Vendredi 21 septembre 5 21 /09 /Sep 15:13

images-copie-2.jpg Il y a des jours où tout est merveilleux malgré le pire...Oui, le pire, car que peut-il arrivé de pire que d'être privée de son Maître pour une chose ? Et pourtant, tout est merveilleux ce jour...
Je rêve de LUI, et j'ondule, je feule, chatte ronronnante et sa déesse, LUI, il l'écrit D.S. car je suis tantôt sa douce ou sa divine parfois aussi sa divine Salope... 
Ce soir, je suis follement bouleversée, trop fatiguée pour me contrôler, je me laisse aller à ces superbes chaotiques, à ce délire lubrique.
Ce soir, j'ai faim de tout : de nourriture, de vin, de musique, de mots, de maux, de sexe, de queue et de folie. Envie de chaîne, de cuir, de corde, de fer, de tendresse… et je m'enivre d'y penser. 
Je suis son animale, sa femelle à quatre pattes. Portant collier et laisse, je marche à ses côtés, la croupe offerte à sa main, à son sexe...
Il bouscule ma retenue. Il dit qu'il est l'Ouvreur des intimités de sa douce soumise, j'Ose et dit qu'Il est mon enculamoureux©, mon sodomisamoureur©, je suis sa créature, son animale aimée et l'aimant, ne désirant qu'être la Sienne. Sa chose, sa femelle, son animale, sa créature...
Comment cela se met-il en place ? Il le désire, j'en ai envie ou peut-être que j'en ai besoin alors il le désire à moins que ce soit plus simple. Nous vivons.
Il embellit la Femme et mes désirs de docilité... Il rend belle ma soumission. 

IL est le Mien, Mon Diable, Mon Poison, Ma Drogue, je suis à LUI. 

 

© Les textes appartiennent à Harmony
© Illustration : Chien-Femme :  http://irachus.free.fr/photo/bodypaint/chien_femme.jpg

Par Harmony - Publié dans : La Découverte - Communauté : plaisirs SM
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Mercredi 19 septembre 3 19 /09 /Sep 01:27

Il est possible de sentir la métamorphose... 
J'ai écrit une nouvelle où Harmony racontait sa vie, où elle devenait animale je vous livre un très petit bout de cette métamorphose... 

C'est vers la fin de la nouvelle, son Maître s'inquiete... et décide d'en parler avec Pierre, le médecin du village qui connait Harmony...  

[…]

- Oui, elle était, dans mon bureau, sous son manteau,nue, elle portait son collier et sa laisse...et elle m'attendait, belle, fière, calme, obéissante... Jamais je ne l'ai vu si belle, si fière, si calme...

- Mais Paul vous disiez que vous étiez inquiet ?

- Oui, car si quelqu'un d'autre que moi, l'avait découvert, si quelqu'un était entré dans mon bureau...

- Il aurait découvert une superbe femme qui attend son mari, un peu coquinement !

- Non, Pierre, il aurait découvert Mon Animale, sous mon bureau, attendant son Maître et prête à dévorer l'inconnu qu'elle aurait pris pour un imposteur... Oui, Pierre, il aurait découvert notre secret, il aurait découvert qu'Harmony vit désormais à la maison, le plus souvent à quatre pattes, qu'Harmony est ma fidèle animale, que je possède la créature la plus sauvage qu'il soit, que chez nous, Harmony est ma créature..

Si quelqu'un était entré dans mon bureau, il l'aurait vu cette étrange créature, croupe offerte, tendue. Il aurait découvert le sexe d'Harmony mouillé, gluant, suintant de plaisir, de désir. Il aurait vu ses tétons durcis par l'attente, par le froid... Il l'aurait entendu gémir, geindre sous la violente supplice dévorante de son corps de bête lubrique aimant son Maître. Il aurait vu Harmony saliver, langue pendante, assoiffée de son Maître.

Voilà ce qu'il aurait découvert et Harmony se serait retrouvée où ?

- Paul... vous divaguez !

- Non, Pierre, je ne divague pas, je l'aime, elle m'aime. Nous avons choisi de vivre ainsi, Harmony est ma Chose, ma fidèle, mon obéissante animale. Rien ne lui plait plus que d'être à mes pieds. Je dois l'enfermer, l'attacher, il me faut parfois la punir. Je dois la tendresser. Je la fouette et elle devient la plus belle des Choses... Vous même l'avez vue, si belle, dans sa robe de cuir ? Si vous l'entendiez me supplier, si vous l'entendiez rugir...

