Il suffit parfois de peu de chose... Ceux qui me lisent régulièrement, ils sont quelques uns que je remercie de
leur amitié car il me semble que c'est de cela dont il s'agit.
Sans doute, quelques uns sont juste là pour le fun, pour regarder... bien qu'ici, il n'y ait pas à voir mais à partager. Le lecteur est un
acteur. Et puis, il y a ceux avec qui je dialogue... beaucoup plus de Maîtres et de Maîtresses que de soumises. Je me souviens d'une soumise qui disait me
lire en cachette car son Maître pensait que je serais mauvais conseil. Je ne donne pas de conseil, je raconte comment je vis, comment je m'y prends, ce
que j'explore. Alors, je ne crois pas risquer de donner de mauvais conseils. Je comprends, que parfois une dominée perde confiance en elle et accepte de
perdre sa liberté, je le comprends d'autant mieux que je l'ai vécu. J'ai accepté de baillonner un temps ma plume pour un homme qui ne voulait pas que je
dialogue ici sur ce que je vivais avec lui. J'ai repris la plume en même temps que ma liberté... J'avance, à petit pas mais j'avance vers un Maître
qui ne promet pas la perfection mais qui promet de la vie, du jeux, des rires, des livres, du vin, du plaisir et sans doute des larmes.
J'avance sourire aux lèvres, espoir au coeur, plume à la main et oserais-je dire son plaisir en ligne de mire... J'avance chaque jour, un bandeau
sur les yeux, mes dentelles au fond de mon sac... et le désir d'appartenir qui se reconstruit.
Parodiant Neil Amstrong : a little step for man, a huge one for humanity... je me dis qu'un petit pas vers lui c'est un grand pas pour mon appartenance.
Après une blessure, et son temps de convalescence, il est étrange mais ravissement de sentir que tout
est à nouveau possible. Que je retrouve ces sensations essentielles que sont celles de l'éblouissement face à un homme, que je peux à nouveau appeler Maître. Oui, je suis certaine que la blessure fut salutaire. Elle a conforté mes valeurs, donné une belle leçon : ne jamais accepter de nier mes
convictions. Je crois et désire toujours vivre la domination d'un Maître ainsi. Ma soumission doit naître et vivre dans la confiance, le respect,
l'assurance d'être protégée par mon Maître. Je désire plus que tout ne pas craindre mon Maître, avoir en l'homme auquel je m'abandonne, une confiance absolu... Je peux tout accepter de mon Maître, tout sauf un mensonge, fusse-t-il pieux mensonge car il sèmerai le doute... Plus jamais, je n'accepterai la moindre défaillance, le moindre
manquement à mes valeurs. Jamais plus je n'accepterai de perdre confiance en moi... j'accepterai de suivre aveuglément Mon Maître parce que je partagerai ses convictions, parce que je serais sure
qu'il ne décide pas égoïstement. J'aime la douce et violendre autorité de celui qui me fait renaître à la soumission... j'apprécie, sa perversité, sa
consistance. Ses convictions, ses désirs, clairs et dits.
Il faut une laisse, un collier, une cravache...
Vous pouvez porter des bas-jarretière en mon absence.
Vous serez disponible
Je ferais de vous une belle soumise
Il dirige, il donne sans me faire perdre confiance... enfin même devrai-je dire, il ordonne en me redonnant confiance. Il prévient cela sera difficile.
Vous devrez obéir
Quelle bonheur d'entendre, des conseils, des ordres clairs... Quelle énergie cela permet de
retrouver... Merci Maître.
Y croire, avancer,avant
peur, se sentir saigner, écouter ses blessures, inlassablement et puis oser encore ! Parce que je sais, je suis sure qu'Il est là. Que nous nous cherchons et que nous devons nous
trouver... Ce matin, après l'épisode mais que vais-je mettre...
c'est fait j'ai décidé, ce week-end, je ferais ce je me promettais de faire depuis au moins un an, sans jamais oser le faire.
Vider ma garde robe : chic et chiante, chic et discrète, raffinée bohème c'est selon qui la décrit. Dans mon armoire ne restera que ce que je suis capable de porter avec Lui, je ne garderai
que ce que j'aimerai LUI montrer. Dehors, tout le reste. Finis les caches enveloppe corporelle, fini les jolies choses androgynes... mes pulls où je me cache sous prétexte de m'y lover.
Dorénavant pour me lover, il y aura ses bras. Ne trouveront grâce que ce qui me fera briller dans ces yeux... Comment en être sure ?
