Mardi 6 avril 2 06 /04 /Avr 00:11

L'informatique, la virtualité, le contact via la machine sont si présents que cela m'inspire parfois. 
Je vous livre un senryu que j'offre à M.L. J'aime penser que je pourrais faire plaisir à mon Maître mais je lui pose la question... 

Pourrais-je  ? 

Spamer vos pixels

Booster votre libido

Déboguer vos sens.

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Par Soumise B. - Publié dans : Poésie et senryus - Communauté : salope soumise
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Lundi 5 avril 1 05 /04 /Avr 01:14

Lundi 5 avril 2010 

Je n'aime rien tant que la contradiction entre un visage angélique et un corps de salope.

[Frédéric Beigbeder]

Par Soumise B. - Publié dans : Les citations - Communauté : salope soumise
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Samedi 3 avril 6 03 /04 /Avr 10:46

arbre-zenSamedi 3 avril 2010 

Vous me connaissez, j'aime dompter ma plume, savourant quotidiennement  l'exercice difficile du senryu. Chaque jour, je tente l'impossible, le minimalisme verbal... étonnant challenge en ces temps où  le verbiage est plus loué que l'action. Mais qu'importe l'air du temps, il ne m'importe.  Bien sûr, plume encore malhabile,  encore trop volatile, je babille et vous libre mes hésitations.

 

Votre soumise 

Servir pour grandir

bondée, frappée, dressée, liée,

chérie ennoblie.  

 

Emotions ambigues

Cuir, peau, latex, eau

déchaînent [des chaînes] frayeurs, peur, pleurs 

puis frissons, passions.  

 

Par Soumise B. - Publié dans : Poésie et senryus - Communauté : Elixir d'envies
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Jeudi 1 avril 4 01 /04 /Avr 18:12

Mon Maître est incroyablement convainquant, merveilleusement troublant, enfin je suppose que chaque soumise dit cela de son Maître... c'est sans doute le secret de l'alchimie, le pouvoir de la magie d'une relation D/s heureuse.

georges-rochegrosse-esclave-lion.jpgChaque fois mon maître me propose de faire un pas de plus, un pas plus loin, il m'apparait comme une limite que je ne pourrais pas dépasser, je m'imagine que je ne pourrais pas franchir le "mur" et toujours avec la même volupté, je dépasse les obstacles et découvre un monde de plaisir où j'aime me laisser emporter.

Mon Maître l'explique ainsi : Je n'ai pas à vous contraindre, mais simplement - parce que c'est véritablement facile - vous prendre par la main ou les mots et vous menez où nos plaisirs seront plus grands, plus différents en route vers l'Extraordinaire.

Je le suis et obéis librement...  en femme libre je me couche  à ses pieds — au sens figuré et au sens propre — pour me laisser aller aux pires plaisirs. Son imagination est esthète : il créé pour nos rencontres — nous ne vivons pas ensemble — des ambiances où nous n'avons qu'à nous laisser porter. Toujours assez longue au moins 24 heures voir plus, car nous prenons notre temps, temps d'oublier la vie vanille, le bruit, les contingences... nous aimons dîner, déjeuner... ne sommes-nous pas ce que nous mangeons ?

  Nous passons de longs moments à discuter de tout : politique, philosophie, musique, art, nos goûts se croisent, s'harmonisent se complétent ou s'opposent mais dans un climat de tolérance maximale.  c'est ainsi que lentement, nous sombrons dans le délicat stupre. Je l'ai déjà dit, il n'y a pas de limite dite, pas de check-list... mon maître se fie à son feeling et à son sens de l'observation. J'avoue qu'il me bluffe souvent si pas toujours. Il remarque chaque sourcillement, petite grimace, chaque tension, chaque réaction, de ma part. Il écoute chaque mot, il connait mes expressions, mes hésitations... il s'amuse à me voir tergiverser discrètement l'air de rien. Rien ne lui échappe, il veille en Maître. Mais ne vous trompez pas, M.L n'est pas un tendre contemplatif seulement, il exige et fermement.

Que je le retrouve à la station la plus mouvementée, à l'heure de sortie des bureaux, entièrement nue sous mon manteau... j'ai obtenu le droit de porter des bas car je considère qu'une femme ne peut pas être jambes nue dehors. Il a accepté, mais je n'ai droit qu'aux bas et au manteau. Lorsqu'il a donné la consigne, j'ai cru que je devais refuser. Plus j'y réfléchissais, et plus je me disais :

- c'est impossible, non , je ne le pourrais pas.

Mais mon Maître  n'exige* jamais, il propose... alors je n'avais qu'à essayer.  Mon Maître ne me menace pas de punition, j'ai une horreur de l'idée de la punition... elle est pour moi la marque flagrante de mon échec à servir mon Maitre comme il le souhaite. La punition est un supplice. Je suis déjà punie si je mérite une punition. Mon Maître est juste et il ne recule jamais à me punir si il le doit.

