IL y a des choses essentielles en D/s : la confiance, la passion et tout le reste ce sont des cerises sur le gâteau...
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IL y a des choses essentielles en D/s : la confiance, la passion et tout le reste ce sont des cerises sur le gâteau...
Merci, merci, merci...
IL y a eu des marches à monter, le Nirvana est plus haut que le grenier.
Il y eu et il y aura sans doute encore des instants difficiles, et toujours vous êtes là. Amies soumises, amies, amis soumis, amis, Amis-Maîtres à rassurer, à encourager Harmony. Comme LUI, vous
êtes là..Parfois, vous séchez mes larmes, parfois vous me bousculez un peu, vous allez même pour certain par me menacer de punitions, de fessées, toujours
vous vous inquietez tendrement.
Harmony va bien, certes, depuis 2009, il y eu des rêves, des rencontres, des fantasmes, des expériences, il y eu quelques bosses, certains pots cassés, des ratés
mais Harmony avance, certaine que son LUI est là, que c'est bien LUI.
Alors si j'ai cru que… et pas compris que… c'est tout simplement que ce LUI est un être si particulier, si exigeant, si juste, qui me fallait attendre, que j'ai dû
grandir pour le savoir, pour le rencontrer, pour Lui appartenir...
Mais aujourd'hui, j'ai sa voix dans son oreille, la musique de son esprit me
berce, sa perversité m'envôute et en Harmony, je vais bien, très bien... car jamais grandir ne fut renier mes valeurs au contraire ce fut les vivre, les concretiser.
Je me prépare à le recevoir, à moins que ce ne soit Lui qui m'attende, sachant que je viendrais, reviendrais ?
Il est mon Prince, je suis sa petite chose.
IL me devine, il sait ce dont j'ai besoin, il n'impose pas, il suggère l'irrefutable, il ne gronde pas, il impose naturellement.
Et si, je me retiens encore un peu c'est parce que l'Iceberg se sent fondre — même, si je ne fus jamais pour lui un bloc de glace, je sens ma retenue me fuir et si j'en rougis encore... je
n'en ai pas honte.
Juillet 2013 - Texte © Harmony Photo sur blog
Si, il faut admettre, que le lien qui unit la soumise à son Maître est un lien où la sexualité n'est pas absente peut-on considérer que c'est uniquement une
relation sexuelle ? Devient-on la chose d'un Maître parce qu'il est "un sexe" et peut-il n'être que cela ?
Entre un Maître et son animale comment le lien se construira-t-il, plus fort, plus profond, plus solide...
Certe, son Maître, son LUI l'a fait
mouillée, elle se sent chair mais il sait aussi mille et une autre fragilité, force, qualité, faiblesse, défaut de sa chose.
Si sa chose n'est qu'un corps, sera-t-elle sa chose à LUI...
Pour ma part, c'est clair, non non non... elle sera heureuse
sexuellement avec lui et encore… pour combien de temps... il sera un certain temps, un homme qui lui donne du plaisir mais qui ne l'envoutera pas et
puis elle se demandera toujours combien sont-ils à pouvoir faire cela ou ceci et puis n'y a-t-il pas un homme qui peut me "baiser encore plus, encore mieux" ?
Et puis ce LUI, sexuel vers quoi la guidera-t-il, vers où voudra-t-il l'emporter...
Alors évidemment, ce LUI, sera sans doute un homme qu'elle voudra oublier, qu'elle effacera de sa mémoire..Le coeur a des raisons que la raison ignore.
Alors que le Maître avec qui, elle rit, elle s'amuse, elle cuisine, elle savoure tous et toujours, elle lit, elle écrit, elle joue, elle danse, elle roule, elle construit, elle partage, la vie à
belles dents ... avec ce LUI là, la jouissance aura mille et une couleur, avec celui qui vit ce lien aux milles facettes et donc lui fait l'amour, parfois la baise aussi, devient
l'envouteur...
Ce Lui qui bande pour elle et que pour elle. Ce Lui, qui garde des jours, des semaines son Nectar pour elle... Ce LUI, qui l'aime malgré le temps, qui l'aime même si parfois la chair le dévore,
même si son corps est au régime... ce Maître qui la désire et qui accepte la déchirure du corps frustré, qui accepte la douleur du corps écartelé par désir non assouvi, ce Lui là devient son
Dieu.
Illustration © Fraise et Chocolat d'Aurelia Aurita.
Mes arbres favoris - Un artiste hors du commun © Garthknight.com
Illustration © Blog de MOK & ra'naa
Il faut savoir ce
que l'on est, ce que l'on veut... et ne pas se mentir et ne pas lui mentir. Je l'ai déjà dit : un libertin avoué, un gentleman voyou vaut mieux qu'un maître déguisé dans un costume trop grand
pour lui.
Grandir c'est tout, inventer, réfléchir, partager, fléchir, mais certainement pas renier ses valeurs. Décidément... je sais qui me dominera et pour longtemps...
