Mercredi 7 novembre 3 07 /11 /Nov 00:00

« Si on te pelote le sein droit, tends le gauche.  »
de Jacques Sternberg


detail-sein-femme-bic.jpg

 

© Illustration : http://bisciglia.wordpress.com/2011/03/02/galerie-photographies-miniatures-de-quelques-toiles/detail-sein-femme-bic/

Par Harmony - Publié dans : Les citations - Communauté : Reflets de Femmes
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Lundi 5 novembre 1 05 /11 /Nov 18:57

Lundi 5 novembre 2012

« Peu de perso

etude_no150-141d4.jpg

nnes réalisent que le sexe est leur seul moyen d'exprimer toutes leurs abstractions.  »

de Björk

 

© Eric Marrian 

Par Harmony - Publié dans : Les citations - Communauté : plaisirs SM
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Mardi 30 octobre 2 30 /10 /Oct 19:30

reve-1.jpgIl le fallait, je devais me reposer... je suis donc partie en vacances mais mon Maître reste seul. Rapidement loin de lui, je fis de curieux rêves. 
Je les racontais à mon Maître, car je les fis trois nuits de suite...

"Depuis trois jours je rêve un étrange reve… chaque nuit plus horrible. 
Je pense que mon inconscient dit : Mieux vivre le pire que d'être sans vous. 
 Reve de la première nuit 
 Maître, vous veniez me réveiller doucement en me murmurant à l'oreille…
- Mon bébé, tu es ma salope, mon animale et tu ne peux dormir que si je l'accepte. 
J'étais heureuse d'être ainsi éveillée par mon LUI.

- Maître, oui, en effet… mon sommeil comme ma veille est à vous.
- Tu ne vas plus dormir 
- Mais pourquoi Maître ? 
- Parce que je le désire et puis la douleur t'empêchera de dormir mon ange.
- Quelle douleur Maître ? 
- Celle -ci 
Et en posant vos lèvres sur mon téton, j'ai cru m'évanouir …vous avez mordu si fort le téton dressé.
Je pleurais…. lorsque je me suis éveillée en sursaut

Rêve de la seconde nuit 

Vous vous approchez du lit alors que je ne dormais pas… 
- Maitre, s'il vous plait vous ne me ferez pas mal ce soir… 
Vous souriez et répondez
- Tu ne dormira pas cette nuit 
- Mais Maître …
- Mon animale tu n'oublies pas que tu es à moi…
- Non, Maître je n'oublie pas
- Si tu oubliais la douleur te le rappellerai 
- Maître, je vous supplie mon sein me fait encore mal…
- Je le sais, mais tu as deux seins ?
Á peine aviez-vous dit cela, que je sentais mon second sein s'enflammer…. je ne savais pas ce qui brulait ma peau, mon téton était en feu… 
- Tu es à moi
- Oui Maître 
Á peine avais-je prononcé Maître que je brulais une seconde fois 
Ce n'était pas de la cire, trop profonde douleur, 
Incapable d'ouvrir les yeux pour comprendre, j'hurlai 
- Maîttttttttre 
- Oui, petite chose , tu auras une belle marque, la mienne. Personne ne pourra voir ton sein sans savoir que tu es mienne.
- Maître, je vais…
- Oui, tu vas t'évanouir, la brulure de ta peau sera douloureuse mais c'est le prix à payer, mon Animale et tu vas le vivre. 
- Je perdais connaissance ou plutôt je m'éveilais une main sur mon téton 


J'avais l'impression toute la journée d'avoir une blessure,  c'était étrange mon soutien gorge me gênait beaucoup. C'est troublant cette cérébralité qui fit naître cette douleur comme si j'avais vécu cette brulure. Plusieurs fois dans la journée je caressais mon sein regrettant presque de n'avoir pas de douleur, le desir grandissant.

Rêve de la troisième nuit
Je me suis endormie agitée et vous êtes venu m'éveiller. 

