Et pourtant je vous désire

Jeudi 16 décembre 4 16 /12 /Déc 17:39

Et pourtant je vous désire

My Lord,

Votre tu, votre Animale est lascive. Semaine troublante où la vie grouille, souille, brouille le désir, le plaisir. Vous le savez tout mon être s'emmêle en ce temps.

Si pour le médecin le sang c'est la vie, pour votre chose, le sang c'est la mort incapable d'oublier cette tache dévastatrice.

Une marre de sang qui dévasta ma vie et encore aujourd'hui plus de 25 ans plus tard,

empêche la sérénité pendant ce temps.

Le rouge m'étant interdit, le rouge m'anéantissant.

Vous le dites, vous le répétez, ce temps vous souhaitez qu'il devienne aussi un moment de plaisir... Vous provoquez votre animal en lui disant haut et fort affichant un sourire tendre mais férocement pervers...

- En tout cas les règles de ma soumise n'ont jamais été une barrière pour que je m'enfonce en elle...

Mon corps est secoué de spasmes : horreur, peur, souvenir... Cependant déjà ma perversion me dit qu'il pourrait venir un temps où votre soumise pourrait se complaire dans la souillure.

Je ne me crois pas capable et pourtant je ne peux que vous croire...

Votre animale sent votre main, sur son col, incapable de plier, sur cette tâche de sang et pourtant incapable de vous contredire et je ne peux même plus murmurer :

- Jamais, jamais.

La vie grouille, souille, brouille le désir, le plaisir et pourtant je vous désire.