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Humilité, assurance, ascèse, douceur, générosité, peur, fébrilité, punition, don,
offrande, pénitence…
Ne pas tout confondre et pouvoir s'offrir heureuse.
Embellir pour lui, sourire pour
lui, être illuminée par une vue intérieure, recevoir la plénitude, être habitée de son amour.
Ne plus entendre le doute, ne plus imaginer la
manipulation, ignorer la prudence pour vivre aimée. Repousser mon Moi policé pour accueillir un Nous sereinement libertaire … voilà la force que je dois trouver, que je vais trouver, que je
découvre dans son Amour.
C'est cela sa lumière, son cadeau…
Je m'offre avec générosité sans attendre en retour… et j'affiche l'audace de le proclamer.
Vous dites que j'ai la folie de le suivre sur cette voie nouvelle, vous dites que je vais me perdre… Je chante que je vais me retrouver.
Je vais retrouver
la vie, mon corps, l'odeur de la lune, le parfum du vent, la gifle de la vague, le goût de l'eau de pluie… et puis parfois je savoure ce goût de sang sur ma langue, le parfum de la terre sur mon
corps nu… le stupre m'enivre, délicieux nectar divin d'amour…
Mon crédo devient : Ne penses plus,
aime-le comme tu aimes , vis !
Il m'enveloppe de bonheur, de douceur, de douleurs, de couleurs… aquarelles de
la vie.
Tout quitter pour le suivre… mais pourquoi tout quitter, je suis à lui entière…
Je ne dois pas être contemplative de la vie, je dois être la vie.
Peinture, musique, littérature, gastronomie, sexe, je goûte tout pour lui, avec lui, pour lui. Tous mes sens s'entraînent, s'éveillent, s'enchantent
pour lui, par lui, je dévore la vie.
Je veux écouter sa musique, je veux m'accrocher au grand chêne, l'aimer, je veux suivre le grand cerf dans sa chasse,
enfant de la lande, je n'ai plus peur, je suis à lui, femme de la Nature… je suis animale, primitive… Je ne me sacrifie pas, je me donne. Je ne possède pas la sagesse de ce monde, je suis folle
de lui.
La paix intérieure, l'allégresse, une joie profonde habitent mon coeur…
Pourtant je ne suis pas encore capable de trouver cette paix, pourtant je souffre, mais sans peur, je me vois m'enfoncer, comme un corps perdant la vie s'enfonce dans la mer,
puis je ressurgis comme un grand squale sûre de survivre. Je brûle sous mes larmes tranchantes qui me lacérent le visage, je sens les pleurs puantes, ma souffrance broyant mes tripes… j'étouffe en me torturant ce mal qui me dévore de l'intérieur… cette rage qui me fit soutenir mes plus forts défis, j'impose dans la
douleur le silence à cette colère qui me protégeait et qui aujourd'hui me priverait de lui.
Je me souviens des paroles de Catherine de Sienne : Si vous êtes ce que vous devez être, vous mettrez le feu au monde entier ! Je ne sais pas si
c'est cela allumer le feu mais je sais que je l'aime.
© Texte : Harmony dominée, les textes appartiennent à Harmony dominée et aucune utilisation ne peut en être fait sans son autorisation © Tableau : Le Baiser de Gustave Klimt (1907-1908)
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