7268640-visage-d-39-une-horloge-antique-indiquant-pres-de-m.jpg - Ma douce, mon bébé ma salope… dors-tu ? 
- Non Maître, la douleurs sur mes tétons m'empêchent de dormir
- J'aime bien ces marques, ma douce, mon animale. 
- Sur l'un vos dents ont marqué mon sein, sur l'autre l'horrible brulure..
- Bientôt cette suppuration, sera jolie cicatrise et puis merveilleuse marque
- Oui, Maître 
- Mais je n'ai pas fini… tes nuits ne seront pas encore refuge paisible
- Maître, puis-je savoir pourquoi ces tortures nocturnes
- Je veux que tes nuits soient aussi noires que tes jours sont lumineux … 
- Maitre, je ne pourrai pas... 
- Non, tu ne pourras pas et tes jours m'appartiendront aussi… épuisée, malmenée tu est toute à moi.
Cette nuit, tu seras notre horloge 
- Notre horloge ? 
- Oui, je te fouetterai chaque heure et je te cravacherai au demi heure. Je t'embrasserai au quart d'heure. Leves-toi que je t'attache à la poutre. 

Vous avez posé des fers à mes pieds et vous m'avez suspendue par les bras à une poutre. J'étais écartelée… le dos droit et tendu…
Vous avez caressé longtemps mes seins. Vous riez en voyant mes grimaces lorsque vous touchiez mes blessures encore laides. 
Vous massiez, et vous léchiez la morsure, la brulure m'arrachant des frissons qui me parcouraient tout le corps. 
Votre main vient sur mon sexe… 
- Tu es de plus en plus jolie ma salope, regardes comme tu coules… tu souffres et tu dégoulines pour ton Maître
Je me balançais doucement aux chaînes… je n'avais plus la notion du temps… quelle heure pouvait-il être ? 
Combien de temps durerait mon supplice… ivre de mes douleurs, ivre de vous appartenir mon corps palpitait. 
Vous embrassiez, léchiez, caressiez...
- Tu as encore dix minutes 
Dix petites ou dix longues minutes pendant lesquelles vos mains exploraient tout à tour mes blessures, mon sexe coulant
Mon sein mordu affichait fièrement deux petits bleus qui n'était rien d'autres que la marques de vos deux canines… une petite croute indiquait que vous dents avait sectionné la chair et le sang avait perlé. 
Sur le second sein, sur le mamelon brun, la brulure était encore laide, noire… profonde et très douloureuse sous votre doigt qui la dessinait. 
- Tu souffres courageusement petite chose, tu es courageuse H2O tu mérites ces marques de ton Maître.
Sais-tu qu'il est minuit moins cinq ? Dans cinq minutes, tu compteras les douze coup de minuit… 
- Douze coup de... 
- Oui, petite O, douze baisers du fouet de ton Maître
- Maître..
- Tu as peur, tu vas avoir mal, je sais mais je te sais courageuse. 
- Maître 
- Ne crains pas de souffrir, ne crains pas d'hurler, de pleurer. Plus tu souffriras, plus tu hurleras, plus tu m'aimeras
- Maître, dois-je souffrir pour vous prouver que je vous aime ? 
- Non, Petite animale, je n'ai pas besoin de ta souffrance pour savoir… mais je désire tes cris, tes larmes, j'ai besoin ce ces cadeaux. Me demandes-tu de t'épargner cette souffrance ?
- Comment vous privez de ces offrandes Maître ? 
- Simplement en me demandant de ne pas te fouetter c'est facile petite chose !
- Si je vous demandais …
- Oui, si tu me demandais de ne pas te fouetter, je ne te fouetterai pas petite chose… 
- Maître, s'il vous plait 
- Oui, Petite animale…
- Reste-il assez de temps pour que je puisse vous demander…
- Il te reste deux minutes avant minuit … 
- Maître, m'offririez-vous quelques gouttes de champagne frais avant de sonner les douze coups de minuit ? 