Je crois que l'attitude de mon Maître est la plus adaptée à ma soumission, je souhaite lui plaire, le servir, lui donner du plaisir... pas besoin de chercher rma faute, si, il a envie de me lier, de me voir à ses pieds, il n'a qu'à évoquer son  bon plaisir... je suis là pour le servir. Mais comprenez bien M.L. n'est pas un enfant gâté capricieux... c'est un Maître respectueux et à l'écoute de sa soumise.  La soumise fait le Maître et vice et versa.

  Il était six heures à la Défense, lorsque M.L.  arriva. Il me vit enveloppée dans mon manteau, il me serra contre lui. Il suffisait qu'il me regarde et il su que j'étais totalement nue sous mon manteau.

nue-sous le manteau Je m'accrochais à son bras, il souriait  mesurant mon embarras et mon excitation... il marchait lentement, savourant mon plaisir : l'air qui se glissait sous mon manteau, la doublure de satin qui me caressait le corps,  la délicieuse sensation de l'interdit... j'avais un plaisir fabuleux à être nue  au bras de mon Maître, sur cette esplanade grouillante d'hommes d'affaires en costume — ils ressemblaient beaucoup à M.L. mais eux n'avaient pas une femme nue à leur bras. Nous arrivâmes doucement à l'appartement, il nous fallait prendre l'ascenseur et aller jusqu'au 10e étage. Dans la cabine,  M.L. ne dit rien mais ouvra les boutons du manteau pour me découvrir totalement nue. Il glissa sa main sur mon téton qu'il pinça très fort...

- Vous êtes ma merveilleuse soumise B.

Ce qui arriva après.... je vous le laisse imaginer ou peut-être viendrais-je vous le dire une autre fois, si vous me le demandez gentiment ?

  * Je le sais capable d'exiger mais je pense qu'il adopte et adapte son attitude face à la soumise que je suis.

© Les textes de ce blog appartiennent à soumise B et à M.L. - Soyez aimable de ne pas vous les approprier sans autorisation.

Par Soumise B. - Publié dans : La Découverte - Communauté : REALISEZ ENFIN VOS FANTASMES!.
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Mercredi 31 mars 3 31 /03 /Mars 00:13

ange-noir.jpgCe soir, j'aimerai poser la question de l'absence, de la distance. Conceptuellement j'ai les réponses, mais concrètement comment fait-on ?

Lorsque Maître et soumise ne vivent pas ensemble, pire ne vivent pas dans la même ville... comment vivre au quotidien l'absence, la distance ? Lorsque deux êtres humains qui aspirent à l'harmonie, deux êtres pour qui il est si simple d'être ensemble Maître et soumise, pour qui il est normal pour l'une de servir pour l'autre de protéger, d'accompagner, de faire grandir ... comment ces deux êtres vont-ils vivre, accepter cette distance, cette absence ?

Sans doute, leurs jours se rempliront de leurs multiples occupations,  mais en proie à quel tourment leurs esprits seront-ils ?

Par Soumise B. - Publié dans : La Découverte - Communauté : Elixir d'envies
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Mercredi 31 mars 3 31 /03 /Mars 00:10

Mercredi 31 mars

Le sang se lave avec des larmes et non avec du sang.
[Victor Hugo]

Par Soumise B. - Publié dans : Les citations - Communauté : VIVRE TOUS SES FANTASMES
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Dimanche 28 mars 7 28 /03 /Mars 23:58
J'aime à décrire au moyen de ces petits poèmes à la japonaise, mes sensations. J'aime offrir à mon Maître et par la même voix à vous lecteurs ces senryus, condensés d'émotions. 

Oser apprendre

Oser la découverte

du désir de jouir

 

Avec ce senryu, je voulais dire en résumé, la soumission.. Merci d'apprécier mes balbutiements poétiques. Mon Maître l'a apprécié il en a dit : J'y lis le désir, le chemin de pudeurs vaincues, la découverte d'autres plaisirs. Je l'aime beaucoup.


Et vous qu'y lisez-vous ? 

 

 
Par Soumise B. - Publié dans : Poésie et senryus - Communauté : LES PORTES DU PARADIS
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Dimanche 28 mars 7 28 /03 /Mars 16:51

Loin de M.L. pour cette soirée, je ne pouvais ni lui appartenir, ni communiquer virtuellement... souhaitant cependant lui offrir ma soirée,  je décidais de lui offrir la Toupie de Chardin.

