Dimanche 17 janvier
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Cette nouvelle est dédié à M.L.
La nuit est tombée... voyez la campagne... des arbres, un brouillard léger gênent la perspective pourtant vous devinez qu'il y a au milieu du pré un cheval bai qui se repose... lorsque vous
l'avez vu vous avez eu l'intuition que votre regard l'avait troublée que la jument s'était affolée.
Mais petit à petit, le cheval s'est approché de la fenêtre ouverte où vous vous teniez observant mais immobile...
C'est une jument qui se tient là. Elle n'hésita plus et ses nasaux vinrent vous respirer... elle s'approchait de vous sans peur, confiante presque arrogante. Son poitrail vint vous bousculer...
elle tentait de vous dire quelque chose mais que voulaient dire ses grands yeux ? Que signifiaient ses gestes brusques qui faisaient danser sa crinière ?
Elle allait et venait dans de subtils bonds tantôt détallant au galop pour revenir plus douce poser sa tête sur votre main.
Vous aviez deviné. Vous n'avez pas hésité. Votre paume fermement s'est appliquée à lui masser la joue, le cou, la joue... vous pensiez rêver lorsque vous fûtes persuadé que vous aviez entendu
l'animal pousser un gémissement de désir. Vous n'avez pas eu peur de cette douce folie, de cette intimité troublante avec cet animal...
Vous avez continué à caresser le pelage doux et fumant de l'équidée et vous avez sauté par la fenêtre pour vous retrouvé nu — oui en effet vous vous apprêtiez à aller dormir lorsque vous
avez ouvert la fenêtre — près de l'animal. Votre corps s'est collé au flanc du cheval et vous avez murmuré à la belle ... des mot fous, des mots qui encourageaient l'animal à vous aimer, à vous
suivre. Ce cheval auparavant si fougueux était à votre merci... votre murmure rythmait son clignotement de paupière. Vous la possédiez elle était à vous.
Vous sentiez sur votre ventre ses flancs battent... sur votre main son souffle chaud vous disait que vos mots la troublaient. Vous ne pouviez plus vous taire.
- Epona, je sais que tu es mienne
- Epona, ne sois pas si animal, oublies que tu es une jument, abandonnes-toi à ton cavalier
- Epona, je ne te quitterais pas avant...
Elle s'ébrouait fortement , prouvant qu'elle avait compris mais n'osant vous obéir...
Sans savoir pourquoi mais en ayant le geste juste et beau, puissamment vous avez frappé sur la croupe de l'animal, votre paume sur le cuir émis un bruit sec et la force du contact chauffait votre
main.
La douleur que l'animal ressentit fut si soudaine, si étrange que la jument surprise rua, vous bouscula.
Vous perdiez connaissance, allongé dans l'herbe couverte de perle humide, vous ne pouviez plus vous lever , étourdit, impossible de reprendre pied.
Epona comprit l'erreur de sa réaction et entreprit de vous choyer... près de vous elle se coucha posa sa tête sur votre ventre et sa langue vous caressa avec tendresse.
Jamais votre corps n'avait encore éprouvé aussi délicat bien-être. La langue de l'animal large, chaude, épaisse, humide vous parcourait le corps. Ce fut une valse de sensations. L'animal comme
encouragée par l'ondulation de votre corps vous caressait de plus belle.
Dois-je vous décrire plus avant ce qui se produisait alors... ?
Cette nouvelle est bien sûr, comme tout le contenu de ce blog © Soumise B et ne peut être reproduit sans l'autorisation écrite de celle-ci.
Je le comprends également mais que vous soyez ainsi jument est très, très allégorique.
Est-ce vous, une autre personne ?
Se pourrait-il que ce soit moi ?
C'est le mystère des allégories....!
Sophie,
Non ce n'est pas vous Sophie, car le genre de cette personne est masculin... C'est un homme bien sur, en qui la jument a confiance. Elle ne se serait jamais laissé approcher par un autre humain que son cavalier, son dresseur en qui elle a une entière confiance. Sachez que seul, son dresseur sait apaiser et amadouer cette rebelle.
Jean,
Cette jument — sans aucun doute — sait son cavalier si proche. Son regard s'accroche aux yeux de son dresseur. Que son bonheur doit être grand de le savoir si près. Son encolure qui reçoit souvent en récompense la caresse de son cavalier... Toute cette complicité ne peut que l'embellir.
il me donne ce sentiment surprenant d'être cette personne, d'être "vous".
Oui, décrivez la suite, décrivez moi ce qui advient de cette personne, allongée et les sens que je suppose affolés...
Sophie,
Les sens de cette personne sont je l'espère "affolés". Mais je ne décrirais rien ou pas encore.