Vous avez bu une longue gorgée de champagne frais - d'où le sortiez-vous ? et vous avez posé vos lèvres sur les miennes, m'offrant à boire un divin champagne. 
Nous avons entendu sonner minuit au clocher de l'église…
- Il est l'heure, Maître
Vous m'avez tendu le fouet, je l'ai embrassé, vous avez mis un bandeau sur mes yeux, vous avez encore une fois caressé mes seins blessés et le cuir a sifflé.
Puis lentement, d'un un soupir, se sont égrenées les heures et j'ai compté...
- un, deux, trois, quatre, cinq, six, sept, huit, neuf, dix, onze, 
Votre main semblait s'envoler à chaque fois, plus haut, plus lente…
- douze.
- Ma belle, mon bébé, mon animale, ma salope, ton dos est merveilleux.
Haletante, les larmes roulant sur mes joues j'étais muette et fière.
- je suis à vous !
- Oui, tu es à moi… 
Déjà vous aviez posé le fouet et je sentais le bout de la cravache dessiner mes courbes.
Je n'ai pas reçu la cravache dans mon rêve, ni d'autre coup de fouet mais en me réveillant des larmes me coulaient sur la joue. 

Depuis trois jours ce rêve très étrange.
L'absence comme hantise sans doute… et voilà pourquoi j'ai pensé que mon inconscient disait : Mieux le pire que sans vous. 
C'est totalement fou, quelle souffrance endurée alors que j'ai peur de souffrir et pourtant, chaque jour, je sens comme je glisse vers plus loin, avec vous pour vous, par vous.

Je désire être cette animale, esclave du plaisir de mon Maître. Merci Maître d'être ce Lui qui me comprend, qui m'accepte ainsi ambigue femme contemporaine, moderne et animale dépendante. 


© Les textes appartiennent à Harmony © illustration horloge : Minuit

Par Harmony - Publié dans : La Découverte - Communauté : Soumission et appartenance
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Dimanche 21 octobre 7 21 /10 /Oct 21:44


Je voyage souvent… dans un train ou un avion… 
Alors bien sûr parfois, je ne vérifie pas la petite trousse de toilette "l'indispensable" celle qui voyagea si facilement en train et hop qui sera parfaite dans l'avion… 
Mais au moment où je pose mon bagage à main sur le tapis, je me glace…. 
Il est trop tard, il passe dans le scanner… et lentement ressort.

- Madame ! le douanier plutôt jeune et bel homme me regarde et me demande…

pendule - Pouvons nous ouvrir votre valise ensemble, je voudrais identifier la petite masse là …
et sur l'écran du scanner je reconnais mon rosebud délicatement blotti dans mon doudou de soumise… au bout de sa petite chaîne — oui Ginger, trop peur de cette chute — je le suspends par sécurité à une de mes jarretelles. Mais là que dire ? 
- Ah oui, mon pendule ! 
- Votre quoi ? 
- Mon pendule ! je le répète fièrement en le fixant mais je me sens rougir lorsqu'il m'interroge 
- Vous prédisez l'avenir avec cela ? Montrez moi l'objet s'il vous plait ! 
- Et bien oui pourquoi ? Mais là je suis en ébullition…. je plonge ma main dans ma valisette, sors mon précieux bijoux… et ose un impertinent … Vous voulez que je vous prédise votre avenir ? 
- Non ne dites rien au sujet de mon avenir mais si vous voulez laissez moi votre numéro de téléphone. 
- Froide, hautaine, j'émets un petit pff pff, je refais ma valise et tourne les talons hauts si hauts que j'en ai le vertige…
 
© Ce texte appartient à Harmony - © Mon Rosebud Pendule de chez Rosebuds 

Par Harmony - Publié dans : La Découverte - Communauté : Reflets de Femmes
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Dimanche 21 octobre 7 21 /10 /Oct 00:50

untrait.jpgQui sommes-nous ? Y a-t-il une communauté BDSM, que signifie Maître, Dom, soumise, esclave, switch ... 
Il n'y a pas plus de fa
agenou-7009-781x1024.jpgmille BDSM, qu'il y a de famille... il y a des individus qui tentent de vivre les uns à côté des autres, les uns avec les autres... les uns pour les autres, les uns par les autres.

Plus j'avance et plus je sourie en me souvenant de mes premiers pas... je m'amuse de me souvenir de celui qui le premier me fit trouver cette place tant désirée. 
Depuis ML, je dois dire que je ne pourrai plus vivre autrement... Il m'a sans doute révélée. Grâce à lui, j'ai osé et enfin petit à petit je sais ce que je suis j'accepte de vibrer de ce qui est moi. 
Merci à celui qui me fit pousser mon premier cri d'A
nimale, folle que je fus de ... 
Sourire, hier est hier et il me fallait avancer.

