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Je viens ici témoigner et ainsi modestement participer à briser un tabou : J'ai souvent lu l'avis de sexologue, de gynécologue affirmant : toute femme est potentiellement capable d'être une femme fontaine.
Á 52 ans, j'avoue que je doutais non pas, du phénomène mais de l'universalité de la femme fontaine. Je pensais n'être pas
élue et j'avais accepté de ne pas faire partie des 10% des femmes qui avouent être femme fontaine.
« Leur rareté en a fait des déesses dans des civilisations antiques, ou des monstres dans notre culture, constate la
sociologue Janine Mossuz-Lavau (La Vie sexuelle en France au Seuil, “Points”, 2005).
Vous savez
combien l'appartenance, combien ce lien à Mon Maître me tient à coeur, amoureuse de l'Amour, amoureuse de la forme autant que du fond, j'admets que j'étais un peu déçue de ne pouvoir offrir
ce jaillissement à mon Maître...
Puisque cette relation
avec LUI , s'inscrit dans le naturel, la simplicité, l'évidence... rien ne fut plus spontané que l'abandon, ce déclic qui met le corps à
l'aise et envoûte l'esprit. Lorsque rien ne fait obstacle, lorsqu'aucun mot ne vient négativement troubler le cheminement, lorsqu'il suffit de se laisser porter par la confiance, le bien-être,
l'assurance d'être dans une bulle bienfaisante, lorsque l'on écoute, le désir de son Maître, lorsque l'on avance pour le plaisir de ce Lui, lorsque le seul diapason est le bonheur d'être au
service de ce LUI .
Alors la jouissance vient, l'abandon naît, le plaisir offert, l'épanouissement et une sensation nouvelle naît : celle de ne
plus rien contrôler, celle d'être déconnecter de son corps, celle d'être au dela, celle d'être à LUI et simplement on se sent soulever, emporter...
Lorsque sous ses doigts, on s'envole, on ne sait plus vers quoi l'on va, on ne cherche plus rien, on ne qualifie plus, on avance sous le charme en
catalepsie et alors à 52ans pour la première fois de ma vie, je ressens l'effet source...
Tétanisée, je devine que je ne peux plus rien, mon corps fond, je sens par petits jets incontrolables un liquide inconnu gicler de mon sexe...
La texture aussi m'est inconnue plus liquide que ma cyprine, moins fluide que mon urine... je ne sais pas ce que je fais... je sens de mon corps sourdre une sensation nouvelle, la liberté de LUI
offrir tout de moi.
Certe un sentiment ambigu accompagne ce jaillissement, l'euphorie ombrée de honte, puis la joie béate,
celle d'être femme-fontaine mais surtout fierté d'être femme libre capable de s'offrir sans honte à cet Homme très particulier.
Ce LUI qui écoute, ce LUI qui guide, qui accompagne...
Je viens de découvrir la
Fierté d'être l'instrument de ce LUI violoniste.
Encore un pas, il souri pose un baiser sur mes lèvres, et me fait mettre à ses pieds... je plie, je vois la petite flaque luisante... il pousse fermenent sur ma tête, pose mon visage sur la
flaque...
- Goûte !
Je lêche, je connais enfin, le goût du bonheur, de l'abandon total. Ce n'est ni celui de mon urine, ni celui de la lubrification de mon
sexe.
LUI, a révélé la femme qui avait nié la source.
ENCORE PLUS SUR LE SUJET :
FEMMES FONTAINES : MYTHE ou REALITES
http://www.editions-homme.com/medias/2/2/articles/art_977.pdf
SOMMES-NOUS TOUTES DES FEMMES FONTAINES
http://www.psychologies.com/Couple/Sexualite/Plaisir/Articles-et-Dossiers/Sommes-nous-toutes-des-femmes-fontaines
FEMMES FONTAINES : LE TABOU
http://www.psychologies.com/Couple/Sexualite/Plaisir/Articles-et-Dossiers/Femmes-fontaines-le-tabou
LIVRES :
- L'effet Source de Jacques Salomé
- La Vie
sexuelle en France de Janine Mossuz-Lavau editions Seuil, “Points”, 2005
© Textes Harmony : Juin 2012 — Illustration : Baigneuses à la Fontaine d'Albert-Auguste Fourié - http://www.painting-palace.com/fr/paintings/28146
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