Dimanche 17 janvier 7 17 /01 /Jan 02:54

  Cette nouvelle est dédié à M.L.

 

La nuit est tombée... voyez la campagne... des arbres, un brouillard léger gênent la perspective pourtant vous devinez qu'il y a au milieu du pré un cheval bai qui se repose... lorsque vous l'avez vu vous avez eu l'intuition que votre regard l'avait troublée que la jument s'était affolée.

Epona.jpg Mais petit à petit, le cheval s'est approché de la fenêtre ouverte où vous vous teniez observant mais immobile... 
C'est une jument qui se tient là. Elle n'hésita plus et ses nasaux vinrent vous respirer... elle s'approchait de vous sans peur, confiante presque arrogante. Son poitrail vint vous bousculer... elle tentait de vous dire quelque chose mais que voulaient dire ses grands yeux ? Que signifiaient ses gestes brusques qui faisaient danser sa crinière ? 
Elle allait et venait dans de subtils bonds tantôt détallant au galop pour revenir plus douce poser sa tête sur votre main.
Vous aviez deviné. Vous n'avez pas hésité. Votre paume fermement s'est appliquée à lui masser la joue, le cou, la joue... vous pensiez rêver lorsque vous fûtes persuadé que vous aviez entendu l'animal pousser un gémissement de désir. Vous n'avez pas eu peur de cette douce folie, de cette intimité troublante avec cet animal...
  Vous avez continué à caresser le pelage doux et fumant de l'équidée et vous avez sauté par la fenêtre pour vous retrouvé nu — oui en effet vous vous apprêtiez à aller dormir lorsque vous avez ouvert la fenêtre — près de l'animal. Votre corps s'est collé au flanc du cheval et vous avez murmuré à la belle ... des mot fous, des mots qui encourageaient l'animal à vous aimer, à vous suivre. Ce cheval auparavant si fougueux était à votre merci... votre murmure rythmait son clignotement de paupière. Vous la possédiez elle était à vous.
Vous sentiez sur votre ventre ses flancs battent... sur votre main son souffle chaud vous disait que vos mots la troublaient. Vous ne pouviez plus vous taire. 
- Epona, je sais que tu es mienne
- Epona, ne sois pas si animal, oublies que tu es une jument, abandonnes-toi à ton cavalier
- Epona, je ne te quitterais pas avant...
Elle s'ébrouait fortement , prouvant qu'elle avait compris mais n'osant vous obéir...
Sans savoir pourquoi mais en ayant le geste juste et beau, puissamment vous avez frappé sur la croupe de l'animal, votre paume sur le cuir émis un bruit sec et la force du contact chauffait votre main.
La douleur que l'animal ressentit fut si soudaine, si étrange que la jument surprise rua, vous bouscula.
  Vous perdiez connaissance, allongé dans l'herbe couverte de perle humide, vous ne pouviez plus vous lever , étourdit, impossible de reprendre pied.
Epona comprit l'erreur de sa réaction et entreprit de vous choyer... près de vous elle se coucha posa sa tête sur votre ventre et sa langue vous caressa avec tendresse.

Jamais votre corps n'avait encore éprouvé aussi délicat bien-être. La langue de l'animal large, chaude, épaisse, humide vous parcourait le corps. Ce fut une valse de sensations. L'animal comme encouragée par l'ondulation de votre corps vous caressait de plus belle.

Dois-je vous décrire plus avant ce qui se produisait alors... ?

 

Cette nouvelle est bien sûr, comme tout le contenu de ce blog © Soumise B et ne peut être reproduit sans l'autorisation écrite de celle-ci.

 

Par Soumise B. - Publié dans : La Découverte - Communauté : salope soumise
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Commentaires

C'est ce que je pensais comprendre, mais alors quel est votre rôle ?
Je le comprends également mais que vous soyez ainsi jument est très, très allégorique.
commentaire n° :1 posté par : SOPHIE le: 18/01/2010 à 10h41
Mais fantasme et allégorie ne sont-ils pas l'essence  et les sens de la cérébralité ? 
réponse de : Soumise B. le: 18/01/2010 à 14h14
Que les sens de cette personne soient affolés je n'en doute pas, mais quel est le genre de cette personne ?
Est-ce vous, une autre personne ?
Se pourrait-il que ce soit moi ?
C'est le mystère des allégories....!
commentaire n° :2 posté par : SOPHIE le: 18/01/2010 à 09h40

Sophie,

Non ce n'est pas vous Sophie, car le genre de cette personne est masculin... C'est un homme bien sur, en qui la jument a confiance. Elle ne se serait jamais laissé approcher par un autre humain que son cavalier, son dresseur en qui elle a une entière confiance. Sachez que seul, son dresseur sait apaiser et amadouer cette rebelle.

réponse de : Soumise B. le: 18/01/2010 à 10h37
Jolie posture de cette jument à l'encolure franche et fière.
commentaire n° :3 posté par : jean le: 18/01/2010 à 00h39

Jean,

Cette jument — sans aucun doute — sait son cavalier si proche. Son regard s'accroche aux yeux de son dresseur. Que son bonheur doit être grand de le savoir si près. Son encolure qui reçoit souvent en récompense la caresse de son cavalier... Toute cette complicité ne peut que l'embellir.

réponse de : Soumise B. le: 18/01/2010 à 00h56
Parler de doi à la deuxième personne du pluriel rend votre récit envoutant, il donne l'impression que chaque lectrice pourrait être la personne dont vous parlez.
il me donne ce sentiment surprenant d'être cette personne, d'être "vous".
Oui, décrivez la suite, décrivez moi ce qui advient de cette personne, allongée et les sens que je suppose affolés...
commentaire n° :4 posté par : SOPHIE le: 17/01/2010 à 07h00

Sophie,

Les sens de cette personne sont je l'espère "affolés".  Mais je ne décrirais rien ou pas encore.

réponse de : Soumise B. le: 17/01/2010 à 23h20

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