Plus sûre chaque jour, de la femme que je désire être, plus certaine de ce que je respecte comme valeurs, plus convaincue de ce dont je suis capable, plus nécessitante de ce que j'ai besoin.
J'ai choisi chaque fo
la-femme-qui-montre-tout-1.jpgis d'aller plus loin, d'aller ailleurs, d'accepter de souffrir, de gifler, de casser, de partir, pour aller vers LUI. Je suis certaine qu'il n'y a qu'un LUI.

Il était clair qu'il me fallait comprendre avant que de pouvoir le rencontrer. Il me fallait admettre, éprouver, rejeter, souffrir, frémir, grandir pour savoir lorsque je le croiserai. 
Des postures acceptées, des mots qui, aujourd'hui me charment alors que je ne pouvaient les imaginer..  des désirs avoués alors que je n'osais les rêver en solitaire. 
Il y a eu des larmes et des blessures entre Epona et Harmony et pourtant ce LUI qui me tendresse et me violendre décrirait sans doute à ML, la même fragilité, la même force. Ces paradoxes qui font de la femme que LUI tient par le cou, l'animale femelle heureuse. LUI sourirait de voir ML...  Lui dirait-il que.. 
LUI dirait-il qu'elle n'a jamais dit un mot de reproche de ce que fut ML, LUI raconterait-il qu'elle s'accuse d'avoir manqué de maturité à l'encontre de cette relation première. 
LUI avouerait-il qu'il est presque heureux que sa petite chose ne fut pas assez forte pour accepter la contrainte de ML... et LUI avouerait-il qu'il ne se sent pas capable de priver Harmony d'amour... 
Lui il la torturaimera car LUI, il l'aime et se laissera aimer.  


© Les Dessins de Marie Beltrami : - 1 : La femme à genoux - 2 : dessin - 3 : La femme qui montre tout. 

Par Harmony - Publié dans : La Découverte - Communauté : Elixir d'envies
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Samedi 20 octobre 6 20 /10 /Oct 23:45

