Partager l'article ! Son Animale...: Enfin des jours qu'elle sent dans sa chair, l'Éveil : chaque matin c'est indubitable, ne pensant qu'à lui, la vie l'envahit ...
Enfin des jours qu'elle sent dans sa chair, l'Éveil : chaque matin c'est indubitable, ne pensant
qu'à lui, la vie l'envahit.
Chaque jour, la Chose se sent devenir dépendante... elle a besoin de lui, de le lire,
de l'entendre, de sentir ses liens, d'être sous ses chaînes.
Petit à petit, la Chose a perdu certains réflexes, a oublié certains mots, non qu'elle se les interdisent mais ils ne sont plus les siens, ils ne lui disent plus rien, ils ne lui correspondent
plus.
La liberté et l'amour dont l'entoure son
Maître-Amour la métamorphosent chaque jour. Cet homme, ce Dominant libère doucement mais irrémédiablement la belle animale. Il révèle, oui, il délivre cette force, cette vie, cette sauvage, cette
primitive, emprisonnée par les principes, l'éducation, la peur du quand dira-t-on. Il veut qu'elle bouillonne et bouscule la femme pour mieux l'affranchir. Pendant que la femme se cherche, se terre, s'émancipe, la bête
rampe, cherche sa place, son souffle s'accélère, elle gronde, elle grogne, elle rue, elle s'agite troublée, apeurée, bouleversée. Pourtant dès qu'Il approche, elle est apaisée, rassurée, calme, douce, comme apprivoisée.
Elle sent, elle renifle elle se remplit de Lui, son parfum, son aura, l'enveloppent...
La femme se tait, la femme s'efface car elle sait que cette animale, c'est bien elle, cette enfant que l'on a par convenance éduquée à taire ses émotions, ses
sensations. La bête jaillit, hurlante elle dévorerait quiconque s'approcherait pourtant
un seul mot de Lui et elle se retrouve à sa place.
Le jour se lève, la femme sourit : elle est sa chose, en paix avec l'animale car Il les aime tant toutes les deux. La femme et l'animale ne font qu'une, elles sont sa Chose étrange mais bien à lui.
© Harmonydominée 2011 -
Il y a quelques temps déjà que je vous lis, avec tant de plaisir, sans jamais avoir pris la peine de, non, sans avoir osé serait plus juste, vous écrire pour vous remercier.
Je ne suis moi même soumise que depuis si peu de temps, vos écrits éveillent en moi un echo, un frémiessement, je me reconnais dans ce que vous écrivez, ce que vous décrivez de vos ressentis, de vos émotions, de vos questionnements, de votre cheminement.
Merci de me premettre de partager ceci, si bien dit, si bien retranscrit.
Meyima,
Il me fut parfois difficile de mettre des mots, il me fut compliqué de raconter, il me fut aussi parfois utile pour aller plus loin de conceptualiser (pas trop joli ce vocable) pour mieux concrétiser ma pensée. J'avais peur de me perdre de me tromper... Alors je comprends ce pas, pas forcément facile à faire. Merci de cet aveu, je suis heureuse de partager même si ce n'est que pas mots, mon appartenance... Parfois cela m'a aidé à aller plus loin...
Alors n'hésitez jamais à parler, à raconter, on se sent moins seule, moins dans le doute et le chemin que nous avons pris nous donne des bonheurs incommensurables mais aussi parfois nous plonge dans des doutes troublants. Merci de ne pas rester seule et puisse votre bonheur ressembler au mien.
Saluez votre Maître respectueusement.