Il est délicieux d'être envoutée par l'imagination d'un Maître au service de sa perversion.
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Il est délicieux d'être envoutée par l'imagination d'un Maître au service de sa perversion.
Mais non, ne vous inquietez pas, Harmony va très bien. IL y a juste une
respiration heureuse, une petite pause amoureuse, un souffle de sérénité.
Harmony aime ces moments si amples qu'elle ne parvient pas, et que je ne peux [veux] plus vous décrire.
Je pourrais vous en dire un peu, si peu, beaucoup et voilà que pour le moment ce n'est pas du tout.
Lorsqu'après un tout qui va trop vite, la rencontre, la découverte, et le tendressage lorsqu'appartenir c'est aussi vivre, il y a tant de joie, de mal, de vie à savourer. Les journée sont trop
courtes.
Lui est parfois incorrigible, c'est Lui. Il a des envolées, des exigences, des folies, des petits gestes, des tendresses, des blessures...
Près de lui, j'imagine... tout est savoureux : un diner, un bon vin, un livre, un tableau et puis nos folies...
Je le devine : quand tu auras inondé de ce Con trempé, j'irai le faire resplendir.... Tu vois.... Chienne des Celtes! Sauvage salope. Pisseuse qui lache prise.. J'aime follement te mener là,
te tremper, te baptiser de ta mouille.... Suce mes doigts! Non! ne touche pas ma main qui torture! Suce! Et embrasse ton Maitre comme il aime. A bouches soudées dévastées...
Et je suce, je leche, je bois... je pleure et je rie… je suis la sienne.
J'aime à croire que le ciel de Paris s'emflamme pour célébrer nos retrouvailles...
Folies de nous qui chaque jour, se disent, se construisent...
© illustration : Roland Delcol - Sans titre [Nu sur socle]. Une exposition ROland Delcol a lieu à Bruxelles jusqu'au 30 décembre 2012 au Musée d'ixelles
Un Homme... un
Maître...
Est-il réel ?
Tout est flou...
Harmony sous tutelle, sous dépendance, Harmony lue, les mots d'Harmony
encouragés, ressentis, vécus...
Harmony devenant folle de LUI...
Harmony de nouveau lachant prise...
Harmony en cage volontairement...
Harmony baillonée...
Je bouillone, je frémis, j'enrage...
Ce LUI oserait-il, être ce LUI !
© Les textes appartiennent à Harmony
Un clin d'oeil, une question audacieuse , une vraie question… Je m'interroge…
La soumission, l'appartenance ferait-elle naître une certaine nymphomanie ?
Est-il acceptable que la possédée ait ce désir sans faille et que l'on valorise cette
disponibilité alors que l'hypersexualité féminine appelée aussi nymphomanie semble négative ou plutôt regardée avec suspicion…
Je sais je vous entends approcher … mais un soumise et …
Hummm oui une soumise … quoi de son désir ? Jamais n'est-il nynphomaniaque ?
Il le
fallait, je devais me reposer... je suis donc partie en vacances mais mon Maître reste seul. Rapidement loin de lui, je fis de curieux rêves.
Je les
racontais à mon Maître, car je les fis trois nuits de suite...
"Depuis trois jours je rêve un étrange reve… chaque nuit plus horrible.
Je pense que mon inconscient dit : Mieux vivre le pire que d'être sans
vous.
Reve de la première nuit
Maître, vous veniez me réveiller doucement en me murmurant à
l'oreille…
- Mon bébé, tu es ma salope, mon animale et tu ne peux
dormir que si je l'accepte.
J'étais heureuse d'être ainsi
éveillée par mon LUI.
- Maître, oui, en effet… mon sommeil comme ma veille est à vous.
- Tu ne vas plus dormir
- Mais pourquoi Maître ?
- Parce que je le désire et puis la douleur t'empêchera de dormir mon
ange.
- Quelle douleur Maître ?
- Celle -ci
Et en posant vos lèvres sur mon téton, j'ai cru m'évanouir …vous avez mordu si fort le
téton dressé.
Je pleurais…. lorsque je me suis éveillée en
sursaut
Rêve de la seconde nuit
Vous vous approchez du lit alors que je ne dormais pas…
- Maitre, s'il vous plait vous ne me ferez pas mal ce soir…
Vous souriez et répondez
- Tu ne dormira pas cette nuit
- Mais Maître …
- Mon animale tu n'oublies pas que tu es à moi…
- Non, Maître je n'oublie pas
- Si tu oubliais la douleur te le rappellerai
- Maître, je vous supplie mon sein me fait encore mal…
- Je le sais, mais tu as deux seins ?