Oui, il est Maître ou Libertin rigoureux, Il est tendre amoureux, exigeant... , Il partage sa vie, ses gourmandises, ses rêves, ses soucis, il donne du plaisir par amour...
plus je suis amoureuse, plus il m'aime.
Si, Il m'aime aussi chaude, mouillée, désireuse, jouissante c'est parce qu'IL sait que notre histoire s'écrit au pluriel des
sensations, et que le S de nos d'histoires n'est pas seulement le s de sexe... mais celui de sourire, de sucre, de salive, de sain d'esprit, de
sancerre, de sanctuaire, de santé, de sans-culotte, de salope...
C'est un homme dont le cerveau contrôle le sexe et pas le contraire...
J'ai choisi, Mon Maître c'est et sera un homme qui en a plus sous le chapeau
que dans le caleçon, cela c'est immuable quelque fut et sera la longueur du chemin.
© Merci à ceux qui plus ou moins discrètement, me protègent, m'accompagnent...
Parfois ce n'est qu' un virage, un pas à faire, mais si étrange ce grand vide.
Slainte, il est rosé !!!!
Si j'en crois mes lectures, mes dialogues, mes peu (Trop peu - Private joke ?) de Maîtres. Il semble récurant mais est-il "inévitable" ce
partage, ce prêt de sa soumise ?
Est-il incontournable de passer par cette épreuve ?
Le partage, l'offrande, la possibilité de laisser (plus ou moins) sa soumise dans les mains d'un autre Maître, d'une Maîtresse, voir d'une autre soumise
?
Que doit apporter cette épreuve ? L'humiliation, la preuve totale de la confiance, la preuve de l'abandon, la démonstration de l'obéissance absolue...
Certains iront jusqu'à laisser plusieurs jours leur soumise en pret, en dressage, en stage chez un autre Maître, en communauté BSDM, pour un jour, un soir, ou
plus... D'autres se contenteront d'une sortie en club... d'un diner entre amis... Offerte à un Maître, laissé libre de ses gestes, prêtée à un Maître qui ne peut dépasser les
consignes... cet instant étant en l'absence du Maître-"titulaire".
Les plus attentifs ne s'essayeront qu'au prêt, qu'à la démonstration public pour flatter leur Maestria, pour dire leur fierté, pour affirmer publiquement leur
attachement à cette créature hors du commun ?
Leur Chose protégée par leur présence et leur capacité à cesser le "jeu" dès que leur inquiet de leur animale alerterait ?
Mais pourquoi, faut-il que certain propose à leur animale, une autre soumise, comment vivre cette main dirigée par le Maître ?
Y a t-il des murs infranchissables ? Peut-on par attachements prendre le risque d'aller au delà de ses capacités ? Se peut-il qu'un pas de plus soit un pas de trop ? Juste avoir confiance ?
© Harmony
La distance est une torture et pourtant... petit à petit, je l'accepte comme un mal nécessaire.
Je vis de plus en plus cette relation, sans soubresaut. Je suis plus apaisée, sereine, je sais que c'est mon Maître. C'est long, c'est difficile, c'est
frustrant, c'est romantique, c'est fou, c'est excitant, c'est exigeant... c'est Lui.
Il y a des jours de plus en plus souvent, où mon
corps prends le pouvoir. Mon corps est celui d'une animale désirante, une femelle avec des envies de chairs. Des jours où je ne rêve que de sa peau, son odeur, son sourire, ses désirs, son
imagination, ses regards, ses sévices...
Des jours où du matin au soir, mon corps se raidit, mes seins gonflent, mes tétons durcissent, mes reins se cambrent, ma croupe s'arrondit, mon ventre roule sous une vague
envahissante...
Ces jours là, je déborde, je mouille, je coule, je fuis, je fonds, des heures pendant lesquelles je dégouline de miel, je gicle de ciprine, je ruisselle de glaire cervicale, je déborde de glu
sexuelle... je flaque.
Ces jours là, mes yeux brillent, je déplace des montagnes, je hurle comme une femelle qui appelle son mâle, j'erre en fiere femme sauvage*.
Ce sont des
jours où si je devais rencontrer d'autres femmes, d'autres humains l'approchant, Il n'aurait d'autre solution que de m'enfermer en cage ou de me tenir en laisse. Accessoires qui me protègent et
me rassurent. Je suis la sienne, son animale... à nulle pareille. Je me crains, je me connais débordante mais je suis sereine, je me sais capable de
maîtriser ma fougue d'animale exclusive...
J'ai confiance en LUI et pourtant je continue de croire que je ne parviendrais pas à passer certains
murs.
Je suis la sienne, je ne désire rien de plus que son plaisir mais j'ai encore peur de certaines de ses envies ?
Je grandis auprès de lui...
* Le Mythe de la femme sauvage, Femmes qui courent avec les loups de Clarissa Pinkola Estés.
© Textes appartiennent à Harmony et ne peuvent être copiés sans mon autorisation © L'image vient du site : sevdaslave
J'aime bien le point de vue de Ovidie...
http://www.metronews.fr/blog/ovidie/2013/06/05/le-sado-masochisme-serait-signe-de-bonne-sante-mentale/
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