Partager l'article ! Une chose sainte et sublime… j'ai vécu… et pour LUI je revie: Tous les hommes sont menteurs, inconstants, faux, bavards, hy ...
    
 Tous les hommes sont menteurs, inconstants, faux, bavards, hypocrites, orgueilleux et lâches, méprisables et sensuels; toutes les femmes sont perfides,
    artificieuses, vaniteuses, curieuses et dépravées; le monde n'est qu'un égout sans fond où les phoques les plus informes rampent et se tordent sur des montagnes de fange; mais il y a au monde une
    chose sainte et sublime, c'est l'union de deux de ces êtres si imparfaits et si affreux.
Tous les hommes sont menteurs, inconstants, faux, bavards, hypocrites, orgueilleux et lâches, méprisables et sensuels; toutes les femmes sont perfides,
    artificieuses, vaniteuses, curieuses et dépravées; le monde n'est qu'un égout sans fond où les phoques les plus informes rampent et se tordent sur des montagnes de fange; mais il y a au monde une
    chose sainte et sublime, c'est l'union de deux de ces êtres si imparfaits et si affreux.
    
On est souvent trompé en amour, souvent blessé et souvent malheureux ; mais on aime, et quand on est sur le bord de sa tombe, on se retourne pour regarder en arrière, et on se dit : J’ai
    souffert souvent, je me suis trompé quelquefois ; mais j’ai aimé. C’est moi qui ai vécu, et non pas un être factice crée par mon orgueil et mon ennui. 
  
Lettre De George Sand A Alfred De Musset
Venise, 12 mai 1834
    Non, mon enfant chéri
    Ces trois lettres ne sont pas
    
Le dernier serment de main de l'amant qui te quitte
    
C'est l'embrassement du frère qui te reste
    Ce sentiment là est trop beau, trop pur et trop doux
    Pour que j'éprouve jamais le besoin d'en finir avec lui
    
Que mon souvenir n'empoisonne aucune des jouissances de ta vie
    Mais ne laisse pas ces jouissances détruire et mépriser mon souvenir
    Sois heureux, sois aimé, comment ne le serais-tu pas?
    Mais garde-moi dans un petit coin secret de ton coeur
    Et descends-y dans tes jours de tristesse
    
Pour y trouver une consolation ou un encouragement
Ménage-la, et ne la fait pas
    souffrir
Le coeur d'une femme est une chose si délicate
  
Aime aurant qu'on maltraite
    Aime pour tout de bon
    Aime une femme, jeune et belle
    Et qui n'ait pas encore aimé
  
    Quand ce n'est pas un glaçon ou une pierre
    
Je crois qu'il n'y a guère de milieu
    
Et il n'y en pas non plus
    
Dans ta manière d'aimer
  
    Ton âme est faite pour aimer ardamment
    
Ou pour se dessécher tout à fait
    Tu l'as dit cent fois
    
Et tu as eu beau t'en dédire
  
    Rien, rien n'a effacé cette sentence-là
    Il n'y a au monde que l'amour
    Qui soit quelque chose
    
Peut-être m'as-tu aimé avec haine
    
    Pour aimer une autre avec abandon
    
Peut-être celle qui viendra
    
T'aimera-t-elle moins que moi
    Et peut-être sera-t-elle plus heureuse
    Et plus aimée
  
    Peut-être ton dernier amour
    Sera-t-il le plus romanesque et le plus jeune
    
Mais ton coeur, mais ton bon coeur, ne le tue pas je t'en prie
    
Qu'il se mette tout entier dans tous les amours de ta vie
    Afin qu'un jour tu puisse regarder en arrière et dire comme moi
    
"J'ai souffert souvent, je me suis trompé quelques fois... mais j'ai aimé"
  
    
  
    © Textes : Alfred de Musset -  Lettre Georges Sand 
    © Photo : Picture me : http://picfor.me/en/original/1453768
  
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