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Aujourd'hui, c'est un pas de plus. Harmony soumise, Harmony libertine, Harmony dominée ne sont plus... ou presque plus, C'est Harmony qui se lève et avance...
Depuis Le 03 septembre 2009, j'ai exploré à mon rythme, et j'ai découvert ce que j'étais pourquoi, aujourd'hui, je suis simplement Harmony pour lui.
Il aura suffit d'une gifle — la seule que je n'ai jamais donnée — pour que tout bascule.
Pour Lui, je vais grandir encore, embellir. Il est mien.
Il est ma ChOse, mon Objet, il est mon O...
Une bulle est ouverte pour lui : Harmony bulle : http://harmony-bulle.erog.fr/#
Ni Harmony soumise , ni Harmony dominée, ni Harmony dominante mais simplement Harmony. Etrangement offerte et possédant.
HarmO'ny possédant sa chose, étant sa chose… car qui du Maître (Maitresse) ou du possédé est celui qui donne.
Harmony avance doucement, non sans blessure et non sans impatience, vers ce qui est le don.
Posséder pour s'offrir, offrir pour posséder.
Guider, ouvrir des voies… se laisser aller. Ne pas craindre sa cruauté, sa perversité pour la comprendre, la dompter, la savourer…
Accepter sa vanité de femme aimée, croire en sa supériorité de femme pour comprendre que l'essentiel c'est lui !
Lorsque l'on naît à la dépendance, il est aisé de tomber amoureuse, un Maître un peu expérimenté vous possèdera mais comment être sûr que l'on ne sera pas tout simplement manipulée. Depuis bientôt 2 ans, je me suis interrogée, j'ai exploré, j'ai cheminé… mon premier pas fut fait en août 2009, et ce blog est né le 3 septembre. Depuis j'avoue que j'ai encore plus de doute… Je n'ai toujours pas répondu à ces simples questions : pourquoi, quoi, comment, qui ? Je l'ai dit souvent, je pense que cette relation d'appartenance est une relation particulière, merveilleuse et dangereuse.
Je suis amoureuse, je suis possédée, suis-je manipulée ? Comment derrière le nuage de fumée, derrière l'euphorie de l'amour, doublée de la griserie des sens que libère l'appartenance garder son libre arbitre, sa volonté, son intégrité ?
Existe-t-il un questionnaire de Proust qui permette de pointer l'imposteur que je nommerai I ? Comment déjouer…cette manière perverse que I choisit pour positionner dans le relationnel, qui n'a pour but que de vomir sur l'autre le dégoût de sa propre horreur, incapacité du relationnel ? Le manipulateur (trice) va effectivement être en mesure d'en retirer des profits bien tangibles et que cela passe inaperçu voir que cela prenne une autre couleur , puisqu'il tient d'abord à posséder psychologiquement , et donc sera tout à fait capable d'une largesse si le profit mental lui est une plus grande preuve de dépendance de l'autre. Certe la méthode est complexe, le manipulé est aveuglé et ne perçoit rien — ou pire refuse de croire — à la finalité mentale cruelle qu'il subit. Comment y voir plus clair ?
Est-ce un manipulateur qui vous dénigre ou un être qui vous façonne ?
Il n'est sans doute rien de plus difficile à découvrir, une solution peut-il être le dialogue… même si cela s'avère difficile, tenter toujours de comprendre, vouloir des explications. Ne pas craindre de déplaire, ne pas accepter les jugements de valeurs… Car si au début, vous trouvez ces réflexions anodines, justifiées… en réalité, ce n’est pas l’égratignure ponctuelle de votre estime de soi qui est dangereuse, mais la fréquence des messages négatifs.