Á peine aviez-vous dit cela, que je sentais mon second sein s'enflammer…. je ne savais
pas ce qui brulait ma peau, mon téton était en feu…
- Tu es à
moi
- Oui Maître
Á peine avais-je prononcé Maître que je brulais une seconde
fois
Ce n'était pas de la cire, trop profonde
douleur,
Incapable d'ouvrir les yeux pour comprendre,
j'hurlai
- Maîttttttttre
- Oui, petite chose , tu auras une belle marque, la mienne. Personne ne pourra voir
ton sein sans savoir que tu es mienne.
- Maître, je
vais…
- Oui, tu vas t'évanouir, la brulure de ta peau sera
douloureuse mais c'est le prix à payer, mon Animale et tu vas le vivre.
- Je perdais connaissance ou plutôt je m'éveilais une main sur mon téton
J'avais l'impression toute la journée
d'avoir une blessure, c'était étrange mon soutien gorge me gênait beaucoup. C'est troublant cette cérébralité qui fit
naître cette douleur comme si j'avais vécu cette brulure. Plusieurs fois dans la journée je caressais mon sein regrettant
presque de n'avoir pas de douleur, le desir grandissant.
Rêve de la troisième nuit
Je me suis endormie agitée et vous êtes
venu m'éveiller.
- Ma douce, mon bébé ma salope… dors-tu ?
- Non Maître, la douleurs sur mes tétons m'empêchent de dormir
- J'aime bien ces marques, ma douce, mon animale.
- Sur l'un vos dents ont marqué mon sein, sur l'autre l'horrible
brulure..
- Bientôt cette suppuration, sera jolie cicatrise et puis
merveilleuse marque
- Oui, Maître
- Mais je n'ai pas fini… tes nuits ne seront pas encore refuge
paisible
- Maître, puis-je savoir pourquoi ces tortures
nocturnes
- Je veux que tes nuits soient aussi noires que tes jours
sont lumineux …
- Maitre, je ne pourrai
pas...
- Non, tu ne pourras pas et tes jours m'appartiendront
aussi… épuisée, malmenée tu est toute à moi.
Cette nuit, tu seras
notre horloge
- Notre horloge ?
- Oui, je te fouetterai chaque heure et je te cravacherai au demi heure. Je
t'embrasserai au quart d'heure. Leves-toi que je t'attache à la poutre.
Vous avez posé des fers à mes pieds et vous m'avez suspendue par les bras à une
poutre. J'étais écartelée… le dos droit et tendu…
Vous avez caressé
longtemps mes seins. Vous riez en voyant mes grimaces lorsque vous touchiez mes blessures encore laides.
Vous massiez, et vous léchiez la morsure, la brulure m'arrachant des frissons qui me parcouraient tout le corps.
Votre main vient sur mon sexe…
- Tu es de plus en plus jolie ma salope, regardes comme tu coules… tu souffres et tu
dégoulines pour ton Maître
Je me balançais doucement aux chaînes… je
n'avais plus la notion du temps… quelle heure pouvait-il être ?
Combien de temps durerait mon supplice… ivre de mes douleurs, ivre de vous appartenir mon corps palpitait.
Vous embrassiez, léchiez, caressiez...
- Tu as encore dix minutes
Dix petites ou dix longues minutes pendant lesquelles vos mains exploraient tout à
tour mes blessures, mon sexe coulant
Mon sein mordu affichait
fièrement deux petits bleus qui n'était rien d'autres que la marques de vos deux canines… une petite croute indiquait que vous dents avait sectionné la chair et le sang avait
perlé.
Sur le second sein, sur le mamelon brun, la brulure
était encore laide, noire… profonde et très douloureuse sous votre doigt qui la dessinait.
- Tu souffres courageusement petite chose, tu es courageuse H2O tu mérites ces marques de ton Maître.
Sais-tu qu'il est minuit moins cinq ? Dans cinq minutes, tu compteras les douze coup
de minuit…
- Douze coup de...
- Oui, petite O, douze baisers du fouet de ton Maître
- Maître..
- Tu as peur, tu vas avoir mal, je sais mais je te sais
courageuse.
- Maître
- Ne crains pas de souffrir, ne crains pas d'hurler, de pleurer. Plus tu souffriras,
plus tu hurleras, plus tu m'aimeras
- Maître, dois-je souffrir pour
vous prouver que je vous aime ?
