harmonysoumise

Je comprends mieux pourquoi j'ai un Maître français... sourire complice !!! 

et puisque je dois être loin de Lui

Allant parfois à la rencontre — sur un forum de discussion BDSM — de ceux que je crois — assez souvent à tort —  mes semblables, je suis toujours étonnée du peu de réalisme, de l'intolérance de certains adeptes, de la prétention des propos.
Certains refusent ceci ou cela et là bien sur, je comprends mais ce qui me fait horreur est qu'ils prétendent avoir LA manière et la seule possible.
Il y a les rigides, les adeptes des protocoles, des règles, des accessoires... 
Au grès des dialogues, de quelques rencontres, de mes balbutiements, et de mon attachement à LUI, je m'aperçois que la communauté BDSM n'existe pas et qu'au mieux, il y a des groupuscules, et lorsque ses membres se connaissent, il y a bien souvent autant sinon plus de commérages de dans la cour du lycée, ou à la machine à café de la grande entreprise... 
Encore pour moi, l'assurance que mon cocon BDSM ce sera plutôt Mon Maître, mon grenier et quelques ami(e)s choisis pour les valeurs partagées et non pas simplement parce que nous sommes BDSM.
Je ne continuerai pas ce plaidoyer qui aurait l'air d'un la communauté BDSM n'est pas pour moi ... je me retrouve comme Janus lorsqu'il fit cette épilogue... 
Sans doute, que je n'irai plus beaucoup, voir plus du tout sur ces forums qui ne me conviennent plus, tant je me sens parfois bien différentes... 

Alors ce soir, je viens ici me réfugier, je me pose dans mon grenier, auprès de vous, possédée par Mon Lui, à côté de vous mes amis... 
Harmony va écrire encore et encore, car c'est bien ici qu'elle est le mieux, le plus elle et grâce à LUI. Je n'ai pas trouvé ailleurs qu'ici, la complicité dans les échanges sur la durée... Oui, Harmony est bien ce je, paradoxale, ambigue et qui veut avancer encore.
J'ai fait un pas de plus : Je sais que mon BDSM à moi, il est conditionnel : il est entre "élite" et ce n'est pas d'une élite sociale dont je parle mais d'un genre d'être qui disent ce qu'ils font et font se qu'ils disent.
Mes ami (e)s en D/s ne sont pas des egos démesurés mais des êtres qui vivent avec une estime d'eux de bonne taille et abordent le dialogue dans la sérénité  !!! Mon attachement n'est pas fait d'une paire de menottes mais d'un petit fil rouge bien plus fort que tout les aciers du monde... 

 Vous dites : Ah, oui, vous voudriez bien savoir ce qui se passe dans ce grenier... Promis, je vais soulever la trappe... mais j'aime bien le savourer encore un peu avant de le partager...miam !
 

Pourquoi devrais-je choisir, je revendique haut et fort être : petite chose et douce salope et animale à Mon Maître, je refuse de choisir... Je suis tout cela et c'est si simple.
My Lord me permet sans que j'ai à choisir d'être ce que je suis. Car évidemment, comme j'aime à l'entendre dire , je suis vraiment Petite Chose cultivée maline humoureuse, traversée d'une fringale de tendresse, de jeu de conversations , de sociabilité charmante et une Chienne au fond de mes pulsions, une Salope juteuse et resplendissante....
IL ne dit pas Petite pute ou sa pute car il sait que pute heurte mon féminisme...
Les belles Salopes peuvent être féministes....
D'où le sens de ma revendication légitime. "Pute" c'est macho mais c'est surtout qu'il ne peut me convenir de me sentir légitimant ce vocable qui nie la femme et son choix. Sans doute suis-je romantique et ne puis-je accepter prendre du plaisir alors que des femmes sont mises contre leur volonté sur le trottoir pour faire « la pute ». 
Je refuse ce mot car si je suis salope, chienne, chaude que puis-je imaginer encore je n'accepte pas d'être pute, il ne peut y avoir de bonheur, de plaisir... Sans doute certain accuseront sensiblerie, sensibilité exacerbée, je l'accepte et jeme réjouis que My Lord le comprenne aussi.
Mon Maître est aussi féministe que sa Salope petite chose !!!
Je rampe pour venir poser ma joue sur la cuisse de mon Maître, j'ai entendu la laisse faire du bruit et je sens le cuir du fouet....cette odeur m'enivre, lapeur et l'excitation du baiser du fouet.
Je viens lêcher sa main, me frotter sur ses mollets, embrasser ses pieds... Je tremble car j'ai vu près de son fauteuil, ma soucoupe celle où il désire que je lappe mon thé.
Animale aussi, la petite chose salope … 

Je n'ai pas changé d'avis : 
La plus belle robe d’une femme restera toujours les bras de l’homme qui l’enlace et qui l’aime comme le disait si bien Yves Saint Laurent.
Lorsque qu'on me pose la question : comment qualifier le style vestimentaire d' Harmony ?
Je réponds spontanément chic bohème ou sobre raffinement.