Dans son livre, les manipulateurs sont parmi nous, Isabelle Nazare-Aga dresse un portrait du (de la) manipulateur…
1.Il culpabilise les autres au nom du lien familial, de l'amitié, de l'amour, de la conscience professionnelle
2.Il reporte sa responsabilité sur les autres, ou se démet des siennes
3.Il ne communique pas clairement ses demandes, ses besoins, ses sentiments et opinions
4.Il répond très souvent de façon floue
5.Il change ses opinions, ses comportements, ses sentiments selon les personnes ou les situations
6.Il invoque des raisons logiques pour déguiser ses demandes
7.Il fait croire aux autres qu'ils doivent être parfaits, qu'ils ne doivent jamais changer d'avis, qu'ils doivent tout savoir et répondre immédiatement aux demandes et questions
8.Il met en doute les qualités, la compétence, la personnalité des autres : il critique sans en avoir l'air, dévalorise et juge
9.Il fait faire ses messages par autrui
10.Il sème la zizanie et crée la suspicion, divise pour mieux régner
11.Il sait se placer en victime pour qu'on le plaigne
12.Il ignore les demandes même s'il dit s'en occuper
13.Il utilise les principes moraux des autres pour assouvir ses besoins
14.Il menace de façon déguisée, ou pratique un chantage ouvert
15.Il change carrément de sujet au cours d'une conversation
16.Il évite ou s'échappe de l'entretien, de la réunion
17.Il mise sur l'ignorance des autres et fait croire en sa supériorité
18.Il ment
19.Il prêche le faux pour
savoir le vrai
20.Il est égocentrique
21.Il peut être jaloux
22.Il ne supporte pas la critique et nie les évidences
23.Il ne tientpas compte des droits, des besoins et des désirs des autres
24.Il utilise souvent le dernier moment pour ordonner ou faire agir
autrui
25.Son discours paraît logique ou cohérent alors que ses attitudes répondent au schéma opposé
26.Il flatte pour vous plaire, fait des
cadeaux, se met soudain aux petits soins pour vous
27.Il produit un sentiment de malaise ou de non-liberté
28.Il est parfaitement efficace pour atteindre ses propres buts mais aux dépens d'autrui
29.Il nous fait faire des choses que nous n'aurions probablement pas fait de notre propre gré
30.Il fait constamment l'objet des conversations, même lorsqu'il n'est pas là
Mon Maître ressemble-t-il à cela ? C'est bien la question à se poser toujours…
Appartenir c'est aimer sans être manipulée, c'est donner à un Maître qui savoure ce don.
Le Maître digne de ce nom comprend les doutes, les errances, les questions, les colères, les pleurs, les excès d'une Chose amoureuse et exigera que la Chose s'offre librement et consciente…
Bien sûr, il guidera, il punira, il exigera mais il expliquera, il répètera… pédagogue ou pas, son rôle, n'implique-t-il pas cet engagement.
Alors il y aura des chocs, des troubles, des peurs, des cris, des chutes, des hurlements, des déchirements, des pleurs, des incompréhensions mais faut-il pour ne pas les vivre risquer la manipulation ? L'Amour et l'appartenance ne méritent-ils pas ses difficiles moments, ne sont-ils pas nécessaires à la construction des fondations d'un édifice extraordinaire ? Ne sont-ils pas le prix à payer d'un paix qui s'installe...
Naviguer sur une mer d'huile, une eau calme en permanence, assure le marin du retour au port mais ne le prive-t-il pas aussi de faire l'amour à la mer ?
© Textes appartiennent à Harmonydominée - © La colère de violon Arman
Humilité, assurance, ascèse, douceur, générosité, peur, fébrilité, punition, don,
offrande, pénitence…
Ne pas tout confondre et pouvoir s'offrir heureuse.
Embellir pour lui, sourire pour
lui, être illuminée par une vue intérieure, recevoir la plénitude, être habitée de son amour.
Ne plus entendre le doute, ne plus imaginer la
manipulation, ignorer la prudence pour vivre aimée. Repousser mon Moi policé pour accueillir un Nous sereinement libertaire … voilà la force que je dois trouver, que je vais trouver, que je
découvre dans son Amour.
C'est cela sa lumière, son cadeau…
Je m'offre avec générosité sans attendre en retour… et j'affiche l'audace de le proclamer.
Vous dites que j'ai la folie de le suivre sur cette voie nouvelle, vous dites que je vais me perdre… Je chante que je vais me retrouver.