Enfiler le vêtement incriminé, me regarder dans la glace, L'imaginer me regardant... je le vois sourire, je garde, j'imagine la moindre grimace, je jette.
Les jupes seront raccourcies... Juste à mon genou, les longues seront largement ouvertes. Elle seront en forme et légères, soulevables. Des jupes serrées,
moulantes, je ne garderai que celles qui ont une grande fermeture éclair... qui en un Éclair lui donne ce qu'il a le droit d'exiger.
Je suis une femme et cela se verra de plus en plus. Grand nettoyage de printemps avant le printemps, merci de m'avoir donné cette audace.
Combien sommes-nous de ma génération qui
furent troublées et marquées par la Belle Histoire d'O ?
J'avoue que je l'avais pour ma part mis au fond de ma mémoire, et lorsque j'ai reçu au début de mon exploration de l'appartenance de la part de ML ce petit d'anneau dit d'O bien que je crois
qu'il ne ressemble pas tout à fait à celui d'O dans le livre... (sourire d'une puriste ?) j'ai relu et relu et aujourd'hui encore je relis Histoire d'O.
Maintenant, je ne grince plus des dents, ne bouillone plus de rage en féministe primaire qui n'avait pas murie et compris combien l'appartenance c'est une liberté de plus de vivre sa féminité. Je
n'aspire pas plus à un parfait mimétisme des situations mais bien à la beauté, à l'éblouissante osmose et complicité, à l'amour absolu qui unient O à son Maître.
Pauline, merci pour nous toutes qui avons maintenant et sans doute un peu (voir plus) grâce à vous le bonheur de vivre près de notre Sir Stephen à nous.
Je ris souvent en pensant à votre livre car pour moi, c'est Little O qui a ce doux accent dont vous aviez affublé Sir Stephen et mon Prince corrige aussi mon français.
Little O, la petite HarmOny grandit chaque jour, aime ce que l'appartenance lui fait toucher du doigt, annelé de ce petit signe et la bouche entrouverte... et avance vers LUI.
La vie est un flot de surprises... je croyais deviner que je devais prendre ce chemin, j'en ai eu peur, je l'ai pris, ai rebroussé chemin, j'en ai revé, je l'ai reprise la route, j'ai pleuré,
j'ai aimé, j'ai supplié, j'ai saigné.
Il a dit
Dernier jour de l'année, un grand
thème à lancer ? Non, clin d'oeil calendaire à My Lord. Sans doute qu'il fut le Maître le plus étonnament choisi, le plus spontanément servi et le début de ma belle appartenance. Pour lui, sans doute fut-il plus aisé que pour certain autre, puisqu'il construisait sur une terre sans marque, sur un coeur sans blessure. Il marqua ma vision de l'appartenance, il donnait le ton, j'apprenais ce que voulait dire complicité, osmose, binomé, lâcher prise, engagement, plaisir pervers et
je découvrais trop tardivement l'amour polymorphe ou que tendresse, respect, désir n'était pas forcément scellés sous le sceau de l'amour. Depuis, j'ai avancé, saigné, aimé, souffert,
guérie...
Depuis personne n'a voulu, n'a osé m'enlever mon petit anneau d'O.
Depuis personne n'a autant que lui dessiné mon chemin et si je l'ai parfois maudit, je sais aujourd'hui combien nous fûmes l'un à l'autre.
Je n'ai pas de regret sur mon chemin de Chose dominée... Il m'a été offert de partager avec des Princes, des Rêveurs, des Illusionnistes, il m'a été
d'appartenir à des Hommes pas tous de même valeurs certe mais que je ne renierai pas... Pas ou pas trop, un bémol pour un funambule merveilleux qui construit un univers dans une bulle de rêve
mais qu'il ne laissera pas s'envoler et finalement cela ne sera jamais qu'une demie merveille, un cul entre deux chaises, une promesse de folie trop sage...
Je sais que j'ai déjà trouvé mon Maître, aujourd'hui c'est bien le jour à l'aube de l'an neuf de faire le voeux de savoir retrouver MON Maître. De m'enchainer à
lui, volontairement, sereinement les doutes en moins, la fierté en plus. Qu'il est doux de grandir... pour le servir !
Et si la simplicité, la liberté,
l'assurance, la complicité étaient les moteurs... Simplement ne plus conceptualiser mais apprécier le regard, savourer le sourire, déguster le caractère d'un homme et poser sa main dans la
sienne...
