Si vous n'avez pas lu le début de ce Tango promis.
Arrivée au club, la musique mis bien peu de temps à me faire bouger… depuis toujours, je suis incapable de résister.
Immanquablement la musique me fait bouillir le sang.
Alors j’entraînais Melinda sur la piste.. et nous amusions comme des amoureuses de la danse…
Quelques danseurs s’approchaient de nous mais nous les ignorions, Jospeh
et Maître nous retrouvaient cycliquement selon les rythmes qui les tentaient.
Salsa, merengue, samba, mambo, rock’roll … comme nous nous amusions…
J’étais la cavalière Melinda, le cavalier si nos chevaliers nous abandonnaient…
Melinda me suppliait
- Ma puce, allons boire un verre, viens te reposer…
- Mélinda pas encore, s’il te plait, dansons encore un peu…
- Je n’en peux plus…
J’allais suivre Melinda, lorsqu’un danseur me rattrapa…
- Accordez moi ce tango…
- Mais
- Juste celui ci… et je vous libère.
Pourquoi j’acceptais de danser avec cet inconnu un tango, cette danse de
la passion et de la mélancolie ?
Ce danseur était merveilleusement bon danseur… pas de geste déplacé, son regard franc droit dans mes yeux… un sourire sain.
Ce n’était ni un tango d’académie de danse, ni un numéro gagnant de concours de danse de salon. Mais un beau tango où deux danseurs s’amusent
et échangent le plaisir de la danse.
J’aurais pu danser jusqu’au bout de la nuit avec celui
que Maître appellera — ironiquement — Pablo.
Lorsque la musique cessa, Maître était sur la piste et élégamment dit à
mon danseur sans agressivité.
- Je vous enlève votre cavalière. Vous me pardonnerez !
- Elle est à vous répondait mon danseur en me souriant, je vous remercie Madame pour ce tango.
- Je vous en prie.
Je bredouillais. Je m’accrochais
au bras de Maître qui ne pu s’empêcher d’actionner la télécommande de mon jouet…
- Cela vous fait-il autant d’effet que le tango ?
- Mais Maître ?
- Chut, vos amis nous attendent, buvons cette coupe de champagne à votre amie Mélinda, vous avez failli la tuer d’épuisement…
La soirée fut une longue conversation amicale, accompagnée de champagne et de champagne rosé… Nous décidions de raccompagner à pieds en chemin
Melinda et Joseph à leur hôtel.
Rires et vœux de bons voyages, accompagnés de la promesse de se revoir bien vite.
- Rentrons mon animal, vous devez être bien lasse. Vous irez vous rafraîchir et irez dormir sur la nouvelle descente de lit. — Maître venait de faire l’acquisition d’un joli tapis Castelbajac dont j’admirais le
graphisme — Je pense que vous y serez bien pour réfléchir cette nuit.
- Mais …
- Mais rien ! Je vous dis que vous monterez dormir et que ce sera sur la descente de lit. Je suis
moi-même fatigué, je n’aimerais pas devoir argumenter avec vous ma docile.
- Oui, Maître. Je dormirais sur la descente de lit.
- Nue et attachée par votre laisse au pied du lit. Je viendrais vous rejoindre plus tard, j’ai quelques mails
à envoyer.
- Bien, Maître.
En arrivant, à l’appartement, je traînais dans la salle de bain, je pris mon
collier, ma laisse, et vins devant Maître. Les mains ouvertes lui présentant mon collier de cuir.
- Oui, je vais vous poser votre collier, vous aimez vous savoir mon animale, je ne vous priverais pas de sentir dans votre chair que vous
m’appartenez.
Maître crochetait la laisse de bel acier blanc dans l’anneau du collier… Je le regardais
dans les yeux, il était calme, ferme, merveilleusement Maître. Je fondais.
- Approchez-vous !
Je n’avais pas fait un pas pour me rapprocher de lui, qu’il empoignait mes tétons et les pinçait violemment
- Filez, je pourrais avoir envie de vous battre. N’oubliez pas de vous attacher au pied du lit.
C’est donc à la gauche du lit sur la descente de lit au dessin camouflage rose et gris que je m’allongeais nue après avoir passé la poignée de
cuir dans le pied du lit. J’étais attachée et allais le rester tout le temps que Maître le souhaiterait.
La laine était douce, je sentais le sommier du lit recouvert de lin gris, je me collais près du lit afin queMaître puisse m’atteindre. Il aime laisser tomber son bras pour me sentir là au sol.
Je devais être très fatigué car je m’endormais avant que Maître ne
vienne se coucher.
C’est à 7h15, que le réveil me fit sursauter… me relevant brusquement, j’avais oublié où j’étais, la laisse me rappela à l’ordre.
Maître apparu en peignoir, souriant
- Bonjour, mon ange. La danse est un exercice
épuisant ! Vous avez dormi comme un chiot nouveau né, ma chère soumise.
- Bonjour, Maître, j’ai en effet bien dormi.
