harmonysoumise

Il me semble encore une fois que le BDSM n'est pas un seul et unique courant avec une vision claire de ceci, de cela. 
Mais de plus en plus, je crois voir deux grands courants se dessiner... je les caricature : provocation ou sérénité. 
Je m'explique je devine qu'il y a les partisans D/s plus que BDSM pour ma part qui finalement ont choisi de vivre leur D/s simplement, naturellement, pas au nez et à la barbe de tous mais sans beaucoup cacher leurs différences. Ceux pour qui, il y va de leur sérénité psychologique, ceux qui n'en tirent rien de plus que l'essentiel. Ceux pour qui, vivre D/s c'est poursuivre le chemin, c'est avancer vers plus d'eux, plus de simple bien être, c'est vivre simplement.  
On peut choisir de transgresser sans provoquer... souvent en public, je vis ce lien ceux qui pourraient alors se trouver choquer de mes mots, de mon attitude sont ceux qui sans y être invités écouteraient nos conversations et là j'avoue que je n'ai pas à me préoccuper de leur gêne. C'est eux qui viennent mettre leur nez là où il n'a pas à l'être... 

Alors sans doute que ceux là ne vivent pas leur D/s comme ceux qui ont choisi de le vivre plus dans "la provocation" ... Chacun choisit son chemin... il n'y a pas d'idéal, il suffit de faire le choix du Maître en adéquation avec l'aventure que l'on désire vivre, nest-ce pas ?

Alors provocation ou sérénité ?

The Dark End of the Street 

 
At the dark end of the street 
that is where we always meet 
hiding in shadows where we don't belong 
living in darkness, to hide alone 

You and me, at the dark end of the street 
You and me 

I know a time has gonna take it's toll 
we have to pay for the love we stole 
It's a sin and we know it's wrong 
Oh, our love keeps going on strong 

Steal away to the dark end of the street 
You and me 

They gonna find us, they gonna find us 
They gonna find us love someday 

You and me, at the dark end of the street 
You and me 

When the daylight all goes around 
And by chance we're both down the town 
Please meet, just walk, walk on by 
Oh, darling, please don't you cry 

You and me, at the dark end of the street 
You and me

C'est si simple. 
J'ai beau avoir un métier passionnant, vivre à 100 à l'heure.
LUI me manque.
En effet, tout me manque, son regard, son sourire, sa voix et puis cet éclat dans son regard lorsque en harmony nous nous evadons...

Qui pourrait comprendre, qu'Il me manque tout simplement

  Toutes les soumises sans honte et sans culpabilité ?
 Je me souviens et je savoure… le rose que je sens encore monter à mes joues lorsque j'évoque simplement ce souvenir : sur les marches de l'Opéra vêtue un fourreau qui dévoilait bien plus que le bas de mes reins… mon Maître me murmurant à l'oreille... 
- Tu es la plus jolies des Salopes. Tu est ma Divine Salope, ma DS.
Je ne peux pas dire ce que c'était de la honte et pourtant cela y ressemblait, de la culpabilité je n'en suis pas moins sûre, mais j'étais dans un état ambigu… 
Si j'étais fière de porter cette robe "indécente", si je me sentais grande, belle sur mes 15cm, je ressentais aussi ce sulfure qui m'est cher; la fierté de la transgression et son pendant le divin poison cet état que je ne sais nommé mais qui me fait rosir malgré mon audace, malgré la confiance en mon LUI. 
Est-ce cela la culpabilité, la honte ?
Je me disais mais pourquoi avoir accepté de porter cette robe folle et outrageuse et en même temps, j'étais heureuse d'avoir osé.
Je ne sais le nommer ce sentiment étrange mais je le vénère, car c'est bien cela la magie du lien D/S, ce qui fait que c'est Lui et nulle autre… 
L'ambiguité… s'effeuiller, se dévêtir de tous les "masques" pour être à LUI, juste.
Il y a une perversité qui est mienne, et je pense que le jour où je ne ressentirais plus cette étrange magie, ce que je ne sais dire, ce mélange pervers de honte et de fierté, d'audace et de timidité, de discrétion et de provocation, 
Je crois que si je ne rougissais plus,  il y a fort  à parier que je ne miellerai plus non plus à la simple pensée de LUI.
Oui, c'est cette Cul-Palpabilité© (lapsus de dominée) cette fièronte© qui pour moi, est le caviar du D/s, c'est cela ma drogue, le délicieux nectar enivrant le cerveau… 
Nest-ce pas ces inexplicables paradoxes qui font du D/s un art addictif ?

© Illustration : les robes de Patrice Cantazaro portée par ses mannequins et photographiées par Nath Sakura... J'adore ce que fait Patrice et aussi Atsuko Kudo

© Ce texte est né d'une réponse que j'ai faite sur un forum où la question posée était...Honte et culpabilitédes soumises. 

Des jours sans LUI, des semaines… et pourtant c'est évident c'est LUI.
Bien sûr, que c'est difficile d'être loin de lui, mais ce ne peut être que Lui.
Je suis la sienne, il est à moi… En dire plus comment c'est aussi simple que cela.
Je suis sa Déesse, enfin sa DS sourire complice... sa douce salope (DS) et bien oui, c'est pareille non ? 
Oui, je ne pense parfois qu'à une autre chose... cela occupe mon esprit 24/24, mes mots ne sont que pour décrire cela.
Je le désire, je suis sa chose, je me surprend à me dire que bien peu d'hommes pourraient être LUI...
Il faudra sans doute aussi que je m'explique un peu mieux sur mes penchant de switch, car cela devient de plus en plus clair... Je suis sa Chose mais...

Petit ajout pour rassurer Mon Lui... qui s'interrogeait un peu peut-être sur ma déclaration : Je suis sa Chose mais...
ce mais est une nuance sur ma soumission, moi qui proclame ma switchitude... Oui, je désire pourvoir avoir le plaisir de passer parfois de l'autre côté du fouet... mais que cela soit clair seulement si c'est Lui que je fouette parfois. 
Non, je n'ai pas besoin d'un jouet, mais d'un Maître entier. 

© La photo : http://tartpassion.tumblr.com/archive

Le texte appartient à Harmony.