Chardin-latoupie.jpgLes musées nationaux ont la bonne idée de reproduire bijoux ou accessoires figurant dans des tableaux de Maître, c'est le cas d'une petite toupie de bois qui figure dans le tableau de Chardin... Cette petite toupie d'environ  5 cm est de très belle facture et son équilibre, la rend merveilleusement tournante mais ce soir, je lui ai trouvé une autre fonction...

Je me l'installais dans l'anus comme je l'aurais fait avec un plug. Mais cette petite toupie est beaucoup plus délicate et il me plait ce jeu artistico-érotique.

Il était donc 18h45, lorsque mon cul enlaçait le petit jouet. Je le porterais toute la soirée, devant me rendre à un diner chez des amis vanille sans M.L. Je sentais le petit objet me caresser le cul et mes sphincters se contractaient autour du manche de la dite toupie. oh, délicieux massages que je m'accordais.... et ce fut ainsi toute la soirée.

toupie
Maître, vous n'étiez donc jamais loin de mes pensées. Ce petit jouet taquinait mon bouton de rose comme vous aimez le faire si souvent. Je sentais la petite toupie dans mon cul et cela m'excitait. Je me sentais doucement m'humidifier. Aux prises avec le désir de sentir vos mains, votre langue, vos doigts... tout me rappelait à vous, de vous. Il me fut si doux de me taire et de voler vers vous. Vous étiez là, je faisais danser l'anneau d'O, fièrement autour de mon annulaire. Mes amis devaient être bien loin de savoir ce qui me faisait sourire, lorsque je me dandinais sur la chaise en bois dur — j'avais volontairement choisi le toupie2 siège le moins confortable, celui qui m'enfoncerait le petit objet le plus sévèrement dans mon fondement.

Il m'aurait suffit de bien peu, pour que je parvienne à hurler de plaisir... J'ai aimé vous offrir la toupie de Chardin, cher M.L. Il me fut doux de sentir la petite hampe dans mon tréfonds. Que j'aimais vous imaginer dans mon jardin secret à  jouer de ce petit instrument. Je devinais votre sourire... j'étais bien. Je vous imaginais près de moi, vous savez combien, je me sens plus grande lorsque je suis près de vous. Rien ne me semble impossible, rien ne me semble difficile.

 

Par Soumise B. - Publié dans : La Découverte - Communauté : VIVRE TOUS SES FANTASMES
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Vendredi 26 mars 5 26 /03 /Mars 23:22

Senryu de nuit

 

L'animale au sol

Laissée, abandonnée dort

Main mâle protège.

 

 

 

Par Soumise B. - Publié dans : Poésie et senryus - Communauté : Douceur et partage
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Vendredi 26 mars 5 26 /03 /Mars 22:41

Voilà que j'ai craqué, soumise débutante, j'ai fait un premier caprice...

Ce soir là, je doutais, je craignais, je balbutiais dans ma soumission...

M.L  ne pouvait me joindre son emploi du temps ne lui permettait pas, j'attendais tendue son retour... toujours au prise avec le doute.

Quel chemin empruntais-je ? 

Et si je n'étais qu'un jouet ? 

  Autant de questions ridicules, que chaque soumise doit se poser un jour , je suppose, mais auxquelles il ne faut pas tenter de répondre dans ces instants de doute cruel.

  Insensée, fatiguée, isolée, j'envoie un émail... stupide

- Je ne reviendrais plus ce soir.

Le lendemain, j'apprendrais que 5mm plus tard, M.L. rentrait et se connectait pour me retrouver malgré l'heure tardive et la fatigue.

Quelle idiote, j'avais été ! Bien sûr, je suppliais M.L. de me punir afin qu'il oublie et me pardonne mon caprice.  M.L. magnanime , généreux acceptait de me punir et ne revint pas sur ce caprice.

La punition était simple, juste.

onde.jpgA genou, face à M.L, main tenant mes chevilles, regard suppliant M.L. de me punir pour que j'expurge cette faute.

J'allais recevoir une gifle. Une seule gifle sans désir de violence seulement la nécessité de faire justice. J'avais été soumise capricieuse  alors que M.L. ne manque de me choyer, de m' aimer, de me gâter... Le regard clair de M.L. me disait son regret de cette gifle mais son obligation de la donner.

Punie, je pouvais me réfugier dans ses bras, sûre que ma faute était pardonnée.

Le lendemain, j'écrivais ce senryu en souvenir de cette gifle.

Caprice osé 

Malaise muet, folies

Gifle saine cure. 


Qu'il est doux d'avoir un maître tendre, aimant, juste et ferme. 

 

 © Les textes de ce blog appartiennent à soumise B et à M.L. - Soyez aimable de ne pas vous les approprier sans autorisation.

 

 

Par Soumise B. - Publié dans : Les règles, les punitions et les Plaisirs - Communauté : Douceur et partage
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