- Votre tapis vous convient donc bien… vous avez donc
maintenant votre place là à la gauche de mon lit.
- Oh !!!
- Ne protestez pas vous risqueriez une punition et
cela ne vaut pas la peine, bien sûr que ce tapis ne sera pas votre place quotidienne mais seulement lorsque je voudrais savoir mon animal à côté de moi.
Maître me détachait du lit et me claquant la fesse d’une main chaude et ferme… il exigea savamment.
- Vais-je devoir attendre encore longtemps mon
petit-déjeuner…
Je dois filer au bureau rapidement… j’aimerai que vous m’y retrouviez à 19H, je vous invite ce soir. Une jolie robe d’été, un sourire et rien
d’autre… je vous attendrais dans mon bureau. Maintenant filez à la cuisine, s’il vous plait et déjeunons, je meurs de faim.
Que j'aime ces instants où nous sommes complices, amoureux, Maître et soumise…
Je vous prive de notre petit-déjeuner, de ma journée, pour vous retrouver dans le bureau de Maître. à 19h. Il est assez pointilleux et la ponctualité n’est-elle pas la politesse des rois ?
Arrivée en bas de l’immeuble où Maître a son bureau, je lui téléphone,
pour le prévenir… il est 18h53 …
- Maître, je suis en bas, puis-je monter, je ne vous dérange pas ?
- Ma douce soumise, il sera bien 19h ou presque lorsque vous arriverez ici, je vous attends.
Je suis toujours émue comme au premier jour, lorsque je retrouve Maître, J’ai besoin de plonger ma tête dans ses bras, de sentir son corps, de m’abandonner…
Souvenir de notre première rencontre… Je me suis sentie si bien là dans ses bras dés les premières secondes de notre rencontre, que j’ai
l’habitude de m’y retrouver, d’y replonger… presque autant sinon plus que mon collier, être là me rappelle à ma condition, je suis sa soumise.
- Servez-nous du Champagne, il est au frais !
- Vous avez toujours du Champagne au frais dans votre bureau, Maître ?
- Toujours lorsque j’y reçois ma soumise !
- Montrez-moi si vous avez exécuté toutes mes consignes …
- J’ai une robe d’été
- C’est vrai, j’aime ce joli chiffon et n’avez vous que cette robe… ?
- Oui, Maître !
- Soulevez cette robe que je vois
Je m’exécutais lui montrant mon sexe nu
- Approchez et tournez-vous … allez penchez-vous en avant… montrez-moi votre cul… ouvrez-vous… j’ai une
surprise pour vous…
- Maître, oh, je
- Oui, je vais vous enfoncer ce joli plug dans le cul…
ce joli bijou que vous pourrez porter plus souvent que vous ne pouvez porter votre queue de cheval. Vous savez que
j’aime votre cul.
- Oh, Maître ! C’est...
- Oui, le plug est un peu plus gros que mon doigt mais il est temps que vous appreniez à accepter un diamêtre un peu supérieur… vous savez qu’un jour,
j’aimerai…
- Oh, Maître, oui, je vais apprendre … oui, plus large encore et un jour… oh… oui, c’est comme deux ou trois doigts dans mon fondement, oh…
oui, Maître.
- Voilà ma soumise… ce plug est en place. Je vous félicite, vous êtes maintenant enculée d’un joli diamant, sa longueur 7,4 cm et son diamètre est de 3cm,
c’est plus volumineux que tout ce que vous avez enduré jusque là… Bravo, vous êtes délicieusement courageuse… Redressez-vous maintenant, et marchez…
- Maître, je sens beaucoup…
- Et bien, je suis ravi ! Servez-nous une seconde coupe de Champagne et célébrons votre nouveau bijou… je vous gâte de trop ma soumise !
Je servais le champagne et allais m’asseoir sur les genoux de mon Maître, j’eus une petite secousse en m’enfonçant un peu plus sur le plug.
- Vous allez vous habituer. Je parie que bientôt vous ne voudrez plus le quitter… Allez, plus une minute à perdre ma soumise plugée, nous avons un
rendez-vous…
- Un rendez-vous ?
- Je ne vous dis rien, suivez moi… Vous savez que vous n’avez rien à craindre avec moi ?
- Je ne crains rien Maître, si ce n’est de vous déplaire…
- Alors plus un mot et en route.
Je passais par les lavabos où je caressais mon nouveau diamant, je sentais la
bague qui interdisait que je le perde. Je me lavais les mains, me reparfumais de quelques gouttes du parfum très fleuri : le labyrinthe libertin
et rougissais mes lèvres.
- Vous êtes lumineuse, je suis fière de vous.
Dans l’ascenseur qui nous conduisait au parking, Maître caressait ma
croupe sous ma robe, sans me quitter des yeux. Puis il chahutait mon sexe de ses doigts lorsqu’il conduisait… J’étais folle de désir… mielleuse à souhait.
- Voilà nous sommes arrivés !
- Mais c’est le Club ?
- Oui et alors vous aimez danser ?