Vous vous souvenez peut-être de Jean— humm, il faut lui reconnaitre quelques qualités... —  qui disait avec provocation :
- Harmony vous êtes du genre CC ce que lui définissait par chic et chiant.


Si je ne trouvais pas cela très joli, ni aimable de la part de Jean, ni très tendre et je lui en voulais mais j'acceptais de regarder de plus près ce que cela pouvait vouloir dire... et depuis je crois que ma garde-robe a continué à changer mais ce n'est plus Jean qui en profite mais MON LUI. 
J'ai offert presque tous mes tee-shirts, pour ne garder que des pulls avec de jolis décolletés ou ceux assez fins que l'on devine mes tétons dardés sous leur fines mailles. J'ai toujours mes chemisiers à déboutonner
— oui, My Lord,  j'ouvre un bouton de plus. 
Mes jupes raccourcissent au fur et à mesure que mes cheveux allongent, mes talons sont de plus en plus hauts et je peux courir toute la journée avec au moins 10cm — donc Jean vous aviez encore tort, il y a bien entrainement et progression possible.
Il y a encore de la hauteur à prendre, je vais aller toujours plus haut... 
On apprend à marcher avant de courir, sinon on n'avance pas !!! les trottoirs parisiens ne sont pas toujours l'idéal piste pour des escarpins de 15cm...  

Le cuir est de plus en plus présent dans ma garde de robe, les jupes collent aussi de plus en plus à mes formes.  Les vestes dessinent mes formes. 
J'aurai bientôt une jolie robe de cuir, je crois avoir trouvé le modèle idéal. 
Mais maintenant je fais quoi... Je file chez un bon tailleur de cuir et hop sur mesure ? Mais j'hésite encore pour cette robe un classique noir ou oserai-je de la couleur... orange, rose... hummm si j'osais. 
Puisque j'avais perdu du poids – la somatisation du manque a eu du bon— , qu'il me fut facile de ne pas le reprendre,  je peux en profiter pour ne plus me cacher sous des formes floues mais choisir de me faire dessiner par des étoffes douces à mes courbes. 
Lui aime à voir, à caresser ces courbes... et puis j'aime le surprendre, les dentelles, les transparences ... je me souviens d'un soir à Londres où je me trouvais et lui aussi assez jolie... je crois que quelques jeunes serveurs aussi. J'apprends à prendre plaisir à être regardée... j'aime assez les yeux velours des Monsieur et des Femmes qui se déplacent à mon passage.
Sans être aussi affriolante, je pense souvent avec plaisir à la petite phrase pleine d'humour d'Adriana Karembeu pour la pub Wonderbra... vous vous souvenez ?- Regardez moi dans les yeux, j'ai dit les Yeux... 

Y aurait-il un danger de somatisation du manque ? 
Comment réagir lorsque la dépendance pointe le bout du nez ?  
Comment se battre contre la léthargie que provoque son absence ? Comment ne pas perdre la raison.
Comment ne pas perdre la raison, devant ces rêves récurant : Je rêve d'être attachée, enchainée, cirée, pincée, fessée, cuirée et ensuite serrée fort dans vos bras, sentir quand vous m'enlacez les marques, ces marques qui brulent, tiraillent, ces traces qui me rappelent les baisers de cuir.
je divague en imaginant être secouée de spasmes lorsque vous caressez de vos doigts sur les marques laissées sur mon corps.
Cela sera douloureux My Lord et tendre et sentir la brûlure aimante de vos mains passer  avec tendresse l'onguent réparateur.
Etre ainsi fouailler pour me sentir la votre, etre tendrement soignamourée après avoir été dévastée, conquise, possédée, violendrer.
Et lorsqu'après avoir souffert pour My Lord je sentirais vos levres baiser mes plaies, je m'évanouierai avant d'etre bichonnée, chouchoutée, choyée, comblée, dorlotée, gâtée, par My Lord. 
J'ai revé d'être toruturaimée. 
Mais le pire ne fut pas ce rêve, mais l'attente de vivre cette vénéneuse guéhenne, cette attente est un enfer comparée au sulfureux plaisir du supplice amoureux que je devrais subir. Souffrir pour et par vous pour être choyer. Pleurer pour avoir mes larmes bues par My Lord. 

Folie de l'absence, folie de l'attente...