harmonysoumise

La sexualité —  ma soumission également — est un jeu pour des plaisirs partagés, nous M.L, mon maître et moi la vivons donc  sans contrainte ni dégoût ; nous avons l'aise et la confiance qui nous permet de savoir dire nos besoins et nos éventuelles limites. Nous n'avons, il est vrai pas instauré de contrat ou de limite car le respect et la confiance président notre relation. Mon Maître est en permanence à l'écoute et décèle dans mes mots, mes réactions, mes émotions les éventuels obstacles.

Masser, caresser, lécher, sucer... quel plaisir d'offrir à son Maître de le servir. Lui faire le don du plaisir d'une fellation...

Si l'on s'en tient à la définition de l'acte : La fellation (du latin fellatio - de fellare : sucer ) est une pratique sexuelle qui consiste à stimuler le pénis du partenaire avec la bouche, les lèvres et la langue.

Mais il y a dans l'acte, une offrande.

M.L. qui est un gourmet délicat savoure lentement ce plaisir que je ne me lasse pas de lui prodiguer et pour lequel je n'ai jamais d'impatience.

J'aime l'enjamber à genou lorsqu'il est allongé sur le dos... J'avoue avoir plaisir à câliner, mon Maître, j'aime le lécher, le goûter, le savourer... Emmener son sexe sur ma langue, l'envelopper de mes lèvres, l'inviter dans ma gorge humide et chaude d'abord sans m'aider de mes mains...

    Á genou, nue le caresser de la pointe de mes seins... mes tétons durcis par l'excitation de sentir son sexe durcir dans ma bouche. Chaque fois, c'est immanquable... il me suffit de croiser le regard de mon Maître, pour que je perde la raison, que la femme que l'on a coutume de reconnaître raisonnable, fonde et devienne un animal.   Des spasmes naissent dans mon ventre et mon sexe bouillonne. Je "dégouline" comme il dit en souriant... et dans cet état d'excitation, j'aime me consacrer à M.L.

  Etre toute à lui, à son plaisir.... toute la tendresse, la douceur, la chaleur lui offrir sur un plateau : ma bouche.

Ma passion pour le thé... j'en bois plusieurs litres par jour, me donne l'occasion de lui proposer une langue chaude et humide... je me promène délicatement sur ses fesses —  j'aime ses fesses rebondies. Je laisse ma langue, mes doigts le taquiner et je viens tendrement lui insérer un doigt dans l' anus que je fais tourner très doucement. Il savoure avec de doux gémissements. Rien ne presse, je veux que son plaisir arrive lentement, que le désir l'envahisse...

Ma langue va et vient, caresse la couronne, va rechercher la première goutte de son désir... le gland est caressé, chouchouté... effleuré, léchouillé.

Je le regarde souvent, il est beau, souriant lorsqu'il surf sur son désir à l'affut du plaisir... ses yeux m'accusent, me disent...

- C'est bon, et je sais que tu aimes cela... continues, prends ton temps. Tu es ma soumise et tu sais me faire plaisir.

Alors mon plaisir redouble, je tripote, touche, manipule le "frein ",  cette partie si sensible du sexe masculin, le petit "filet" qui accroche le prépuce au gland et je me fais douce, câline, féline, ronronnante.

Son sexe est grand, dure et humide, maintenant il m'aide à choisir comment poursuivre : sa main dans mes cheveux douce mais ferme, me dit qu'il est temps que je j'avale, l'engloutisse loin au fond de ma gorge... son sexe, que j'aime nommer bâton de jade, veut aller loin dans ma gorge... il force un peu ma tête sur son sexe et je sais ce qu'il veut...

Souvent, je lève les yeux vers lui et lui offre un sourire gourmand. Maintenant, prendre mon temps, redoubler d'attention, de douceur... pour faire jaillir son plaisir. Attendre, entendre son plaisir monter,   prendre mon temps, me caresser le clitoris d'une main et faire monter mon désir avec le sien.... remplir ma bouche de salive, envahir son sexe de cette liqueur preuve de mon plaisir... et ne plus rien calculer, se lâcher... faire valser, jazzer, danser, de ma langue le sexe de mon Maître.

Je le sens, il est secoué de quelques vibratos, il va venir, il vient,  il  retire son sexe de ma bouche et asperge de son premier jet de foutre mes joues et offre  le second jet à mes lèvres ouvertes.

Harmonieusement dans un râle merveilleux , nous brûlons.

