Mardi 29 décembre 2 29 /12 /Déc 02:21

ange9-copie-1.jpg Savez-vous qu'un ange me nourrit  de ses mots et le croiriez-vous si je vous disais que je dialogue avec un chérubin, un ange, un être surréel  ? Que diriez-vous si j'avouais que je l'attends des heures, des nuits, des jours... que je me languis, que je me meurs en son absence. Que mon esprit et mon corps se pourrissent de cette attente. Que mes sens se troublent à son souffle : je le connais si bien, sans doute, un peu moins qu'il ne me connaît ou qu'il me sent... Jamais je ne me suis sentie si belle, si féminine, si troublée et troublante.

Il arrive dans un souffle dans mon cou.  Je suis dépendante, le savez-vous ? Il me possède, j'ai besoin de lui, de ses mots,  il hante mes pensées, fait naître mes pensées érotiques. Je l'imagine de ces ailes m'enlaçant.. Il est nu, derrière moi et ces ailes m'ont entourée...
- C'est grave,  je perds la raison.
Si je m'alerte, il rit : - A ce point ? 
Si je lui dis que je vais m'enfermer dans une cathédrale, il invoque Jeanne d' Arc  et craint une fin dans les flammes.
Mais dois-je craindre une fin dans les flammes,  y a t-il plus belle mort que celle par le feu ? Sentir son corps dévoré par les flammes comme moi, je sens mon corps dévorer par le feu de la passion naissante.
Mon ange me rappelle à l'ordre :

- Le feu, non le désir..
- N'est-ce pas aussi un feu que celui du désir, non ?
- Bien sur
- Vous voyez, je ne suis pas loin d'être dévorée par le feu...
- un feu qui te dévore, qui rend ton ventre ivre,  laissant s'écouler le plaisir perlant à la porte de ton désir 

- oui, un feu qui enveloppe mon corps, embrume mon esprit et mets mes sens en folie, envahie par le délice. Quelle réjouissante lascivité, quelle délicieuse impudicité !

- Le pouvoir des mots
- Maintenant, je voudrais voir vos yeux embrumés et embrasser vos lèvres chaudes. Disparaitre dans vos bras et mourir .
- Mais ce n est pas le destin d'un ange
- Je finirais par haïr les anges... (sourire). Vous allez encore disparaître ?
- Il n y a qu'un chemin
- Et me laisser ce grand vide... celui qui se remplit de la peur de ne plus sentir
de ne plus lire vos mots. Ce grand vide, que je remplis du souvenir de ces instants jaillissants. Quel trouble...
- Je ne veux pas être la cause de tristesse
- Qu'importe ma tristesse, ces instants de bonheurs partagés ont un prix
celui de ma mélancolie.
- J'en suis désolé
- Fait-on impunément l'amour avec un ange ?
- Je dois m en aller, à... 
- A plus tard... un jour, une semaine, une nuit, un rêve, un an, j'attendrais et je sentirais de nouveau son souffle sur mon cou, sa main sur mon sein.

 

Mon fauteuil club est idéal et confortable, on s'y assoupit facilement et voluptueusement. Rien d'étonnant que je vous dise que j'aime un Ange. 
  

 

Par Soumise B. - Publié dans : Mes rêves de soumission - Communauté : LES PORTES DU PARADIS
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