montifaud_2.jpgÉtant idéaliste, féministe et une Amoureuse de l'Amour terriblement gâtée par la gente masculine que j'approche… j'avoue avoir une vision sans doute sublimée du lien D/s.
Je parle plus souvent de D/s que de BDSM, je dirais plutôt que je suis dans une relation D/s aquarellée de perversion. 
Mon Maître est aussi pervers que je le suis et j'y vois une véritable gourmandise, nous sommes libertins au sens premier des Lumières, est-il utile d'ajouter que nous sommes romantiques et idéalistes...
Il me semble que souvent — trop souvent — les adeptes du BDSM nient la perversion dans la relation... certes la perversion de mon Maître n'est en rien comparable à la perversité maladive du malheureux pervers narcissique qui est un véritable poison pour Harmony, mais il y a une belle dose de perversion dans notre attachement. 
Il y a perversion car il y a délectation à la transgression de l'ordre moral. Mais si transgresser ne nous gène pas ce n'est pas la transgression qui nous guide. 
Il y a une perversion à vivre chaque instant et à le faire avec le plus de plaisir... savourer chaque instant. Jouir de La musique, la gastronomie, la liste serait longue. Simplement la vie dans toute sa dimension. Nous sommes des jouisseurs, à notre fronton : Carpe diem quam minimum credula postero, que nous traduit avec attention non pas par « profites du jour » mais par cueille le jour... une invitation à l'ascèse. 
Nous sommes tous les deux empreints de cette religion du bien être et de la grandeur de l'humain...
L'Homme est un animal pensant... et nous prônons l'ascèse comme idéal. Une recherche du bien être maximum et permanent. Recherchant l'harmonie de l'Homme et de son environnement. C'est notre quête du Nirvana : tantôt contemplatifs, tantôt acteurs, nous désirons à chaque instant avancer vers le bonheur, la sagesse, le salut, la vérité.
Nous ne sommes pas amoraux mais immoraux. Nous sommes dans le partage et la convergence des jouissances et de toutes les jouissances pas uniquement sexuelles bien sûr. Nous sommes des déviants, des libertins au sens où nous transgressons la morale, mais nous grandissons dans notre humanité, car nous partageons les garde-fous qui permettent de vivre ensemble... Au delà de la "morale".
Mais ne vous trompez pas, les « intellectuels » du BDSM me laissent sur ma faim tout comme les « baiseurs » sans cervelle me laissent de marbre, car sans le cerveau, l'acte sexuel est moins amusant que l'oenologie ou la gastronomie. Je déteste m'ennuyer et je préfère boire un bon coup que de tirer un mauvais coup. 
Et oui, ma retenue ne m'interdit rien, si je n'use que peu de mots crus c'est que je les aime à point, justes. Il est tellement facile d'être nue, vulgaire devant des milliers de personnes dont l'avis m'importe si peu. Je ne vois pas l’intérêt, la performance, l'exemplarité de la provocation des appelons-les Vanille. Par contre tendre à l'essentiel avec Ce LUI indispensable, être nue de masque devant cet homme me semble bien plus élevant. Elevant n'étant pas un comparatif avec mes semblable mais ce désir d'Harmonie sublimant. 
L'humain est un animal pensant et je suis cette animale cérébrée et cérébrale. Mon plus puissant organe sexuel est mon cerveau servi par mon animalité. Je suis une femme et une femelle et je vis sans honte et sans ambiguité secouée par la force de notre imagination colorée par mes instincts de femelle lubrique.
Alors oui, il y a du libertinage dans notre vision mais ce libertinage c'est celui du XVIIe qui libère des carcans et pas l'échangisme pathétique que l'on y colle trop souvent de nos jours — Le libertinage est bien plus que la " liberté utilisée à la recherche du plaisir (comme le dit Alienor un peu plus haut") mais est la philosophie du refus de l'enfermement, le refus de la morale sclérosante, c'est au sens des Lumière, le refus d'une ligne unique de conduite, c'est l'apologie de l'esprit critique. 
Le libertinage ne conduit pas seulement la destinée de notre plaisir, le libertinage c'est comme le dit son étymologie : libertinus , mot à mot l'esclave libéré... Je suis l'esclave libérée car librement enchaînée.
Il y aurait sans doute à revoir cela aussi dans la forme mais je crains d'être soporifique. 
Nous avons ailleurs du reste déjà abordé cette forme de perversion : mon plaisir à être l' Animale de Mon Maître
Je le répète cela n'est pas loi mais notre mode de fonctionnement... donc oui pour nous D /s c'est libertin, romantique et ascète parce que vivre c'est laisser vivre.

 

© Le texte appartient à Harmony 
© - Illustration provenant du livre de Marc de Montifaud de son vrai nom Marie-Amelie Quivogne de Montifaud (1880 -1913) : Entre messe et vêpres, les joyeuses nouvelles, Curiosa, nouvelles coquines et anticléricales. 

Par Harmony - Publié dans : La Découverte - Communauté : Soumission et appartenance
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Jeudi 18 octobre 4 18 /10 /Oct 15:40

7753524174_50-nuances-de-grey-d-erika-leonard-james.jpgJ'avoue que lorsque j'ai lu les premières pages du livre en anglais, je n'ai jamais imaginé que le pays qui avait publié Histoire D'O s'emflammerait en 2012, pour Cinquante nuances de Grey, une arlequinade aux couleurs fades se voulant explorant le monde du BDSM. C'est à peine si j'ose écrire BDSM tant cela ressemble à quelques grains de poivres bien peu épicés.

Une jeune femme 21 ans vierge va découvrir avec un "Maître" richissisme, beau, et "Maître". Ce jeune Maître a sans doute tout pour séduire mais on a du mal à y croire...  
Si, vous n'aviez pas oser encore pousser les portes de la bibliothèque érotique que vous vouliez lire ce genre, que vous le désiriez sulfureux et littéraire,ce n'est pas cinquante nuances de Grey que je vous encouragerai de lire... 