- Non, Petite animale, je n'ai
pas besoin de ta souffrance pour savoir… mais je désire tes cris, tes larmes, j'ai besoin ce ces cadeaux. Me demandes-tu de t'épargner cette souffrance ?
- Comment vous privez de ces offrandes Maître ?
- Simplement en me demandant de ne pas te fouetter c'est facile petite chose
!
- Si je vous demandais …
- Oui, si tu me demandais de ne pas te fouetter, je ne te fouetterai pas petite
chose…
- Maître, s'il vous plait
- Oui, Petite animale…
- Reste-il assez de temps pour que je puisse vous demander…
- Il te reste deux minutes avant minuit …
- Maître, m'offririez-vous quelques gouttes de champagne frais avant de sonner les
douze coups de minuit ?
Vous avez bu une longue gorgée de champagne frais - d'où le sortiez-vous ? et vous avez posé vos lèvres sur les miennes, m'offrant à boire un divin
champagne.
Nous avons entendu sonner minuit au clocher de
l'église…
- Il est l'heure, Maître
Vous m'avez tendu le fouet, je l'ai embrassé, vous avez mis un bandeau sur mes yeux,
vous avez encore une fois caressé mes seins blessés et le cuir a sifflé.
Puis lentement, d'un un soupir, se sont égrenées les heures et j'ai
compté...
- un, deux, trois, quatre, cinq, six, sept, huit, neuf,
dix, onze,
Votre main semblait s'envoler à chaque fois, plus
haut, plus lente…
- douze.
- Ma belle, mon bébé, mon animale, ma salope, ton dos est
merveilleux.
Haletante, les larmes roulant sur mes joues j'étais
muette et fière.
- je suis à vous !
- Oui, tu es à moi…
Déjà vous aviez posé le fouet et je sentais le bout de la cravache dessiner mes
courbes.
Je n'ai pas reçu la cravache dans mon rêve, ni d'autre coup
de fouet mais en me réveillant des larmes me coulaient sur la joue.
Depuis trois jours ce rêve très étrange.
L'absence comme hantise sans doute… et voilà pourquoi j'ai pensé que mon inconscient
disait : Mieux le pire que sans vous.
C'est totalement
fou, quelle souffrance endurée alors que j'ai peur de
souffrir et pourtant, chaque jour, je sens comme je glisse vers plus loin, avec vous pour vous, par vous.
Je désire être cette animale, esclave du plaisir de mon Maître. Merci Maître d'être ce Lui qui me comprend, qui m'accepte ainsi ambigue femme contemporaine, moderne et animale dépendante.
© Les textes appartiennent à Harmony © illustration horloge : Minuit
Je voyage souvent… dans un train ou un avion…
Alors bien sûr parfois, je ne vérifie pas la petite trousse de toilette "l'indispensable" celle qui voyagea si facilement en train et hop qui sera parfaite dans l'avion…
Mais au moment où je pose mon bagage à main sur le tapis, je me glace….
Il est trop tard, il passe dans le scanner… et lentement ressort.
- Madame ! le douanier plutôt jeune et bel homme me regarde et me demande…
- Pouvons nous ouvrir votre valise ensemble, je
voudrais identifier la petite masse là …
et sur l'écran du scanner je reconnais mon rosebud délicatement blotti dans mon doudou de soumise… au bout de sa petite chaîne — oui Ginger, trop peur de cette chute — je le suspends par
sécurité à une de mes jarretelles. Mais là que dire ?
- Ah oui, mon pendule !
- Votre quoi ?
- Mon pendule ! je le répète fièrement en le fixant mais je me sens rougir lorsqu'il m'interroge
- Vous prédisez l'avenir avec cela ? Montrez moi l'objet s'il vous plait !
- Et bien oui pourquoi ? Mais là je suis en ébullition…. je plonge ma main dans ma valisette, sors mon précieux bijoux… et ose un impertinent … Vous voulez que je vous prédise votre avenir
?
- Non ne dites rien au sujet de mon avenir mais si vous voulez laissez moi votre numéro de téléphone.
- Froide, hautaine, j'émets un petit pff pff, je refais ma valise et tourne les talons hauts si hauts que j'en ai le vertige…
© Ce texte
appartient à Harmony - © Mon Rosebud Pendule de chez Rosebuds
Qui
sommes-nous ? Y a-t-il une communauté BDSM, que signifie Maître, Dom, soumise, esclave, switch ...
