Est-il difficile, heureux, inévitable d'admettre qu'auprès du Mien, de mon Lord, de mon Seigneur, de mon S, chaque jour, je deviens un peu moins humaine chaque jour je suis un peu
plus femelle.
Est-il difficile, heureux, inévitable d'admettre que
chaque jour ma sensualité, ma sexualité, se transforme prenant de plus en plus de place.
Est-il difficile, heureux, inévitable d'admettre qu'après plus de 10 jours loin de lui, mon corps soit dévoré par une envie de lui si grande que mes
nuits sont habitées de rêves érotiques explicites de mes désirs, de la mutation, de ma métamorphOse.
Depuis mon retour, comme jamais j'Ose vivre mes nuits, j'Ose laisser divaguer mon esprit.
Lorsqu'au matin, je salue mon Maître en lui racontant mes rêves, je me retrouve aussi
gluante, dégoulinante, perlante de cyprine que lorsque dans la nuit j'inondais mes draps...
Cette humidité chaude et gluante qui m'envahit de plus en plus est Son oeuvre. Je suis Sa femelle, cette créature lubrique, salope heureuse sans honte
de mon animalité, sans honte de ma sensualité, sans honte de mes désirs...
Je partage ici ce que je lui ai offert ces derniers jours, mes rêves de femelles.
But I, being poor, have only my dreams; I have spread my dreams under your feet;
Tread softly because you tread on my dreams. (William Butler Yeats )
© Ma traduction : Mais moi, étant pauvre j'ai seulement mes rêves; j'ai dispersé mes rêves sous vos pieds; ayez le pieds léger parce que vous marchez
sur mes rêves.
Vous m'avez mise sur le piloris. Vous avez mis mes pieds dans les fers, la chaine tenait mes pieds écartés. Vous m'avez mis le S dans la croupe et cambrée afin que mon dos et ma croupe vous soient offerts.
Vous m'avez embrassée, vous m'avez murmuré que j'allais souffrir parce que j'étais à vous, parce que vous m'aimiez et que je le méritais... Vous m'avez murmuré encore simplement.
Dans un flot de larmes, j'ai dis oui Mon Maître.
Vous avez souri, de ce sourire qui m'enrage, j'étais terrorisée et désirante du fouet. Alors que j'étais attachée et contrainte... Vous m'avez mis le bandeau, me privant de vue, me privant de vous. Vous avez caressé mes seins qui ne portent aucune marque pas de piercing, pas de tatouage. Vous avez frôlé mes cheveux... et vous avez répété :
Les premiers coups de cuir sur mon dos, me firent basculer, je quittais le sol, vous offriez ma chair au cuir méthodiquement et fermement. Je sentais ma chair bruler, je me raidissais sous le cuir chaud. Après mes épaules, ce fut mon dos puis ma croupe... je brulais... je sentais mes chairs gonfler. Le petit fouet m'enivrait.
Mon dos, mes fesses, je pleurais, j'hurlais et vous répétiez
Le fouet me brulait, j'avais une idée démesurée de la douleur, j'imaginais mes chair se déchirant sous le cuir, je me croyais ensanglantée... Je sentais venir la nausée... j'allais m'évanouir...je me disais il faut que cela finisse mais tendrement vous avez murmuré
Vous m'avez détachée du piloris et poussée sur la croix sur laquelle vous avez collé mon dos brulant. Je sentais le gluant de la vaseline que vous aviez
pris soin de poser pour adoucir mes chairs. Sous le masque, mes larmes, ma salive me défiguraient, je n'étais plus humaine, je volais esprit, éther je vous
appartenais.
La douleur me faisait peur et pourtant
j'attendais sereine...
Vous m'avez attachée, écartelée sur la
croix
— Attends moi, je reviens !
Et bientôt je vous ai entendu parler, un homme était avec vous
— Oui elle a peur, disiez vous, oui elle a mal, mais elle a dit oui, elle accepte de souffrir encore parce qu'elle est la mienne.
— Ce sera très joli sur son téton
J'ai senti la main gantée cette fois s'approchée, j'ai cru sentir l'alcool, un coton mouillé me caressait le téton... Et puis j'ai cru mourir : une
douleur inconnue, immense , inqualifiable m'a déchiré la chair.
L'homme a dit doucement :
— C est posé. Son cri fut beau,
profond, animale. Elle est à vous, votre créature le désire, elle le sait, elle le veux...
Je l ai entendu vous murmurer des mots que je n ai pas compris - Et je vous ai senti approcher
Poser vos lèvres sur mon téton gauche, celui qui ne me torturai pas, celui dans lequel
je sentais que mon coeur allait exploser. Vous vous êtes éloigné, je ne pouvais plus entendre votre souffle mais je sentais votre présence. Je l'ai entendu vous dire :
— Je m assois dans le fauteuil- Lorsque vous serez prêt, faites comme si je n’étais
pas là, mais répétez méthodiquement ce que je vous ai appris depuis des semaines, il en retourne de sa santé. Ne négligez aucun geste. Je suis juste là pour témoigner de son
offrande.
Vous vous êtes approché, j ai reconnu votre
souffle.Vous avez posé encore une fois vos lèvres sur mon téton gauche, puis j'ai senti votre main dans un gant latex aussi. Et
vous m avez dit
— Ne crains pas, je t
aime
Puis tout a tourné
tout s est soulevé j ai hurlé comme jamais, Dans un cri que je ne savais pas m'appartenir. Je me suis évanouie
Lorsque je me suis réveillée, j' étais dans le fauteuil recouverte d un châle.
Vous buviez du champagne avec l'homme. Il était étrangement calme et ne m a pas fait
peur, je ne craignais pas qu'il me vis nue, en larmes...
Vous vous
êtes approché de moi en souriant
— Tu es à moi et pour toujours, tu
veux voir ?
Vous avez soulevez le châle : Mes tétons portaient deux magnifiques cônes d'acier. Percée, j 'avais les seins percés à présent.
Je ne pouvais rien dire mais je savais que ces cônes d'acier n'étaient que le prélude que bientôt je pourrais porter les cônes d'argent que vous aviez fait sculpter pour moi et qui portaient
vos initiales. J'ai caressé les bijoux et mes larmes ont coulées. Vous avez dit :
Est-ce possible que vous soyez reparti faire un golf avec cet homme qui depuis des mois, vous accompagnait sur le green et vous apprenait le
geste qui en me torturant m'avait à vous liée pour toujours ?
Je ne
sais pas car je me suis éveillée, cette fois retour à la réalité !!!
© Mai 2013 Harmony - Ce texte appartient au Mien. Á ce LUI qui murmure à mon oreille. Á ce lui qui me manque, à celui à j'appartiens, celui dont je suis la ChOse, l'animale, la femelle... Ce Lui qui m'attache et me protège…
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