Non, Pierre, je ne vous mens pas mais je ne peux plus laisser Harmony seule à la maison, comme une animale effrayée, elle s'enfuit pour me retrouver. Je l'ai retrouvé hier sur le siège arrière de ma voiture dans la cour de l'entreprise. Encore le collier rouge et sa laisse au cou, nue et à quatre pattes dormant en souriant sur mon pull bleu, comme rassurée.

- Mais Paul qu'avez-vous décidé, vous devez…

© His creature - 2010 [/i]

 

 

 

Par Harmony - Publié dans : Mes Nouvelles (short stories) - Communauté : Reflets de Femmes
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Samedi 15 septembre 6 15 /09 /Sep 23:25

Avec des Lundis matin comme celui là, on se priverait volontiers de week-end ...
Juste un clin d'oeil à un site que j'aime bien...  Cercle O. OUi, j'avoue aimer lire Monsieur Valmont

lundi-matin.jpg

© La photo : Photo via Kama Poojak dans Flickr.

Par Harmony - Publié dans : La Découverte - Communauté : Reflets de Femmes
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Vendredi 14 septembre 5 14 /09 /Sep 23:47

tetebaissee.jpgLorsque deux personnalités se rencontrent pour leur plaisirs mutuels...

Je me demande si la D /s heureuse était le comble de la perversité, si la soumission et la domination naissant d'une grande affirmation de soi n'est était pas moins des combles.
En s'abandonnant la soumise s'affirme dans la sérénité ?
Oui, ne pourrait-il pas être là le secret du D/s épanouissant ?
Dans la rencontre de deux personnalités particulièrement ambitieuses bien décidées à vivre une histoire hors du commun. Deux forts caractères, deux convictions, deux personnalités à la recherche du plus que...
Si le secret de cette union sans doute ombrageux, parfois incompréhensible... résidait dans le désir de deux personnes dont l'affirmation de soi est puissante (L'affirmation de soi j'entends : la capacité à exister sans crainte d'être vu et sans avoir besoin de se mettre en avant.). 
L'un décidant d'être Maître ou soumise, dans une ambition commune, l'affirmation de soi pour le plaisir de l'Autre  ? 
Les Maîtres ou les soumises dont l'égo est démesuré ne seraient-ils pas dans un denie de cette affirmation, de cette acceptation de soi ? L'égo ne serait que le miroir du refus de soi... l'égocentrique n'est pas lumineux, il est clinquant. 
Un Maître à l'égo démesuré serait lassant, voir rapidement ridicule. La soumise se niant serait en danger ?  
Le Maître sûr de lui, est imposant par cet aura particulière. La soumise humble qui vit cette affirmation de soi, dans la douceur, la paix, la sérénité en adoptant une délicate attitude vis à vis des autres et à fortiori de son Maître est épanouie et avançant non sans peine le chemin est escarpé mais avec bonheur.  Des larmes de joie coulent sur son corps fouetté. 

Par Harmony - Publié dans : La Découverte - Communauté : Soumission et appartenance
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Jeudi 13 septembre 4 13 /09 /Sep 00:22

images-copie-1.jpgCombien de Maître confonde Domination et masturbation de leur égo ?  
J'aime à dialoguer, j'aime aller lire, sur le net la vision d'autres personnes ayant un pied ou plus en BDSM...
Mais de plus en plus, je m'aperçois qu'il y a peu de réflexion et beaucoup d'exhibition... je suis déçue de voir que pour beaucoup de ceux qui s'expriment sur le net, il ne s'agit que de caresser leur égo.
Ne parlons pas de ceux qui vagabondent d'un forum à l'autre, sous divers pseudo et dont le but n'est que de se faire valoir...
Cela est dommage car, cela donne des adeptes du BDSM, une vile image. C'est à déplorer mais on ne peut rien y faire... que d'essayer de les fuir, de les ignorer. Mais pas facile, tant ils tentent de faire loi. 
On ne peut condamner la littérature parce qu'il y a de mauvais livres... 
Donc j'espère que ceux qui découvrirait le BDSM par ces conversations dogmatiques continueront à explorer pour découvrir ce chemin plus beaux, plus voilés où l'appartenance et la domination font place à des liens humains exceptionnels. 
[Harmony, se] Je me raconte ici simplement, sans savoir si c'est le bon chemin mais je raconte mon chemin, mes doutes, mes joies, mes coups de coeur, mes coups de gueule... mes rencontres, plutôt heureuses.
Oui, oui même celle avec ....,  elle m'a apprise des choses importantes : ne jamais renier ses convictions, tenir bon sur le socle de l'essentiel et ne jamais perdre confiance en soi. 
Aujourd'hui, oui, je sais refuser le dialogue, je sais ne pas répondre à la provocation débile ou méchante parfois les deux de maîtres (oui m) philosophe de machine à café...J'avoue — mais vous le savez — avoir plus de respects pour les Libertins avoués — cher ami Libertin — vous vous reconnaissez, vous me manquez ! — que ces pseudos. 
Merci Maître, d'être de ceux qui ne confondent pas égo-baudruche et Domination.
A l'instar du magazine Monsieur, je trinque à la survie des derniers des Dandys dans l'âme, des gentlemens-voyous, de ceux qui chahutent avec panache.
La perversité bienveillante cela est un art que bien peu parviendront à maîtriser...
La violendresse, nécessaire pour tendresser la femme qui se pose à leur pieds bien peu la posséde, alors oui, que soit salué ce LUI qui chaque jour enferme la femme, et dompte l'animale. 