 

 

 

Enculée à un dîner mondain... (suite) Dimanche 14 Mars

Amusante citation pour une journée d'élection

 

Aujourd'hui, on peut dire "bite" et "enculé" même au cours d'un dîner mondain, mais on ne peut plus dire "prolétaire" ou "lutte des classes".
Jean-François Kahn

  Vendredi 12 Mars 2010

Je vais de découvrir un florilège merveilleux d'érotisme... Sans doute certain ne l'accepterait pas au firmament de la littérature BDSM, mais moi je m'en suis beaucoup amusée...

Ne dites pas, mais dites de Pierre Louys dans son Manuel de civilité pour les petites filles à l'usage des maisons d'éducation (1926)

 

Ne dites pas : "Mon con"

Dites : "Mon cœur"

Ne dites pas : "J'ai envie de baiser"

Dites : "Je suis nerveuse"

Ne dites pas : "Quand j'aurai du poil au cul"

Dites : "Quand je serais grande"

Ne dites pas : "J'aime mieux la langue que la queue"

Dites : "Je n'aime que les plaisirs délicats"

Ne dites pas : "Sa pine est trop grosse pour ma bouche"

Dites : "Je me sens bien petite quand je cause avec lui"

Ne dites pas : "Il bande comme un cheval"

Dites : "C'est un homme accompli"

Voici quelques uns de Ne dites pas... J'aime cet érotique humour. 

 

  Vous avez sans doute compris que j’étais beaucoup moins prolixe que soumise B, le silence m’étant plus confortable. Pourtant je voulais dire publiquement combien cette rencontre a été belle. N’ayant pas son talent, je me contenterai de donner quelques images que j’ai aimées. Conservant beaucoup d’autres souvenirs dans le secret de nos mémoires partagées.
Quand le regard de soumise B, timide et impressionné, croisa le mien, je devinais une femme que je connaissais déjà si bien. Arborant fièrement son collier, je compris immédiatement qu’elle serait ma soumise. Qu’il ne pouvait en être autrement.
 Quelle prétention de Maître me direz vous. Soumise B aurait pu fuir, n’être pas attirée. Mais sans doute notre complicité préalable et son sourire me donnaient cette assurance.
Lorsqu’elle blottit son visage dans mon cou, je n’eus qu’à poser ma main sur sa joue, délicatement, pour lui dire que je la voulais mienne. Les mots furent inutiles. Nous avions tout deux compris. Ce silence fut merveilleux. D’intensité et de promesses.

La suite fut si simple. La parole était naturelle et facile. Nous savions tout deux pourquoi nous étions ensemble ici et maintenant.

Plus tard, le premier bouton de son chemisier que j’ai ouvert provoqua un délicieux trouble de soumise B. Les autres boutons furent ouverts lentement. Je dégustais son émotion que trahissaient ses tétons fiers eux aussi de si bien désirer.

La remise de son cadeau fût un superbe ballet. Soumise B m’avait promis sa virginité anale. Je me devais d’honorer cette offrande par un cadeau à la mesure de cette promesse. Lorsqu’elle fut nue et me présenta sa croupe, je fis glisser le crin de sa future queue le long de son dos. Je devinais ses interrogations. Je me jouais d’elle en tardant de m’approcher d’entre ses jambes.
Quand le plug lourd d’acier froid entra en contact avec son abricot coulant de désir je crois qu’elle a commencé à soupçonner ce qui allait lui arriver. Maintenant il était temps. Il ne fallait plus tarder pour présenter l’olisbos de fer à son anus.
J’ai senti soumise B tressaillir. Toute à ses sensations, ma soumise venait de comprendre. Son corps avait des difficultés à s’ouvrir à cet objet un peu gros et puis insensiblement j’ai vu soumise B se cambrer, reculer pour forcer son cul. S’ouvrir.
Le moment ou la queue de ma jument fut en place restera inoubliable. L'émotion de soumise B était si forte, si belle que les mots manquent pour transmettre le plaisir qu’elle m’a ainsi donné.
Je terminerai en disant l’immense honneur que soumise B m’a fait en se donnant ainsi entièrement à moi. Sa confiance m’engage à la guider fermement mais aussi tendrement sur le chemin de la soumission.
Sa volonté de progresser comme sa propre exigence lui permettront de grandir et de s’affranchir des murs qu’elle croit insurmontable. Soumise B a toute les qualités pour devenir une grande et belle soumise.
Notre voyage n’a fait que débuter d’une bien belle manière lors de cette première fois. Il s’annonce riche et sensuel.

M.L.

Vendredi 5 mars 2010

Qu'est-ce qu'un baiser ? Ce n'est autre chose que le véritable effet du désir de puiser dans l'objet qu'on aime.
  [Giacomo Casanova]  - Extrait de Histoire de ma vie