- Mais il est à peine 20H et je suis …
- Et bien pour vous qui aimez tant danser, y aurait-il une heure pour danser ?
- Non, mais …
- Mais, vous êtes nue sous votre chiffon virevoltant … et bien ce n’est pas grave… allez dépêchez-vous, ne me faites pas attendre.
Je descendais sans bien comprendre. Nous entrâmes dans le club, je ne reconnaissais pas l’homme à l’entrée…
- Bonjour, Messieurs Dame, votre invité est là.
- Bonsoir Marc merci, veillez à ce qu’il ne manque de rien, servez-nous du champagne à la table près de la piste, et apportez s’il vous plait le petit sac
que l’on a dû vous déposer…
- Oui, bien sur.
- Venez chère soumise.
- Je m’accrochais au bras de Maître et commençais à m’inquiéter..
- Je vous sers une coupe de champagne puis vous irez danser…
- Mais il n’y a personne, Maître.
- Détrompez vous ! Je vais vous admirez , je ne suis personne pour vous ?
- Non, enfin,
- Et puis lorsque vous aurez enlever votre robe pour danser, peut être que vous ne souhaiterez pas qu’il y ait foule !
- Enlever..
- Oui, ma chère soumise, vous allez danser nue , là sur cette piste pour moi…
- Merci Marc.
Cet homme élégant que je ne connaissais pas que mon Maître appelait Marc venait de donner à mon Maître un sac dont je ne tarderais pas à
connaître le contenu tant mon Maître semblait presser de le vider.
D’abord, ce fut un collier que Maître me passa au cou, puis il sortit
une chambrière qu’il fit claquer sur la piste… puis il sortit du sac un stick, une petite cravache…
Lorsqu’il eut le stick dans une main, la chambrière dans l’autre, il m’invita à quitter ma robe du bout de la cravache…
- Je ne voudrais pas l’abîmer. Posez la sur la banquette…
Je me sentais ridicule mais exécutais sans broncher les ordres de mon Maître.
Je n’avais ni l’envie , ni l’audace de lui désobéir.
- Approchez sur la piste !
Á peine avais-je poser le pied sur la piste que la lumière s’allumait me plongeant dans un flot de lumière verte et la musique une salsa
cubaine explosa dans les hauts -parleur…
- Dansez mon animal, auriez-vous oublié que vous adorer vous trémousser en cadence, devrais-je vous aider…
Mon Maître souriant à pleines dents me lançait sur les jambes de cinglants petits coups de cuir… allez gardez la cadence…
J’aime voir votre cul gigoter et ce diamant vous va à ravir… aller dansez ma belle !
Enivrée par la musique, par le champagne par la situation et délicatement domptée par un maître qui ne reculait devant rien pour me surprendre
et me troubler, je me laissais envahir par la musique… je dansais, je dansais… j’étais en transe, mon corps bougeait, mon corps virevoltait, nu fiévreux, ensorcelé par la musique.
Je transpirais, je coulais, je bavais… j’allais mourir…
- Ne vous arrêtez pas vous le regretteriez !
Je sentais le cuir de la chambrière s’enrouler autour de ma taille…
- Maître, je vous en supplie, j’ai chaud, j’ai soif, j’ai mal…
- Ma chère soumise, ne vous arrêtez pas encore, je veux
vous voir encore danser… Marc, demandez s’il vous plait, à notre invité de nous rejoindre.
Je n’entendais plus rien, je ne sentais plus rien… j’étais un corps de chiffon que mon maître menait du bout de son fouet…
Il y eu le noir total, puis la musique s’arrêta, je tremblais !!! Que se passait-il ? Où était Maître ? Qui était cet
invité… ?
La lumière revint en même temps que la musique… un tango, non pas un tango, le tango. Je vis alors sourire Maître, Marc et le danseur, mon danseur de tango…
- Pablo vous offre ce tango… ma soumise, je vous offre Pablo !
L’homme s’approchait et sans donner l’impression qu’il voyait que j’étais nue,
que j’étais en transe, sans voir mon désir.. il m’entraîna dans un pas de deux… de folie. Mon corps exultait porté par ce danseur hors pair et suffisamment distant pour que je me laisse aller,
que je m’abandonne. Je me nourrissais de la musique, je renaissais par ce tango… guidée, portée… Car le tango c’est une façon d’être, une présence
d’écoute de soi et de l’autre, afin de se rencontrer.
Ce qui fait le tango, c’est la consistance du geste sensuel, sa justesse, c’est le mouvement le plus juste pour soi composé sur l’instant, en
fonction de la musique, du soi présent, du partenaire, du contexte.
J’entendis la musique s’arrêter, les trois hommes applaudissaient…
Maître me passait une cape sur les épaules, posait un baiser sur mon front…
Je ne voulais plus qu’une chose être seule avec Maître. Je ne voulais plus
danser, je ne voulais plus savoir qui était Marc, qui était Pablo.
- Vous avez fait un pas merveilleux aujourd’hui ma soumise.
(Á suivre )
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