Harmony, la chose, l'animale, la femme toutes s'interrogent ... : quelle perte de mots, quelle perte de maux, d'imagination... quelle libération vit-on, que nous est-il arrivé, si presque 60 ans plus tard... c'est ce qui est advenude la féminité,de l'érotisme, de la sexualité... je me demande si je ne vais pas demandé au Vieux barbu tout puissant ou à l'ordure de Père Noël de m'offrir un voyage dans le temps...
Je ne peux pas croire que ce livre entrera au rayon de la littérature érotique.
Pauline, Anaïs merci de nous avoir ouvert le chemin...  

Par Harmony - Publié dans : La Découverte - Communauté : Reflets de Femmes
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Samedi 13 octobre 6 13 /10 /Oct 12:49

Non, il ne se passe rien de grave.... Juste en contemplation Harmony vit.
 Juste sentir la vie !  sub-whip-master.jpg

Par Harmony - Publié dans : La Découverte - Communauté : Soumission et appartenance
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Samedi 6 octobre 6 06 /10 /Oct 23:31

DQ Ce peut-il que l'on puisse caricaturer et classer les Maîtres en trois catégories :
- Don Quichotte
- Casanova
- Don Juan

Est-il si simple de croiser ces merveilleux, sans doute tout aussi sincères les uns et les autres mais qui, si on ne le devine pas peuvent faire souffrir...
casanova originalY aurait-il des Soumises pour Don Juan, des Soumises pour Casanova et des 
Soumises Dulcinée.  Il peut apparaître bien réducteur de trancher ainsi mais la caricature n'est-elle pas aussi un art philosophique ?
Don Juan Ce peut-il que ceux que l'on appelle parfois les protecteurs soient des Maîtres plus cananovesques portés à durer, à épanouir dans un lien non fusionnel mais de complétude que les Maîtres-séducteurs donjuanesques et plus papillonnants ? Pas moins séduisants l'un et l'autre, peut-etre un peu moins protecteurs que l'idéaliste Maître Don Quichotte...

Y aurait-il des Maîtres-désirs, des Maîtres-séduire, des Maîtres-passion... paraphrasant un séducteur peut-on dire : Y a-t-il des Maître-amant (aimant) , le Maître-play-boy et le Maître-chevalier, le Maître-passionné", le Maître-dilettante, et le Maître emflammé,pour caricaturer des Maîtres Casanova , des Maîtres-Don-Juan et des Maîtres-Don Quichotte ? 
Est-il si simple ? 
Le D/s serait-il fait de Maîtres qui sachant ce qu'ils sont et s'acceptant sont plus dans le vivre , d'un l'autre des Maîtres dans le déconstruire et la provocation des Maîtres-réglant leur compte avec quid de la vie (leur égo, leur place sociale, leurs blessures, voir les femmes) et des Maîtres qui partiraient à la conquête d'une philosophie et d'une idéale soumise ? 

Je crois que je vais observer de plus près mon LUI, mais je crois que j'ai l'ai vu roder une épée — c'était peut être un fleuret  — à la main près d'un moulin...  
Mais dites-moi qu'en pensez-vous ? 
Don Juan, Casanova ou Don Quichotte ? 
Par Harmony - Publié dans : La Découverte - Communauté : Soumission et appartenance
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Dimanche 23 septembre 7 23 /09 /Sep 17:26

gal-1029404.jpegCe soir, il m'enchante de vous présenter un peu, discrètement ce LUI, qui m'enchaîne pour libérer Harmony.

