Partager l'article ! Silence… et aveu de vanité, de stupidité.: Si, il n'y a rien de plus intime, de plus chargé qu'un silence partagé*... Je pen ...
Si, il n'y a rien de plus intime, de plus chargé qu'un silence partagé*...
Je pense qu'il n'est rien de plus humain qu'un silence imposé. Il dit les manquements, la lâcheté, la fuite, le mal-être, le malaise, et sans doute annonce-t-il pire ?
Qu'il doit être petit, bien peu celui qui en use en se croyant plus grand, plus fort... Celui-ci sera mauvais ami,
inutile guide et même mauvais dresseur d'animaux.
Au mieux peut-être sera-til un maltraitant vengeur de ses frustrations, de ses incapacités... un donneur de leçon qui s'écoute parler...
On le rencontre partout, il est amusant si on le regarde de loin, il répète avec tous le même scénario... croyant être plus malin que tous, il est
pathétique.
On lui pardonnerait si on réussissait à croire que c'est ainsi qu'il soigne ses blessures, son malheur mais même
ses blessures on craint qu'elles ne soient "feintes" et utiles.
On rit de soi lorsqu'on s'en libère, on se moque de sa propre bêtise comment avoir pu tombée dans son piège... pourquoi l'avoir
écouté.
On le remercie de la leçon, on lui fait grâce d'avoir éveillé votre vigilence et votre exigence...
On s'amuse à vérifier ses méthodes, ses tactiques, il est constant dans son inconsistance, dans sa faiblesse... en famille, en amitié, en amour, professionnellement — bien que l'on se demande ce qu'il met dans tout ce vocable... sans doute comme il a l'habitude de faire pour ne pas s'engager on l'entend avec son sourire moqueur — ou plus simplement bête et méchant.
- oui, bien sur, bien sur !!
Ou encore dit-il
- Vous vous étalez...
On lui reconnaît une certaine ruse, un habile machiavélisme.
Finalement, on le plaint, il ne crée rien, il imagine à peine, il fait illusion quelques temps construisant sur la douceur, l'aveuglement, la faiblesse de l'autre, comme un prédateur peu
courageux, affaiblit qui s'attaque à une proie déjà malmenée. C'est loin d'en faire le Roi de la Jungle ni un habile
chasseur.
Alors on passe à la phase deux... que cette rencontre nous serve de leçon, et bien, oui lorsque gatée par la vie, on avait pas encore rencontré de manipulateur mais que de vrais gentlemen (on comprend mieux qu'il haïsse les
gentlemen — ces hommes qui savent vivre... ces vrais princes voyoux,) le manipulateur est une leçon de vie extraordinaire.
J'ai appris : la vanité est mauvaise conseillère... je ne suis pas infaillible, je fus vaniteuse. Je suis fragile, mais j'ai des convictions et je n'accepterai plus de douter de leur bien fondé. Je n'accepte pas le panurgisme de l'image. Oui, cher O, je mérite une belle raclée pour ce manquement de réflexion, oui cher D'O, j'allais en revenir...
Les faits avant l'apparence - L'élégance devant l'évidence - Le coeur et l'âme avant l'image..
Alors méfiance encore encore et exigeance toujours plus. Je ne me tromperai plus et je mérite le meilleur des hommes (rire - je le vaux bien) pas un homme gonflé à l'hélium des temps bling bling. Qu'arrivera-t-il à mon manipulateur en temps de crash monétaire ? Un silence vide n'a jamais été chargé d'émotion, de vie. Le Cac 40 n'est pas Newgrange... et le Champagne pétille très bien dans les caves d'un vrai chateau en ruine. Un vrai Lord ruiné — ou pas — sera toujours plus chic qu'un opportuniste.
Vous l'avez compris j'avoue qu' Harmony fut séduite trop facilement par un ... hum comment le nommer, disons par un "gens" dont on ne sait qu'en dire sinon, lui dire merci pour la leçon... je connaissais pourtant la fable de la Fontaine : tout flatteur vit au dépend de celui qui l'écoute. J'ai payé, je suis bonne joueuse. Mais je n'entends plus la flatterie... je ne l'écoute pas comme doux chant mais je la sais poison cruel.
La vie est belle, et il y a beaucoup de vrais Princes, de vrais Rois des Voyous... Harmony sourit à nouveau, elle en connait quelques-un de ces princes et eux ils ne se taisent pas quand tout va mal.
Si le silence est d'or, la vie est bien plus belle.
© Ce texte appartient à Harmony - * Obéir de Leena Lander
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