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La virilité désigne : les caractéristiques physiques de l'homme adulte, au sens biologique, le comportement sexuel de l'homme, en particulier sa vigueur, sa capacité de procréer (en ce sens, il peut désigner directement le membre viril) et
les caractères moraux de l'homme, en tant que genre sexuel, qui lui sont culturellement associés. Mais ne
confondons pas tout !
A l'instar de ce que disait André Malraux : La virilité d'un homme c'est d'abord ce qu'il cache , ne pourrions pas nous croire que si nos Maîtres dissimulent si bien leur
fragilité c'est que c'est là, leur force !
Un
homme qui dirige une entreprise, conduit sa voiture, sa moto, son bateau, monte à cheval et saute des murs, dont la taille fait que je n'ai encore jamais vu personne nous importuner le soir… et
il peut demander sa route, ou commander ceci cela… est viril et peut se soumettre.
Je pense que l'on confond tout un soumis ou une soumise ce n'est pas une fragilité, une incapacité, c'est une personnalité ou une virilité qui accepte de
se poser aux pieds d'une autre… Je m'interroge sur la définition de soumission…
Professionnellement je fus toujours légale voir la supérieure de mes Maîtres, je n'avais donc jamais vraiment besoin de mes Maître pour me protéger, m'entretenir etc et
pourtant je suis cette petite chose… qui est protégée, choyé, domptée, tendressée© et violendrée© par Mon Maître.
La soumission masculine, ne rime pas forcément avec féminisation… Je n'aurai jamais besoin que mOn O soit en porte- jarretelle pour cravacher ses fesses plus que musclées
J'avoue que de nombreux Maîtres à la petite bedaine rebondie, les chaussettes sur les chevilles, et à l'autorité aboyante auraient bien du mal à me dominer bien
plus que cet homme qui accepte parce c'est nous de se poser dans mes chaînes.
Sans doute, qu'il y a des soumissions masculines et que la plus souvent médiatisée est la féminisation… mais c'est se priver du charme plus que
masculin d'un homme.
Il me semble que c'est très cliché, que de réduire tous les soumis à la perte de virilité, ce qui reviendrait à faire de tous les Maîtres des gros bras machos
?
Savez-vous que dans l'armée, de nombreux cas d'homosexualité ou de soumission masculine sont recensés, viendrait-il à l'esprit que ces soldats là sont moins
courageux… Combien de soumis, d'homosexuelle occupent des postes où le pouvoir et la maîtrise de soi sont supérieurs à la moyenne… ?
J'avoue que je peine à comprendre cette vision quasi archaïque réductrice de la masculinité, nous sommes au XXIe siècle et un Homme n'est pas séduisant seulement
parce qu'il peut m'attraper par les cheveux lorsqu'il rentre dans notre caverne.
J'avoue avoir un faible pour l'homo-sapiens plutôt que pour l'homo-erectus… mais j'adore les Hommes qui s'assument au XXIe.
Et puis pourquoi, un Maître ne pourrait pas à son rythme lorsqu'il le décide le droit de se laisser aller... Il y a aussi des imaginaires qui ont la dent
dure ?
La bisexualité féminine serait presque encouragée car beaucoup d'hommes entretiennent fantaisies autour de l'homosexualité au féminin… à condition qu'elle ne soit
pas pure homosexualité, on y associe esthétisme.
Les bi seraient-elles l'Absolu féminin ?
Une vision diminuante voir avilissante de l'homosexualité, de la soumission, de l'abandon au masculin est souvent encouragée, je pense que cela arrange… réduire
l'homosexualité masculine au désir de féminisation est n'y rien comprendre ou ne pas avoir une vision complète de la question, il me semble…
Pour ce qui est des soumis que j'ai rencontrés, je dois avouer qu'ils n'étaient pas simplement soumis mais tous switch (Je n'ai besoin que d'une main pour compter
mes expériences alors il est vrai que cela ne peut pas faire généralité) ils étaient aussi tous des hommes avec de très grosses responsabilités professionnelles et notre cercle d'amis regorgent
d'hommes avec des métiers à risques forts du genre pilote de chasse dans l'armée et en opération de guerre, des pompiers, des chirurgiens…
Il me semble qu'il ne faut pas tout mélanger : soumission, courage, virilité… Pas
plus qu'il ne faut mélanger soumission féminine et incapacité à décider… (Je me répète, mais s'offrir à un homme n'est pas s'ignorer, ou se nier mais bien le contraire…)
Je pense que plus que soumission au masculin, la question est l'image de la soumission en générale qu'il faut analyser…
L'image de la Maîtresse est il me semble aussi déformée… ceux qui me connaissent femme savent que la dominée domine dans le même "costume"… il n'y a peut être que
le porter de cravache qui change… (sourire)Dominée ou dominante, j'aime un homme et là doit être le secret, je n'idole pas une image d'homme, je ne vénère
pas un rôle d'homme, j'encense un Homme et j'avoue avec beaucoup plus de force lorsque celui ci est capable de lâcher prise… ne serait-ce qu'une fois par an…
Merci à ce Lui, qui m'accorde mon Carnaval au sens soupape affectif, social, comme dans l'antiquité, un jour par an les Maîtres devenaient les esclaves…Ce qui vaudra pour nous,
ne vaut sans doute que pour nous… parce que c'est NOUS.
Dominée, je domine parfois mon Dominant avec délice et parce qu'il le veut bien et parce que
je nous le valons bien. Je suis une louve autant que chaton. Je suis avant tout sa femme, son amie, sa femelle, son esclave, sa soeur, sa muse, sa mère, sa maîtresse, sa soumise et bien
pire...
* © Ce petit © dit c'est de moi et ces textes appartiennent à Harmony et ne peuvent pas être utilisés sans mon autorisation. © Illustration (en partant du haut de la page) 1) une virilité bien cachée - 2) Apollon et Daphné de John William Waterhouse -3 ) Apollon et Daphné de Chasseriau - 4) A la dérive Adriano Giannini - 5) Le repassage par Versace 6) Femme de Paul Laurenzi 7) Le célèbre costume rayé en version féminine et transformé en guêpière.
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