Je peux répondre qu'IL lit Harmony, que nous dialoguons de vos commentaires, que nous en discutons... parfois il bouillonne mais ce blog est ma récréation, le lieu où ma plume aide la femme à se soumettre, à se découvrir...  
Il y avait ce blog avant LUI, et Il me laisse cette vagabondance®.
Ce soir, je vais vous dire un peu plus de LUI. Vous dire qui est mon Enculamoureux®...
IL est le guide, celui qui accompagne la métamorphose d’Harmony… Telle que je la rêve. Je la rêve ainsi à partir des désirs que mon Maître a décidé de révéler en moi, ces fantaisies trop enfouies dans mon inconscient. IL a mis au jour ce que je n’osais admettre, ma soif d'être cette créature, cette animale lubrique, cette chienne aux jouissances dévastatrices.  IL possède mon esclavage de créature soumise à la lubricité.
Mon Maître s’inquiéterait-il ? Mais de quoi ? Les formes de l’appartenance d’Harmony sont multiples. Je suis habitée par le désir de retrouver sans cesse le chemin de mon abandon aux pulsions de l’Animale, et mon comportement traduit mon manque et on besoin, enfermés par l'éducation. Mon Maître ne peut dès lors s’inquiéter que d’une chose… Faire en sorte de m' imposer sans cesse l’obéissance aux instincts qu’il a décidé de libérer. M' imposer non pas l’obéissance à ses ordres, mais l’obéissance à mes instincts à moi, à ceux qui me poussent, au manque à assouvir. 

Les ordres de mon LUI, son comportement, ses choix, son attitude ne sont que les instruments de l’emprise, non ? IL ne fait qu'une chose, il désire simplement me rendre Esclave de mes désirs à moi, c’est ce qu’il désire. IL veut posséder cette appartenance à l’emprise. Je n'ai pas à lui appartenir. C’est ma quête d’esclave enchaînée à mes pulsions qui lui appartient.
Car Dieu a peut-être créé la Femme. Pour qu’elle soit ELLE-MEME…. Avec tous les instincts de l’animale et les méandres de son inconscient, de ses affects de Chose humaine, de ses expériences réussies ou non, de sa mémoire… La créature est là cachée quelque part en l'humaine Harmony.

Mon Maître a décidé de faire éclore cette créature en moi. Il a senti que j' étais cette créature. Il ne me dresse pas pour me rendre sauvage. Il me dresse pour que j' assume l’animale lubrique et pantelante en moi, la Chienne de race... la guerrière animale.
Pour que j' obéisse sans retenue à cet instinct en moi. Il veut me rendre d’une obéissance totale à cet égard… Si je m’enfuis de la cage pour aller rêver et attendre dans sa voiture, je ne désobéis pas, j' obéis aux pulsions que MON Maître a décidé de libérer. J' aurai ainsi mérité les chaines et la cravache qui me mordront en récompense de mon obéissance à la façon dont le Maître veut que j'assume mon désir d’esclave.

IL lit aimer, amour, attachement…Si c’est de sincérité des connivences fusionnelles qu’il s’agit ? Bien possible…. Attachement ? Le lien immatériel reste un lien, une chaîne qui cliquète, non ?
IL lit responsabilité, rassurer, protéger… Respecter et valoriser l’intégrité d’un être humain, apaiser après les tempêtes, tendresser, comme je le désire ?
Oh oui. La Chienne caressée, au pied de son Maître, nourrie, possédée, appaisée, violendrée. 
Le BDSM est une voie ? Ici, oui. Une fin en soi, un moyen de posséder au 1erdegré, un code pour masquer l’égoïsme des intentions de jouissance sexuelle ? Bof…. Non, pour par LUI. Seul mon désir enfoui me tient. Le révéler pour jouir de son appartenance enfin assumée à ce désir, c’est le désir de mon Maître. IL m’accomplis. Il me possède jusqu’au tréfonds de mon âme. IL a une animale parce qu'il a revélé l'animale qui dévorait les entrailles de la femme étouffée par la morale et la bienséance... 
C'est cet Homme rare mon Maître, cet homme qui comprend et offre... avant de prendre et d'exiger. 


© Cela me permets de vous faire [re] découvrir un peintre extraordinaire... la ligne et la lumière aux services de l'émoi... (J'aime beaucoup les courbes des femmes de Camille Hilaire. Peinture : Camille Hilaire : http://www.camillehilaire.fr/ 
© Les textes appartiennent à Harmony. ® Ces petits mots qu'Harmony aiment tant imaginer, inventer pour LUI. 


Par Harmony - Publié dans : La Découverte - Communauté : Soumission et appartenance
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  • : Le journal intime d'une soumise : ses doutes, ses punitions, ses tenues, ses règles, ses photos, ses blessures, ses amitiés… son cheminement délicat.

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