrogation comment doser, comment trouver l'équilibre ?
Il est clair que le plus simple, me semble-t-il — le plus confortable sans doute aussi émotionnellement — serait l'abandon totale, la soumission 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7, en prenant soin
de ne pas interfèrer sur la vie dite publique c'est à dire la vie sociale : travail - vie sociale plus "vanille" etc.
Mais combien sommes-nous à pouvoir vivre notre soumission dans ces conditions idéales ?
Lorsque le Maître et sa soumise ne vivent pas ensemble, lorsque le Maître et sa soumise vivent éloignés l'un de l'autre... comment trouver l'équilibre... Á quel rythme, les rencontres, combien de contacts virtuels par jours, faut-il instaurer des rituels immuables...
C'est, il me semble un difficile équilibre à trouver ...
Mon Maître me manque, mais je m'interdis souvent de le lui dire, de le lui répeter car j'ai peur que cela passe pour un manque de maturité émotionnelle de ma
part. Je crains que mon souhait de le sentir le plus souvent possible proche passe pour des caprices de soumise trop gatée.
Je me demande comment alterner ces phases de fusion totale car c'est bien de cela dont il s'agit avec mon Maître et ces phases — qui me font l'effet d'un détachement de sa part — plus
distantes.
J'ai tant de mal à le vivre, à trouver cet équilibre que parfois je vais jusqu'à mettre en péril notre relation Dominant:soumise, et je tombe dans un désespoir attroce de me sentir si injuste
soumise. Cela me conduit, ponctuellement, à penser que je ne suis pas la douce soumise au statut que j'aspire mais une femme trop indépendante cherchant un attachement fusionnel... me
serais-je tromper ? *
Puis grâce à la tendresse, le respect, la force de caractère, l'équilibre de mon Maître, la séance, le jeu, l'échange suivant me fait passer le gué du doute et je plonge à nouveau dans la douce euphorie de la soumission, dans l'extase de servir, dans le plaisir de l'immoral... et j'en déguste la luxure.
Mais là, embusqué, je sais que rôde le trop délicat problème de la dépendance que je ne parviens pas à résoudre... celui qui m'interdit encore de savourer totalement ma joie d'appartenir à mon Maître. Cet obstacle sous-jacent qui fait parfois ombrage à mon bonheur de soumise, librement docile à M.L.
Mon Maître parviendra-t-il à me faire franchir ce pas... car je devine et je sais qu'il a deviné le véritable problème que je rencontre... cela n'est pas la soumise qui est en cause mais bien la femme... Vais-je réussir à grandir, à gagner de l'assurance ?
Car plus encore que tout autre femme, il me semble qu'une soumise doit avoir une belle estime d'elle même, une grande assurance et une forte volonté. Ne doit-elle pas briser tous les carcans : sociaux, émotionnels, educatifs, pour oser se laisser aller à ce qu'elle devine en son for intérieur vivre soumise par plaisir.
Maîtres, M.L. quel rôle important, fort et parfois périlleux que le votre.
Quelle chance avons-nous soumises de croiser de véritables princes qui acceptent de nous aider à trouver la voie. Non, je ne rêve pas, une femme soumise heureuse est plus belle, plus séduisante plus libre et pas seulement au yeux de son Maître mais aux yeux de tous... et dans sa vie.
Je sais pourquoi, j'accepte ces doutes, ces blessures à l'âme parfois... un passage, une initiation pour grandir. Merci mon Maître, merci mon Pygmalion.
[* Je dois aussi vous remercier Maitres et soumises qui lisez ce blog et réagissez, je veux rendre hommage à quelques Maitres qui ne m'abandonnent jamais comme Marc, Dom qui n'hésitent jamais à me faire réfléchir, réagir et à éclairer ma vision sans faire ombrage à M.L. Merci.]
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