harmonysoumise

Pour la première fois depuis des mois, je suis séparée de mon Maître... je ne le retrouverai pas avant 10 jours.

Bien sur, tous les moyens de communications sont utilisés pour que je le lise, l'entende mais je veux le toucher, le voir, l'embrasser... Je veux être tenue par lui. Je suis à lui, j'ai besoin de lui. Il m'est indispensable... 
J'ai l'impression que sans mes chaînes, ses chaînes je vais exploser... que je vais me disloquer. Je sens mon corps de femme qui se désintègre. 

Je dois me reprendre, me souvenir, m'occuper à être la sienne... et à être prête à le retrouver. Dix jours où je vais hurler, où l'animale va tourner en rond, où la femme va se languir. 
Je dois apprendre la patience, je sais qu'il m'aime que je suis à lui alors il suffit d'attendre fière d'être sienne.  Je ne crains rien, je suis à lui ! 

L'âge du Maître, la différence d'âge.... hummmm, pas simple d'avoir une assurance, une idée si tranchée sur la question.
Pourtant , je dirais prosaîquement que lorsque tout va bien ce n'est pas grave mais lorsque cela commence à grincer... lorsque les mécaniques se grippent... que se passera-t-il ? 
J'avoue que je pense maintenant que l'idéal est finalement un Maître de ma génération... car il me semble plus simple de se comprendre culturellement, musicalement, émotionnellement, etc... et puis nous grincerons ensemble. (rire)
Alors bien sûr, comme il est très flatteur pour mon Maître d'avoir une très jolie chose et plus jeune... La solution est — lorsque l'on a à peu près l'âge de son Maître — faire énormément d'effort pour paraître beaucoup plus jeune que lui. Grasse matinée pour lui, et jogging pour moi (sourire).
J'ai rencontré un homme de 10 ans plus jeune que moi qui  désirait, en avait la capacité, l'envie qui aurait pû être mon Maître. J'ai refusé de partager une aventure avec ce Maître plus jeune que moi... la raison, la confusion qui pouvait naître de  mon côté maternel, une grande insécurité ou un crainte inexpliquée... je ne sais pas mais l'impossibilité de l'imaginer et encore moi de la vivre... 
Il y a sans doute aussi dans la relation de D/d une part de complexe d'Electre... un besoin de protection, le désir d'être une "petite" chose... et naturellement cela serait-il plus facile avec un homme plus agé, plus mûr, plus expérimenté ? 
Alors pour moi, un Maître c'est un homme de mon âge ou un peu plus vieux...
Quel sujet passionnant car je pense très complexe... séduire un homme plus jeune est sans doute un désir très fréquent mais comment le vivre ?

Un sujet à explorer sans fin... je reviendrai sans doute... sur ce thème mais que vous inspire -t-il ? 

OUI, Maître
La communication est un art bien difficile et dans la relation D/d elle devient un raffinement des plus fins. 
Obéir, ne pas remettre en question les directives, les convictions de son Maître en étant certaine de son épanouissement et sans renoncer à ses convictions de femme libre et contemporaine — car appartenir est bien synonyme d'épanouissement (du moins ainsi mon Maître et moi l'entendons, je lui apprtiens librement pour nos plaisirs mutuels — relève en effet d'une alchimie très particulière. 
Que l'on pourrait résumer ainsi : J'apprends à obéir aveuglément — après mon Maître n'est jamais avare d'explications, de caresses, de calins, de réconfort , de remontrances — c'est à ce prix que s'installe et grandit la confiance. 
Comment être capable de dire : Oui, Maître.
Je fais confiance à ce dominant que j'ai choisi, je le respecte, partage ses valeurs et sais qu'il m'aime... cependant cela n'est pas toujours suffisant pour que je ne sois harceler de doute.
Cela remet-il en question ma vision de cet homme, tant que le dialogue existe, lorsque rien n'est caché... le dialogue sert à trouver ce bel équilibre. 
Oui, tout peut et doit pouvoir être dit... je pense que des plages de liberté — où le statue de l'appartenant ne l'empêche pas de questionner — peuvent être instituées entre La Chose et son Maître... ? 
Je suis sa Chose et je lui appartient, je reste donc libre d'accepter cette appartenance. Il me possède car il me domine, je suis sa chose, son animale, son esclave et libre de renoncer à cette appartenance. Il me possède car il me domine mais sans contrainte contre ma volonté, il l'exige ce sont ses valeurs, ses scrupules.