En attendant, pour preuve qu'ils ne sont pas mort les dandys... saluons le défilé de Jean Paul Gaultier, vous avez dit dandys et femmes à vos pieds ? 

 

Défilé 2012 : http://www.jeanpaulgaultier.com/brand/fr#page-brand/0fb82ad697466d6dd6d7697456ffb7408688db6b


Par Harmony - Publié dans : La Découverte
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Vendredi 7 septembre 5 07 /09 /Sep 17:47

the eternal and the transitory Photo Pavel KiselevEst-il si simple d'oser lorsque l'on appartient. Est-il si simple d'oser lorsque l'on appartient ? Que se passe-t-il lorsqu'IL dit : tu vas sortir de l'ascenseur sans ta robe ? Suffirait-il que son regard vous dise : tu peux le faire, tu dois le faire ? 
Alors qu'il y a quelques mois, je me "cachais " dans de somptueux tissus, est-il possible que pour LUI, je porte ces robes impudiques dont IL peut ouvrir à loisir la longue série de boutons ? 
Et comment pouvais-je imaginer que j'aimerai sentir sa main venir vérifier en arrivant à la gare que j'avais respecté ses désirs : string, bas et porte-jarretelle. Comment expliquer que lorsqu'IL m'embrasse de ce chaud baiser envoutant, j'aime que sa main vérifie que sa Chose mouille. 
Si je rechigne :  — Douteriez-vous de mon excitation de vous ? 
Il sourit et répond quelque chose comme cela, en me glissant la main sous le nez, pour me faire participer à la vérification.
—  Je le sais mais la confiance n'empêche pas le contrôle ! 
Est-il possible que parce que je LUI appartiens, je devienne chaque jour plus femelle, que chaque jour, mon corps décide d'oublier que je suis une femme policée, pour ne plus être que ce que je suis pour lui et par LUI : sa femelle, sa GDS, oui sa grande douce Salope, sa petite chose, son animale. 
Suffirait-il de LUI, appartenir pour que disparaisse cette retenue ?  


© Les textes appartiennent à Harmony et sont destiné à Mon LUI 

Par Harmony - Publié dans : La Découverte - Communauté : plaisirs SM
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Mardi 28 août 2 28 /08 /Août 16:12

C'est la rentrée et bien sûr, on ne peut s'empêcher de penser à l'hiver, le froid, la pluis, le vent... 



Cela évoque pour moi l'Irlande et qui dit Irlande dit pull irlandais.
Ce pull traditionnel tricoté à l'origine sur les îles d'Aran dans une laine naturelle encore très rêche m'inspire donc une séance...

Nue, il me faut enfiler ce gros pull !!! Merveilleuse séance de démangeaisons en perspective.
Sur mes tétons gonflés et durs, le pull frotte et gratte.
Je dois choisir : avoir froid ou les piqures que m'inflige la laine.
Je choisis de me blottir dans ce gros pull... mais mes seins rossisent déjà excités par les frottements. 
Mon sexe coule de plaisir. 

J'aime être nue sous mon pull irlandais. Vive l'hiver ! 

 © Ce texte avait été publié une première fois en septembre ... mais je l'aime bien pour célébrer la rentrée... hummm la laine rêche sur mes seins... toujours le même plaisir. Cela est un des bonheurs de l'hiver. 

Par Soumise B. - Publié dans : La Découverte - Communauté : Sexe Passion
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Vendredi 24 août 5 24 /08 /Août 01:10

 

image-fc-PEINTURE-de-nue.jpgJe voyage souvent : train, avion.
Maître vous vous amusez à me voir rougir lorsque je suis avec vous, alors bien sûr, vous aimez me concocter des petites bouchées de gourmandise perverse même lorsque vous êtes absent. J'espère que vous savourerez mes lignes qui vous racontent mon obéissance.
- Tu voyageras sans dentelle — nous avons pris l'habitude de nommer dentelle : les petites culottes, string et autres accessoires de lingerie qui couvre fesses et sexe — m'aviez vous dit.

