Partager l'article ! Mea culpa: Je suis triste et en doute comme je ne le fus jamais. La femme, Harmony a pris une décision seule sans en parler à mon Maî ...
Je suis triste
et en doute comme je ne le fus jamais. La femme, Harmony a pris une décision seule sans en parler à mon Maître et cela est étrangement
pénible.
Bien sûr, dans ma vie professionnelle, je suis amenée à décider et souvent, je le fais volontiers et sans trop demander l'avis de qui
que ce soit. Je décide, j'organise ma vie et si je n'en tire aucune gloire . Je ne peux pas faire autrement.
Intellectuellement, je suis de celle qui pense et vit comme une femme libre qui a le droit et le pouvoir de décider, je me sens l'égale d'un homme dans mes droits et mes
capacités.
Emotionnellement, sexuellement, amoureusement j'ai un Maître et je n'en ai qu'un auquel je suis "librement attachée". Sans doute que je ne fais
que de me répeter là, mais je le répèterai encore, pour moi, c'est évidemment quel que soit ce que je fais, je vis la soumission à l'unisson et je ne peux n'avoir qu'un Maître, qu'un guide,
qu'un amant, c'est Lui. J'ai besoin d'être amoureuse pour me soumettre.
Pour moi, il n'y a pas d'autre chemin, je n'ai qu'un Maître et j'en suis
amoureuse. IL doit être mon Vital.
Ce texte là est étrange, c'est une sorte de mea culpa, né de la tentative de comprendre une erreur faite alors que je ne me sens pas coupable. Je ne désire
rien d'autre que de dire comment j'ai fait ce choix, qui se révèle une erreur dans la démarche, je dis que c'est une erreur si ce choix a blessé.
Je tente de raconter et de comprendre ...
"Par ambition professionnelle et artistique, j'ai accepté de collaborer avec un auteur, ami, que nous appellerons Peter. Celui ci m'a proposé que nous écrivions à 4 mains des
histoires érotiques... publié dans une édition qui a pignon sur rue, il m'a suggéré que nous pourrions créer un duo d'auteurs : une femme, un homme.
Je fus flattée, je n'ai pas accepté immédiatement et dis que j'y réfléchissais...
Peter, pour me rassurer et pour sans doute créer une
sorte d'amitié littéraire m'a proposé d'aller à la nuit élastique avec lui.
Mon Maître n'était pas à Paris, je ne suis jamais allée à une nuit élastique, je fuis les clubs... Instinctivement, je refuse l'invitation courtoisement ... en prétextant l'éloignement de Paris,
mais je n'en dis pas un mot à mon Maître.
Je ne pense pas à lui cacher ou à avouer car pour l'heure, il s'agit pour moi d'une négo professionelle... la mise au point d'une collaboration littéraire — je suis une plume…
Plusieurs jours passent, Peter me relance, et m'invite à passer à l'acte (Mots du délit, il semblerait) . Il m'envoie quelques photos me
demande mon avis, m'invite à les commenter... Ce que je fais avec plaisir, les photos sont belles, troublantes sans y voir malice, sans me sentir dans une autre relation que celle d'un
co-auteur... j'échange.
Peter m'invite à le croiser un café, un déjeuner... nous pourrions en discuter de vives voix.
Peter est courtois, agréable, il aime les mots, nous nous apprécions.
Vous savez combien je suis Tom Boy et combien, il m'est plus simple de dialoguer avec un homme, d'avoir des amitiés masculines dénuées de sexualité. Appartée, Ce
n'est pas le jour : mais vous savez que je fuis les femmes auxquelles je ne comprends pas grand chose et pour lesquelles, j'avoue la plus grande
méfiance.
J'accepte donc l'invitation... mais nos emplois du
temps sont compliqués, chargés nous ne parvenons pas à mettre ce rendez-vous au point. La vie continue, et puis ces photos je les aime, et je les envoie à mon Maître, je suis certaine qu'elles
lui plairont, elles montrent, elles disent une soumission comme nous l'aimons...
Et puis j'envoie l'échange eu avec Peter à mon
Maître...
Et c'est vrai, je dois relire, je comprends que peut-être j'ai eu tort de ne pas le prévenir avant... cela le blesse, pourrait
faire naître un doute dit-il et là bien que j'avoue que je ne comprends pas, je réagis violamment .
- Pour qui me prenez-vous : une idiote doublée d'une perfide. Je me sens insultée ... Je me dis mais qui domine-t-il ? Me connait-il ? Me comprend-il ? Peut-il croire que j'accepterai d'être
courtisée, d'être la chose d'un autre en même temps que ce que nous vivons ? Je rage...
Certes, j'admets que lui dire après avoir engagé la conversation, l'échange est sans doute maladroit, voir stupide mais je me bouleverse à le croire capable de m'imaginer sous la domination d'un
autre homme... pour lui passage à l'acte ne voulait pas dire décrire mais vivre ces photos... et là j'avoue que je suis devenue hystérique...
Aujourd'hui, je ne suis pas encore capable d'accepter qu'il est pu comprendre passage à l'acte autrement que passage à l'écriture... je rage
toujours.
Mais, je me dis aussi que dans son énorme attachement, dans son désir, dans l'éloignement, il a lu trop vite et sa jalousie a aveuglé sa lecture. J'aime qu'il m'adore, je vis mal le doute, la
jalousie chaude ainsi... mais j'admets que j'ai fait une erreur.
Je ne veux rien lui cacher, j'aurai sans doute dû dialoguer, dire, poser des questions en amont etc...Tout ce que je veux c'est qu'il sache qu'il
n'y a que LUI. Je veux qu'il sache qu'Il possède une Chose et que rien n'y personne ne la séduira...
Je voudrais qu'il ait confiance en ce lien, confiance en nous, confiance en LUI.
Je suis sa Salope pas une salope, avant que je n'appartienne à un autre, il aura entendu sa Chose lui dire...
- Je reprends ma liberté, merci d'avoir été le mien, je ne suis plus la votre.
Mais loin de moi, l' envie de le dire, non je crie, je jappe... Je veux qu'Il sache, qu'Il croit que j'aime ce qu'Il est, l'homme, le Maître, le pervers. Je ne sais pas toujours comment LUI
dire que je suis une peste, une enfant gâtée, une animale sauvage enfin une femme mais que cela n'est pas si grave puisque je suis Sa peste, Son enfant gâtée, Son animale... sa chose... la femme
enchaînée librement à LUI.
Je veux simplement l'aimer ... l'adorer comme le Mien, car il est à MOI, Mon Maître !!!
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