Je vais retrouver
la vie, mon corps, l'odeur de la lune, le parfum du vent, la gifle de la vague, le goût de l'eau de pluie… et puis parfois je savoure ce goût de sang sur ma langue, le parfum de la terre sur mon
corps nu… le stupre m'enivre, délicieux nectar divin d'amour…
Mon crédo devient : Ne penses plus,
aime-le comme tu aimes , vis !
Il m'enveloppe de bonheur, de douceur, de douleurs, de couleurs… aquarelles de
la vie.
Tout quitter pour le suivre… mais pourquoi tout quitter, je suis à lui entière…
Je ne dois pas être contemplative de la vie, je dois être la vie.
Peinture, musique, littérature, gastronomie, sexe, je goûte tout pour lui, avec lui, pour lui. Tous mes sens s'entraînent, s'éveillent, s'enchantent
pour lui, par lui, je dévore la vie.
Je veux écouter sa musique, je veux m'accrocher au grand chêne, l'aimer, je veux suivre le grand cerf dans sa chasse,
enfant de la lande, je n'ai plus peur, je suis à lui, femme de la Nature… je suis animale, primitive… Je ne me sacrifie pas, je me donne. Je ne possède pas la sagesse de ce monde, je suis folle
de lui.
La paix intérieure, l'allégresse, une joie profonde habitent mon coeur…
Pourtant je ne suis pas encore capable de trouver cette paix, pourtant je souffre, mais sans peur, je me vois m'enfoncer, comme un corps perdant la vie s'enfonce dans la mer,
puis je ressurgis comme un grand squale sûre de survivre. Je brûle sous mes larmes tranchantes qui me lacérent le visage, je sens les pleurs puantes, ma souffrance broyant mes tripes… j'étouffe en me torturant ce mal qui me dévore de l'intérieur… cette rage qui me fit soutenir mes plus forts défis, j'impose dans la
douleur le silence à cette colère qui me protégeait et qui aujourd'hui me priverait de lui.
Je me souviens des paroles de Catherine de Sienne : Si vous êtes ce que vous devez être, vous mettrez le feu au monde entier ! Je ne sais pas si
c'est cela allumer le feu mais je sais que je l'aime.
© Texte : Harmony dominée, les textes appartiennent à Harmony dominée et aucune utilisation ne peut en être fait sans son autorisation © Tableau : Le Baiser de Gustave Klimt (1907-1908)
Crise de larmes, peur maladive, fébrilité, colère, angoisse, panique, frayeur, insomnie…
- Tant de gesticulations dit-il ?
Il faut apprendre la sérénité. L'excellence est à ce prix. Il a raison.
Je viens de vivre 3 semaines dans l'horreur. Seule, loin, perdant la raison ou croyant la perdre. la résurgence de l'angoisse première, la répétition du trauma. Mais j'ai trouvé au fond de
ce vide, la force de me dire : je n'y suis pour rien, je n'y peux rien… ce n'est pas de ma faute… je ne pouvais pas faire autrement… j'étais là pour lui, il ne m'a vu, je suis là pour lui, il
doit me voir.
Est-ce qu'au fond de ce vide, dans ma spirale, est-ce que je touche du doigt ce que je cherche depuis plus de 20 ans ? Vais-je trouver, vivre la résilience, l'acceptation du fait, du drame, vais-je enfin vers la négation de mon autoaccusation de culpabilité et accepter que je mérite le bonheur ?
Si c'est ma voie, mon chemin, rien ne peut m'arrêter, si c'est Lui, le guide, je le retrouverai, c'est inévitable.
Si je fais fausse route pourquoi me fâcher et m'entêter, pourquoi insister à poursuivre ce chemin sans issu ?
Qu'il est doux de se sourire, de se regarder dans le miroir et de se dire : attends, ne crains rien, Il est là. Le tien celui qui est ton indispensable est là. Voir son visage dans un rêve n'est pas suffisant, s'enivrer de quelques mots n'est que cuite verbale…
Mais se voir dans le miroir belle, grande, sereine et se dire je sens il est là, je n'ai pas peur… il vient, il viendra. Se sentir pousser les ongles, les vouloir beaux rouges, se sentir grandir, oui se redresser, se cambrer, sentir son corps bouillonnant mais calme et serein et rire, rire de ce poids qui vient de s'envoler…
Fallait-il être stupide, fallait-il croire être par procuration, je suis parce que j'ai… non la vérité est j'ai parce que je suis.