Il n'y a pas plus de famille BDSM, qu'il y a de famille... il y a des individus qui tentent de vivre les uns à côté des autres, les uns avec les autres... les uns
pour les autres, les uns par les autres.
Plus j'avance et plus je sourie en me souvenant de mes premiers pas... je m'amuse de me souvenir de celui qui le premier me
fit trouver cette place tant désirée.
Depuis ML, je dois dire que je ne pourrai plus vivre autrement... Il m'a sans
doute révélée. Grâce à lui, j'ai osé et enfin petit à petit je sais ce que je suis j'accepte de vibrer de ce qui est moi.
Merci à celui qui me fit pousser mon premier cri d'Animale, folle que je fus de ...
Sourire, hier est hier et il me fallait avancer.
Plus sûre chaque jour, de la femme que je désire être, plus certaine de ce que je respecte comme valeurs, plus convaincue de ce dont je suis capable, plus
nécessitante de ce que j'ai besoin.
J'ai choisi chaque fois d'aller plus loin, d'aller ailleurs, d'accepter de souffrir, de gifler, de casser, de partir, pour aller vers LUI. Je suis
certaine qu'il n'y a qu'un LUI.
Il était clair qu'il me fallait comprendre avant que de pouvoir le rencontrer. Il me fallait admettre, éprouver, rejeter, souffrir, frémir, grandir pour savoir
lorsque je le croiserai.
Des postures acceptées, des mots qui, aujourd'hui me charment alors que je ne pouvaient les imaginer.. des désirs avoués alors que je n'osais les rêver en solitaire.
Il y a eu des larmes et des blessures entre Epona et Harmony et pourtant ce LUI qui me tendresse et me violendre décrirait sans doute à ML, la même fragilité, la même force. Ces paradoxes qui
font de la femme que LUI tient par le cou, l'animale femelle heureuse. LUI sourirait de voir ML... Lui dirait-il que..
LUI dirait-il qu'elle
n'a jamais dit un mot de reproche de ce que fut ML, LUI raconterait-il qu'elle s'accuse d'avoir manqué de maturité à l'encontre de cette relation première.
LUI avouerait-il qu'il est presque heureux que sa petite chose ne fut pas assez forte pour accepter la contrainte de ML... et LUI avouerait-il qu'il ne se sent pas capable de
priver Harmony d'amour...
Lui il la torturaimera car LUI, il l'aime et se laissera aimer.
© Les Dessins de Marie Beltrami : - 1 : La femme à genoux - 2 : dessin - 3 : La femme qui montre tout.
Étant idéaliste, féministe et une Amoureuse de l'Amour terriblement gâtée par la gente masculine que j'approche…
j'avoue avoir une vision sans doute sublimée du lien D/s.
Je parle
plus souvent de D/s que de BDSM, je dirais plutôt que je suis dans une relation D/s aquarellée de perversion.
Mon Maître est aussi pervers que je le suis et j'y vois une véritable gourmandise,
nous sommes libertins au sens premier des Lumières, est-il utile d'ajouter que nous sommes romantiques et idéalistes...
Il me semble que souvent — trop souvent — les adeptes du BDSM nient la perversion dans
la relation... certes la perversion de mon Maître n'est en rien comparable à la perversité maladive du malheureux pervers narcissique qui est un véritable poison pour Harmony, mais il y a
une belle dose de perversion dans notre attachement.
Il y a
perversion car il y a délectation à la transgression de l'ordre moral. Mais si transgresser ne nous gène pas ce n'est pas la transgression qui nous guide.
Il y a une perversion à vivre chaque instant et à le faire avec le plus de plaisir...
savourer chaque instant. Jouir de La musique, la gastronomie, la liste serait longue. Simplement la vie dans toute sa dimension. Nous sommes des jouisseurs, à notre fronton : Carpe diem quam
minimum credula postero, que nous traduit avec attention non pas par « profites du jour » mais par cueille le jour... une invitation à l'ascèse.
Nous sommes tous les deux empreints de cette religion du bien être et de la grandeur
de l'humain...
L'Homme est un animal pensant... et nous prônons
l'ascèse comme idéal. Une recherche du bien être maximum et permanent. Recherchant l'harmonie de l'Homme et de son environnement. C'est notre quête du Nirvana : tantôt contemplatifs, tantôt
acteurs, nous désirons à chaque instant avancer vers le bonheur, la sagesse, le salut, la vérité.