Ne pas craindre, ne plus réfléchir, ne plus discourir, ne plus avoir peur du vide, de l'inconnu au contraire... se dire que maintenant il faut avancer. Ne plus penser à hier, ni même à
demain... accepter de vivre au jour le jour mieux la minute et puis avancer.
Rendez-vous : ne rien imaginer, ne pas présumer.
Y aller naturelle, celle que je suis sans artifice, sans apparat. S'offrir pure et simplement : mes yeux, mes cheveux, mon sourire, mon désir de croquer la vie, mon corps, mon esprit,
mon cul, mes pieds...
Celui qui m'attend me désire à lui et aspire à me savoir à lui. Il prend chaque jour plaisir à me découvrir, à être surpris, à être attendrie, à être exciter...
Y croire, ne plus craindre de ne pas ressembler à ceci, à cela. Non, je n'ai pas la tête qui gonfle emais la lucidité de me libérer des carcans. Je décide que je vais le vivre non pas parce que
ceci et cela mais parce que c'est lui, c'est moi et que nous le voulons.
L'aimer simplement, l'accepter et m'accepter.
L'accepter dans sa différence, dans sa dimension.. M'accepter dans mon intégralité... ce que je suis, d'où je viens, et ce que je désire.
Ce que je désire être la sienne, encordée à celui que j'ai choisis et peu importe que nous soyons si différents car le noeud qu'il fait autour de mon corps c'est moi qui le serre. Il est
enivrant de comprendre combien ses liens me sont indispensables... Quelque soit le chemin à faire c'est près de lui que je vais le faire.
Il est sans doute des moments où le plus important est de se construire.
Peu importe comment, pourquoi, mais dans ces instants, l'essentiel est d'être sure que c'est ce que l'on est qui vit et avance.
Jamais il ne me faut oublier que aimer ne vaut que si on aime purement sans rien attendre.Aimer sans attendre autre chose chose que le bonheur d'aimer. Servir sans esperez plus que le
bonheur de servir...
Et puis savourer la vie, celle que l'on goûte à chaque minute... celle que l'on choisit sans faire aucune concession, celle qui nous permet d'avancer sur le chemin que l'on choisit...
Vivre et aimer vivre, aimer et vivre aimée.
Des torts mais pas de regrets... Comment lui dire ? Qu'on a peut être eu tort que l'on est un animale à sang chaud, que d'accord c'était pas gentil, gentil, pas brillant mais qu'une petite chose qui souffre c'est une
grenade dégouipillée. ALors oui, il n'aime pas les réactions démesurées, oui, il voudrait la chose plus retenue... Mais ce n'est pourtant pas la fougue qui le perturbe lorsque sous son autorité, ligotée, l'animale se déchaîne. Comment vouloir un animale bouillonnant et la condamner à sa première colère ? Comme Hugo le disait mieux que moi : Aimer
c'est plus que vivre !
Guider, éduquer c'est sans doute punir mais pardonner car sinon il n'y a pas éducation.
Comment lui dire...
- Je vous aime, je suis à vous avec des torts mais sans regrets.
Il y a
souvent merveille au pire. Il donne à goûter.
Ceux qui me lisent depuis longtemps connaissent mes deux grandes blessures et connaissent aussi Maître DO, celui qui fut le médecin, l'ami, le Maître, le filet, le protecteur, le fouet, le
censeur... Il y a eu les fantaisies, la découverte, l'imagination, puis le plaisir et l'émotion d'appartenir. Il y eu des larmes, des rires et puis il y eu une belle histoire, la dépendance, le manque, le désir et l'appartenance. Aujourd'hui, il y a le manque, la dépendance. Il y a la certitude que je dois être à Lui, que je dois avoir un Maître... qu'il est mon Maître. Il y a la necessité, il y a
l'assurance de ce besoin vital de vivre sous l'autorité d'un homme.
Je dois être sa Reine, sa déesse de l'Amour, son Animale, sa Salope... je suis prête à ce don, je sais que j'ai grandi et que je veux vivre belle, esprit et corps abandonnés.
Il sera encore long ce chemin pour devenir l'esclave rêvée, la femme disponible qui obéit, celle qui devine d'un regard le désir du Mien. Celle qui anticipe...
Du manque, à la dépendance je m'épanouierai et découvrirai la sérénité d'appartenir.
Je savourerai car les chaînes que l'on accepte librement sont des liens inviolables.
:
Le journal intime d'une soumise : ses doutes, ses punitions, ses tenues, ses règles, ses photos, ses blessures, ses amitiés… son cheminement délicat.
Derniers Commentaires