J'ai l'être merveilleux au bout de la laisse parce que je suis celle à qui il doit appartenir. Je suis à lui, comme il est à moi.
Fi de moi, de lui c'est de nous que je me nourrirai.
Trouver la sérénité pour avancer vers l'excellence, renaître pour vivre, serait-ce possible ?
Comment ne pas tomber amoureuse d'un égoïste ?
Il me semble que chaque jour, plus Chose, plus perdue, plus dépendante je suis comme la "groupie du pianiste"… qui passe ses nuits sans dormir
D'enfant fragile, deviendrais-je totalement éthérée...
Dans les pires moments, viendra-t-il me tenir la main ou me laissera-t-il sombrer
? Comment ne pas confondre Maître et Manipulateur comme vivre son appartenance sans tomber dans la folie? Faut-il réfléchir ?
Mais peut être que je veux simplement l'emporter dans ma drôle de vie… car en fin de compte q u'on me pardonne ou qu'on m'oublie…
© Pour lui - Harmonydominée qui l'aime.
Chaque jour, plus dépendante, chaque jour plus fragile, il est force
de constater que plus je me donne, plus je suis heureuse et plus je suis inadaptée.
Inadaptée à vivre le quotidien : je ne me sens plus nulle part en sécurité et je suis incapable d'être heureuse ailleurs
qu'aux pieds de mon Maître.
Ma vie au quoditien est comme le dise certain (e)s de mes ami(e)s plutôt belle, douce, riche de plaisir et je fais un métier qui n'en ai à peine un tant la notion de travail y est souvent
absente.
Pourtant, lorsque mon Maître ne peut être près de moi, je suis triste comme perdue. J'ai besoin de lui à chaque instant... je perds pieds, raison dès que je ne peux l'entendre, le toucher...
Je ne suis plus une femme indépendante, je suis une femme librement dépendante. Je suis à lui et je suis sa chose fragile, son animale de porcelaine.
Enfin des jours qu'elle sent dans sa chair, l'Éveil : chaque matin c'est indubitable, ne pensant
qu'à lui, la vie l'envahit.
Chaque jour, la Chose se sent devenir dépendante... elle a besoin de lui, de le lire,
de l'entendre, de sentir ses liens, d'être sous ses chaînes.
Petit à petit, la Chose a perdu certains réflexes, a oublié certains mots, non qu'elle se les interdisent mais ils ne sont plus les siens, ils ne lui disent plus rien, ils ne lui correspondent
plus.
La liberté et l'amour dont l'entoure son
Maître-Amour la métamorphosent chaque jour. Cet homme, ce Dominant libère doucement mais irrémédiablement la belle animale. Il révèle, oui, il délivre cette force, cette vie, cette sauvage, cette
primitive, emprisonnée par les principes, l'éducation, la peur du quand dira-t-on. Il veut qu'elle bouillonne et bouscule la femme pour mieux l'affranchir. Pendant que la femme se cherche, se terre, s'émancipe, la bête
rampe, cherche sa place, son souffle s'accélère, elle gronde, elle grogne, elle rue, elle s'agite troublée, apeurée, bouleversée. Pourtant dès qu'Il approche, elle est apaisée, rassurée, calme, douce, comme apprivoisée.
Elle sent, elle renifle elle se remplit de Lui, son parfum, son aura, l'enveloppent...
La femme se tait, la femme s'efface car elle sait que cette animale, c'est bien elle, cette enfant que l'on a par convenance éduquée à taire ses émotions, ses
sensations. La bête jaillit, hurlante elle dévorerait quiconque s'approcherait pourtant
un seul mot de Lui et elle se retrouve à sa place.
Le jour se lève, la femme sourit : elle est sa chose, en paix avec l'animale car Il les aime tant toutes les deux. La femme et l'animale ne font qu'une, elles sont sa Chose étrange mais bien à lui.
© Harmonydominée 2011 -
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