C'est donc les fesses nues que je prenais le train, un petit voyage de 52 minutes... qui m'emmène vers Vous. La nudité de mon postérieur, l'absence de string sur mon sexe me laissent toujours aussi humide et troublée qu'au premier jour, je dirais même que j'ai l'impression de couler encore plus... comme si mon sexe avait pris l'habitude de dire son trouble. Je suis en route, je prends vite le métro perchée sur mes sandales en reptile chocolat pour me rendre à la gare.
Déjà, j'ai reçu vos messages et ressenti la grosse vague troublante dans le ventre.
Dans la file qui me mène au guichet où je vais acheter mon billet, je suis derrière trois hommes, des commerciaux parisiens sans doute à en juger par leur costume, certes élégant mais sans plus. Il est vrai que mon train est à 10h38 un jour de semaine, en pleine période de vacances, et déjà le soleil est étouffant, pas idéal pour voyager .
Je suis lointaine, distante déjà rêveuse à cet orgasme commandé. Car c'est bien cela que vous désirez... Vous souhaitez que je me rende — après le départ du train — dans les toilettes du wagon et que je me fasse jouir pour vous... A y repenser, mes tétons durcissent à nouveaux...
J'ai donc posé ma veste, ma bouteille d'eau et mon magazine féminin sur le siège près de la fenêtre envahissant aussi le second siège — mes voyages en train sont mes seules escapades en glossy magazine land : des bulles de futilité, j'ai failli écrire des bulles de débilité... ce jour, c'est Glamour magazine qui me fera sourire. Je suis donc prête à obéir dès que le train roulera, glissera, vrombira, vibrera.
Á l'heure, le train s'ébroue et nous quittons Paris. Un voyage de 52 minutes, pour jouir pour mon Maître. Je lui offrirai mon plaisir...
C'est assez excitée que je rejoignais les toilettes du train. Dans le TER Bourgogne, l'endroit est propre, assez spacieux... mais il est situé au milieu d'une voiture, cela semble moins isolé que dans les anciens trains où la petite pièce était dans le couloir, un peu à l'écart.
Un coup d'oeil précis et discret aux voyageurs me fait croiser le regard d'un Monsieur plus très jeune mais toujours très élégant qui me voit entrer.

- Oui, et alors ? Il n'est pas écrit sur mon front que mon Maître m'a demander de jouir pour lui dans le train...

La suite pourrait se résumer ainsi...
- Maintenant que je suis enfermée, loin du regard des voyageurs, il me suffit : d'Obéir et de me faire jouir pour Lui, offrir à mon Maître, ce plaisir volé à la morale, ce plaisir offert sans honte à mon Maître.
Je suis tremblante, frémissante, je deviens animale désirante, femelle assoiffée de désir, avide de plaisir... Mon Maître veut mon plaisir pourquoi l'en priver et plus il désire plus mon corps bouillonne. Je me découvre chaque fois de plus en plus sensuelle, sexuelle... ma chair vibre, ma chair exulte. Je découvre que mon corps répond au postulat : Plus on sollicite le corps, plus il est exigeant. Je perds la raison, mon corps envie, veut encore et encore... mais de là à accepter de jouir pour lui dans le train. Il n'y a qu'un pas à faire. Obéir !

Me voici donc dos au mur, robe remontée sous les bras, je dois contrôler mes pulsions sexuelles et atteindre lentement, sans nervosité, joliment cet état d'extase pour l'offrir à mon Maître.
Je mouille d'un peu de salive mes doigts et commence lentement à caresser mon clitoris. Il ne me faut pas longtemps pour que je sente gonfler ma « petite clef ». Ainsi masturbée, je sens mon sexe se remplir de miel, je sens rouler sur mes cuisses ma cyprine...Je sais plus où je suis, combien je temps je frotte mes doigts sur ma chair boursoufflée, excitée..

