Partager l'article ! Des marques inacceptables, ses marques désirées...: Je ne cesse de dire et de répèter : je ne suis pas masochiste... Pourtant je désire ...
Je ne cesse de dire et de répèter : je ne suis pas masochiste...
Pourtant je désire être violendrée©, tendressée© .
Si, il y a des acessoire, que
je vénère ce sont bien la croix, le fouet, la cravache, le martinet de mon Maître.
Alors non
masochiste et pourtant désire de douleur, besoin de sévices... (ses vices). Je suis transgressive et je renonce à suivre la morale religieuse imposée, cependant se peut-il que mon besoin de
sévices, mon désir d'offrir ma douleur... soit la contrition non acceptée, la justification de mon attachement, l'alibi de ma dévotion...
- Regarde comme je souffre pour toi.
Y a t-il un sacrifice, une dévotion... j'ai écrit un texte qui bien sûr
disait clairement et malhabilement ce désire d'être
Ça m'inspire, les traces...
Toutes ces marques, tous les signes...aussi bien, baiser du fouet, qui me fait encore plus
Soumise, traces de cires qui me font Chose, ses traces de virilité triomphante dans mon intimité, ces élixirs qui me font
Femelle, traces sur et dans ton corps qui me font Femme. Traces dans mon âme qui me font esclave librement enchaînée.
Autant de marques qui seraient inacceptables si elle n'étaient pas de LUI, autant de marques désirées puisqu'elles sont la preuve que je suis à LUI.Pourtant, la douleur me glace, j'ai si peur de la brulure du cuir, de cette violente déchirure... J'en ai peur et le désire.Lorsque je regarde et calinerais ces marques... je suis fière de m'abandonner, je suis fière d'être la femme libre qui offre à son Maître son corps à posséder...Etrange ambiguité.
© Texte : Harmony ne pas utiliser ces textes sans mon
autorisation
© Illustration : École française de la fin du XIXème siècle
- Aquarelle sur papier - 12,5 x 8 cm
(http://www.tableau-et-peinture.com/dessins/ecole-francaise-orientaliste-du-xixeme-2/
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