Partager l'article ! Dressage...: Vous imaginez sans doute, la dualité qui naît en moi. Femme soumise, libre, jument fougueuse. Imaginez mon trouble, si mon Maître ...
Vous imaginez sans doute, la dualité qui naît en moi. Femme soumise, libre, jument fougueuse. Imaginez mon trouble, si mon Maître au cours de notre rencontre me disait, alors que nous allions déjeuner.
- Harmony, ne t'assois pas à table, s'il te plait !
Puis se lève, prend les toast tartinés de terrine et découpe de petits cubes qu'il dépose dans une soucoupe. J'ai beau me dire que cette assiette est en argent, qu'elle est celle de son animale
préférée, celle de sa soumise, donc la mienne. Je ne comprends pas encore. Moi, qui ai imposé que mon fils apprenne à manger son hamburger avec couteau et fourchette, je vais aux pieds du Maître,
à quatre pattes, nue, tenue en laisse, manger dans une soucoupe.
Encore, aujourd'hui, en l'écrivant, mon corps plie, mes jambes trembles, mes reins se creusent...
Maître sait que je vais rechigner intérieurement, il doit se délecter du feu qui jaillit dans ma pupille. Est-ce la rage, encore un peu de résistance ou
l'excitation de parfaire, de vivre ma soumission plus loin, plus fort, plus vrai ?
Palpable, la tension dans mon corps est vive. Muscles tendus, souffle accéléré, je suis à quatre pattes, Maître s'assoit sur le bord du lit, il se baisse un peu pour m'accompagner, son regard
franc, tendre et ferme me dit que je ne mangerais pas autrement que comme son animale. Il me caresse les cheveux, il met la poignée en cuir de la laisse dans ma bouche, je salive...
- Tu as faim. Cela sent bon. Nous avons tout notre temps.
Je suis indécise, je sais que je n'ai pas le choix, je n'ai pas envie de refuser. Je ne l'imagine pas mais comment faire... je me frotte à ses jambes, il sait que je vacille, il ne dit plus rien.
Il attend ! Si j'avais la force de le regarder, je suis sûre que son sourire est large et enjoué que ses yeux pétillent. Ce regard que je ne vois pas, je le sens se poser sur ma croupe,
je sens son regard sur mon dos parcourir ma colonne vertébrale... si je pouvais poser ma tête sur son coeur, je l'entendrais battre plus fort. Il retient son souffle, il espère, il me connait
débordante d'entrain mais équilibrée et obéissante, il me sait vive de caractère, il savoure l'attachement et la docilité que j'ai pour mon Maître.
Je m'approche de plat, j'hume décidément cette terrine sent vraiment bon le canard... l'Armagnac. Je pose mes lèvres sur le bord de l'assiette et cherche à faire basculer avec ma langue, une gourmandise dans ma bouche, j'y suis. Je sens la première bouché sur ma langue...
Dans mes os, un feu s'allume, dans mon ventre, une vague se déchaîne, mon sexe coule et palpite... mon cerveau a décroché !
Pour la première fois de ma vie, je mange à quatre pattes — j'ai jusque là mangé dans la main de mon Maître — je savoure d'être cette animale et je jouis... Chienne de Maître, je
suis et aujourd'hui, c'est à ma place que je déjeune.
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