J'aurai dû fuir, je n'aurai jamais du accepter ce premier coup de fouet... non pas pour le fouet mais pour le mensonge qui le vit naître... il indiquait la fausseté. 

Je pense qu'un Maître ne devrait jamais mentir, jamais à sa chose... même si cela est pour la rassurer pour lui épargner une angoisse. 

Il avait dit :
- Non vous n'aurez pas le fouet aujourd'hui. Je l'ai cru... 

J'ai ressenti mon premier coup de fouet comme la plus cruelle des blessures, il s'est accompagné d'une trahison. Celui que j'appelai "Mon Maître" pouvait me mentir, je perdais pieds, le doute s'installait. J'ai refusé mon jugement, je ne me suis pas respectée, j'ai accepté ce mensonge. Ce fut ma première lâcheté, ma première erreur... j'aurai dû partir et ne plus lui appartenir car il pouvait travestir la vérité pour son confort. Ce n'était pas à un Maître que j'appartenai mais à un imposteur, un manipulateur. 

La cicatrice se referme mais je ne n'oublierai jamais ce mensonge bien plus douloureux que le baiser du fouet. 

Maître Do vous aviez encore une fois raison, ce J n'est pas un Maître. Maintenant je suis dans la bulle d'Harmony

Vous vous demandez pourquoi je n'écris pas autant... et bien c'est simple je suis sa chose et heureuse de l'être. 

Alors tout simplement notre temps libre est compté et donc tout mon temps lui est dédié. J'ai tant à apprendre pour être sa chose comme il le désire. Je dois être dressée et éduquée alors peu de loisirs de plume... pour une chose en dressage. 

Ne vous inquiétez pas de votre amie Harmony, elle vit  à côté de son Maître, une aventure étonnante et fascinante. Aimée, protégée, dressée elle vit heureuse même si parfois c'est compliqué d'être l'esclave de mon Maître aimant et aimé, et si vivre loin de son Maître n'est pas l'idéal — je pronaîs l'appartenance 24h sur 24 et 7j sur 7, je suis convaincue que c'est à cela que je souhaite parvenir... Appartenir est une nécessité vitale. 

Je suis en apprentissage mais heureuse et aimée et amoureuse. 

Pas de temps pour écrire, pour vous dire quelle divine folie m'anime.
Mais que pourrais-je vous dire, comment pourrais-je raconter la troublante aventure que je vis... ? 
Amour, Don, Abandon, trop plein, trop vide, trop plein de vie, comment touver les mots pour dire l'extraordinaire. 
Ces mots qui me semblent soudain vides, impuissants à décrire ma nouvelle vie, mes ravissements, mes épuisements, mes doutes, mes peurs, mes désirs, ma mutation... 
Que dire  ?  Rien de plus que quelques mots : je suis la sienne. 

 Comment lui appartenir, accepter de n'être qu'à lui... Sa chose, son bébé, son animale, son désir, un corps, pire ne plus rien vouloir d'autre que d'être là à ses pieds, à ma place. 
Ne plus pouvoir être sereine, ailleurs que là dans sa bulle... torture, supplice, amour, désir, délire,cris, pleurs, déchirure, morsure, baisers, caresses, tendresse, faiblesse, fouet, cage, pince, chaîne... ivresse, détresse. 
Insomnie, boulimie, lascivité,  folie. 

Je pourrais bien sûre, essayer de vous dire combien, son regard, son sourire, sa main, sa voix... combien il est... mais vous n'y croieriez pas tant c'est si naturel... 

Je me tais et vous assure : qu'il est le Mien. 

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