Lundi 5 août
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19:58
Si vous voulez lire le début : Chaque jour, plus sûrement à ma place…
(1)
Monter dans son grenier** et être et renaître. Être moi, être nue, être en laisse.
Depuis des jours, j'en rêvais, je
l'appelle ma bulle ou mon grenier... Je suis ainsi, là loin de tout ce que je ne désire plus vivre. Dans ma bulle, dans mon
grenier, l'odeur est celle de mon Lui, celle du cuir, celle du sulfure.
Je n'ai plus peur, plus de masque, je suis celle que je désire.
Ce lieux n'est pas un club, pas un hôtel, pas un lieu public,c'est le refuge que Mon Maître m'offre, ce lieu est mon lieu d
'épanouissement... certain l'appellerait lieu de perdition...antre de la débouche, antichambre de la folie... Ce lieu est ... et tout à la fois...
C'est un endroit qui s'anime de ses, de mes désirs, de son imagination, un endroit qui s'enrichit de nos émois et de ses exploits imaginatifs, créatifs. Un univers fait de ces valeurs... l'antre
d'un guide...
Chaque accessoire, chaque instrument, est un achat, un cadeau, un bricolage de mon Lui, alors oui, j'y suis si bien...
Lorsqu'Il me dit, me dira : montons... c'est la tempête sous mon crâne. Je me glace,
comme enivrée par un vin étrange, comme anesthésiée par un poison divin. Je quitte le sol, je suis sur un nuage... je suis ailleurs, d'ailleurs et je ne suis qu'à LUI.
C'est étrange, chaque pas, chaque rencontre, chaque larme, me portent vers LUI. Il est de ces lieux vers lesquels j'avance sans peur et pourtant par un
chemin escarpé, celui de la vie, de mes doutes, de mes engagements et malgré la difficulté... les souffrances c'est là que j'arriverai.
** Pour ceux qui continuent de me demander :
Tout se que tu écris, tu l'as vécu ? A cette question je réponds en souriant : Tout ce que j'écris, je le vis mais pas que... Il y a des choses qui ne peuvent être partagées tant elles nous
(Lui) appartiennent.
La seule chose que je peux dire c'est que j'ai un Maître et un Seul et que je suis la sienne, sa créature, sa chose, sa.... que chaque jour, c'est plus fort, plus vrai et comme Il le dit : ce
chemin est immuable : c'était écrit, il y a dans le lien comme un étrange contrat, comme un diabolique pacte, je n'y suis presque pour rien, tout concourt à m'approcher, m'attacher à
LUI...
Je dois en passer par là pour le toucher, des larmes, du temps et LUI.
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