Nous ne sommes pas amoraux mais immoraux. Nous sommes dans le partage et la convergence des jouissances et de toutes les jouissances pas uniquement
sexuelles bien sûr. Nous sommes des déviants, des libertins au sens où nous transgressons la morale, mais nous grandissons dans notre humanité, car nous partageons les garde-fous qui
permettent de vivre ensemble... Au delà de la "morale".
Mais ne vous
trompez pas, les « intellectuels » du BDSM me laissent sur ma faim tout comme les « baiseurs » sans cervelle me laissent de marbre, car sans le cerveau, l'acte sexuel est moins amusant que
l'oenologie ou la gastronomie. Je déteste m'ennuyer et je préfère boire un bon coup que de tirer un mauvais coup.
Et oui, ma retenue ne m'interdit rien, si je n'use que peu de mots crus c'est que je
les aime à point, justes. Il est tellement facile d'être nue, vulgaire devant des milliers de personnes dont l'avis m'importe si peu. Je ne vois pas l’intérêt, la performance, l'exemplarité
de la provocation des appelons-les Vanille. Par contre tendre à l'essentiel avec Ce LUI indispensable, être nue de masque devant cet homme me semble bien plus élevant. Elevant n'étant pas un
comparatif avec mes semblable mais ce désir d'Harmonie sublimant.
L'humain est un animal pensant et je suis cette animale cérébrée et cérébrale. Mon plus puissant organe sexuel est mon cerveau servi par mon animalité.
Je suis une femme et une femelle et je vis sans honte et sans ambiguité secouée par la force de notre imagination colorée par mes instincts de femelle lubrique.
Alors oui, il y a du libertinage dans notre vision mais ce libertinage c'est celui du
XVIIe qui libère des carcans et pas l'échangisme pathétique que l'on y colle trop souvent de nos jours — Le libertinage est bien plus que la " liberté utilisée à la recherche du plaisir
(comme le dit Alienor un peu plus haut") mais est la philosophie du refus de l'enfermement, le refus de la morale sclérosante, c'est au sens des Lumière, le refus d'une ligne unique de
conduite, c'est l'apologie de l'esprit critique.
Le
libertinage ne conduit pas seulement la destinée de notre plaisir, le libertinage c'est comme le dit son étymologie : libertinus , mot à mot l'esclave libéré... Je suis l'esclave libérée car
librement enchaînée.
Il y aurait sans doute à revoir cela aussi dans
la forme mais je crains d'être soporifique.
Nous avons
ailleurs du reste déjà abordé cette forme de perversion : mon plaisir à être l' Animale de Mon Maître
Je le répète cela n'est pas loi mais notre mode de fonctionnement... donc oui pour nous D /s c'est libertin, romantique et ascète parce que vivre c'est
laisser vivre.
© Le texte appartient à Harmony
© - Illustration provenant du livre de Marc de Montifaud de son vrai nom Marie-Amelie Quivogne de Montifaud (1880 -1913) : Entre messe et vêpres, les joyeuses nouvelles, Curiosa, nouvelles coquines et
anticléricales.
J'avoue que lorsque j'ai lu les premières pages du livre en anglais, je n'ai jamais
imaginé que le pays qui avait publié Histoire D'O s'emflammerait en 2012, pour Cinquante nuances de Grey, une arlequinade aux couleurs fades se voulant
explorant le monde du BDSM. C'est à peine si j'ose écrire BDSM tant cela ressemble à quelques grains de poivres bien peu épicés.
Une jeune femme 21 ans vierge va découvrir avec un "Maître" richissisme, beau, et "Maître". Ce jeune Maître a sans doute tout pour séduire mais on a du mal à y
croire...
Si, vous n'aviez pas oser encore pousser les portes de la bibliothèque érotique que vous vouliez lire ce genre, que vous le désiriez
sulfureux et littéraire,ce n'est pas cinquante nuances de Grey que je vous encouragerai de lire...
Harmony, la chose, l'animale, la femme toutes s'interrogent ... : quelle perte de mots, quelle perte de maux, d'imagination... quelle libération vit-on, que nous
est-il arrivé, si presque 60 ans plus tard... c'est ce qui est advenude la féminité,de l'érotisme, de la sexualité... je me demande si je ne vais pas demandé au Vieux barbu tout puissant ou à
l'ordure de Père Noël de m'offrir un voyage dans le temps...
Je ne peux pas croire que ce livre entrera au rayon de la littérature érotique.
Pauline, Anaïs merci de nous avoir ouvert le chemin...
Non, il ne se passe rien de grave.... Juste en contemplation Harmony vit.
Juste sentir la vie !
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