harmonysoumise

L'image que la Chose — vous dites soumise, je dis Dominable,  nous dirons : la dominamise — a de son Maître est-elle réaliste ou est-elle totalement floutée par le désir de la soumise ?
Je m'explique  : un Maître est-il vu par sa Chose de manière objective ou par le prisme déformant de la vanité de la Chose, à travers les lunettes roses de son désir d'aimer, pire est-elle uniquement motivée par le besoin d'être aimée ?
Son besoin de servir, d'être adulée et de déifier va-t-il éroder son jugement ? 
L'estime de soi de la soumise va-t-elle l'aveugler ?
Trop exigeante, elle ne trouvera pas le Dieu à vénérer ?
Vaniteuse mais pas réaliste, elle va encenser un Maître sans mérite ?
Désirant aimer et être aimée, cédera-t-elle à un ersatz d'amour ?
Pragmatique, réaliste, humaine, comment accepter la vérité et être sure que l'on reconnaît Dieu à son oeuvre et que le Maître ne doit être vu qu'au travers de ses actions ?  
La délicate question pourrait se résumer ainsi : 
- Je choisis mon Maître avec ma raison ou avec mon instinct ?  
Pascal disait : deux choses instruisent l'homme de toute sa nature : l'instinct et l'expérience... la femme chose n'aurait-elle que son instinct à suivre pour choisir son Maître ?

Lorsque sa raison réfute ce que son instinct dit, l'Animale a-t-elle pris le dessus de la femme moralisée ?