-— Maître, pour vous je me baise, pour vous je me frotte, pour vous je rage de jouir, mes doigts nerveux, deviennent fous, la mission de remplacer votre phallus les affolent. Mon corps souffle, tendu, humide, je suis si prêt de me perdre, je ne suis plus humaine, je suis à vous, rien que votre chose, votre animale. Je ne suis plus que sexe, plaisir, douleur... j'explose, je coule....Maître pour vous je jouis. Ce n'est plus du plaisir, mais de la démence, mon con en fou, en feu, hurle de plaisir.
Je jette un regard sur ma montre, nous arriverons dans 20mm, je suis restée hors du temps suspendue par vous à mon plaisir, plus de 15mm. Je me rafraichis, me recoiffe... il me faut rejoindre ma place et retrouver le calme après cette débauche effrénée qui mêla le corps et l'esprit. L'ordre de mon Maître et l'interdit moral se bousculant dans mon esprit autant que dans mon corps. Je regagne ma place, et si on lisait sur mon visage, et si on devinait dans mes yeux.

- Maître, j'ai joui pour vous, Merci Maître

  1. Si, les voyageurs devinaient je suis votre femelle dont les barrières tombent chaque jour, que je suis votre chose sexuelle, que je suis lèvres entrouvertes, cuisses offertes à mon Maître. Un sourire se colle sur mes lèvres, érotisme et perversité mêlées, je suis apaisée. C'est si doux de vous appartenir et d'obéir. 

Nul doute que le baiser que je vous offrirai vous dira le plaisir de jouir pour vous et l'émotion d'être la votre.  

 

© Ces textes sont toujours offerts à mon LUI. Et puis je les partage avec vous et par couroisie et discrétion, il se peut que les lieux choisis ne soient pas les lieux exactes... 

Par Harmony - Publié dans : La Découverte - Communauté : VIVRE TOUS SES FANTASMES
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Mercredi 22 août 3 22 /08 /Août 11:42

aeyes22c1_small.jpg J'avoue que plus j'avance et plus je doute... 
Combien d'adeptes vivent leur BDSM naturellement, comme une philosophie, comme un art de vivre ? Combien acceptent de vivre cela sans en faire plus étalage que cela n'est nécessaire.
Est-il possible que la sexualité affichée de certains adeptes ne soit qu'un masque de plus, une provocation, un faire-valoir ? En enfilant une cagoule à leur soumise, que pensent devenir certains Maître ? 
Depuis trois ans, que j'ose me promener sur les forums de dialogues BDSM, j'ai à chaque fois pu constater que les membres qui créaient ces forums avaient beaucoup d'ambitions, de désirs de faire plus, différents et librement... 
Mais force fut de constater que peu de ces forums réussissaient à faire vivre cette belle énergie !
Pourquoi ? Ceux qui disparaissent, le font soit par essouflement ou par manque de participation ou parce que les membres fondateurs ont trouvé partenaire et maintenant font leurs BDSM en privé, ils n'ont pas trouvé et abandonnent leurs quêtes, ou quittent le BDSM parce qu'ils ont vécu des histoires d'horreurs.Se peut-il que le net, en "démocratisant" le monde BDSM, le banalise, l'enlaidisse ou l'enrichisse ? Se peut-il que le BDSM y perde de l'âme, de la profondeur, de l'exigence ? 
Le monde BDSM a-t-il interet à sortir de l'ombre, à avoir pignon sur rue ? 
A l'instar de Picasso qui s'interrogeait sur le comment de la peinture : Faut-il peindre ce qu'il y a sur un visage? Ce qu'il y a dans un visage ? Ou ce qui se cache derrière un visage ?
Je me demande si le monde BDSM n'a pas à gagner d'un certain secret ?  
En se trouvant accessible si facilement, devient-il trop facilement accessible et ainsi n'y a t-il pas 
Tant de mains pour  transformer ce monde, et moins de regards pour le contempler*
Se pourrait-il qu'en nous voulant chantre du plaisir, de la trangression, de la liberté sexuelle, nous ne parvenions qu'à en faire une carnavalesque orgie ? 
Pour rester beau, le BDSM doit-il rester secret, moins accessible ? 

 

* Julien Gracq  - Photo © film de Stanley Kubrick, Eyes Wide Shut (USA - 1999)

 


Par Harmony - Publié dans : La Découverte - Communauté : VIVRE TOUS SES FANTASMES
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Dimanche 19 août 7 19 /08 /Août 22:25

"Je ne suis pas d'accord avec ce que vous dites. mais je me battrai jusqu'au bout pour que vous puissiez le dire..."

 (Amnesty International).

 

et puis souvenons-nous !


La justice selon Blaise Pascal
La justice est sujette à dispute.
La force est très reconnaissable et sans dispute.
On a pu donner la force à la justice puisque la force a contredit la justice et a dit que c’était elle qui était juste.
Et ainsi, n’ayant pu faire que ce qui fut juste fut fort, on a fait que ce qui fut fort fut juste. 
B. Pascal

 

 

Par Harmony - Publié dans : Les citations - Communauté : Reflets de Femmes
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