harmonysoumise

Un Maître est-il un surhomme ? 

Sans doute est-il un homme sûr de lui et un homme sûr.
Un Maître, mon Maître  — cet homme capable de me dominer — doit m'être supérieur en tout. Je dois l'admirer, le vénérer, l'adorer, l'aimer, le respecter, le désirer...
En résumant simplement mon Maître est forcément beau* mais pas seulement physiquement, il doit posséder une belle âme. Il est donc intelligent, d'une noblesse morale et d'une hauteur spirituelle à toute épreuve. 
Un gentilhomme des temps modernes, un gentleman en 2010. Il se distingue par ses qualités personnelles et n'a pas besoin de se prévaloir de quartier de noblesse autre que celle du cœur et de l'âme.

Je ne vous ai encore peu parlé de celui que j'adore et que je sers. 
Je vous ai dis qu'il ressemblait à M.L. Cela ne vous étonne pas, j'ai besoin d'un homme qui me domine, me fasse réagir intellectuellement. Alors Maître pense, lit, réfléchit, écoute des musiques, s'engage politiquement… Maître est exigeant traquant le non-sens, l'illogisme, l'injustice, le manque de cohérence, l'irrespect, l'absence d'engagement. Maître est exigeant, sévère mais tendre et juste… Maître prend toutes les responsabilités… Pour lui, les rôles sont clairs : la soumise se donne et le Maître endosse la responsabilité , l'engagement… Il se doit de comprendre, d'accompagner, de guider. Si il y a crise, échec, Maître dit que ce n'est que la faute du Maître. Mon Maître est en homme sûr de lui  — sans arrogance — et en qui l'on peut avoir confiance. Il est ferme, rigoureux, exigeant, avec les autres autant qu'avec lui même. Alors, parfois de l'extérieur on pourrait le juger sévère... mais ne vous y trompez pas, il n'est pas sévère il est juste. Il explique, il demande — il ne demande rien qui ne soit inacceptable** — donc il exige.

Mon Maître me gâte, m'entretient oui je suis dépendante... j'ai oublié la notion d'indépendance, j'accepte de ne pas me suffire. 

Mais Maitre est aimant, tendre, drôle... 

* beau : la  légendaire beauté intérieure celle qui fait rayonner, resplendir.
** Inacceptable : rien ne m'est demandé qui ne soit accessible au moment T où il demande. Ce qui est inacceptable aujourd'hui, peut ne plus l'être demain... il est à l'écoute, il pousse vers plus mais jamais vers l'impossible... 

© les textes appartiennent à Harmonysoumise - Ne les reproduisez pas sans son autorisation.

Le tableau : L'homme de Léonard de Vinci.  

Il y a deux mois aujourd'hui, qu'un lecteur particulier du blog (harmonysoumise.erog.fr) — Maître Do — acceptait d'être le Maître d'Harmonysoumise. 

Assez mal en point oscillant entre larmes et déceptions… elle venait de quitter Maître M.L, un maître avec qui, elle avait une relation très particulière qui lui faisait croire qu'il serait l'unique Maître possible. Les raisons qui l'amenèrent à quitter M.L. et par là à vivre sa première blessure de soumise ne regardent qu'elle, M.L. et Maître Do. En résumant, elle pourrait dire que la distance, le manque de rencontre, et un engagement distinct furent à l'origine de cette rupture. Maître M.L. ne voulait pas que cette relation soit une relation d'Amour… et là, ce fut folie pour harmonie que d'avoir tenté de poursuivre sans ce qu'elle sait être aujourd'hui le postulat indispensable à la construction de cette relation particulière. Donc, cela n'étonnera personne lorsqu'elle dira que la règle N°1 de sa relation D/s avec Maître Do est l'Amour. 

Harmony n'est pas une jeune femme mais une soumise novice. Il y a, à peine un peu plus d'un an, à l'occasion d'une rencontre "Vanille" que la possibilité de vivre soumise lui fut révélée. 
Elle se décida en septembre 2009, à ouvrir un blog : harmonysoumise.erog.fr où elle raconterait son cheminement, sa naissance à la soumission, sa découverte, ses doutes, ses interrogations, ses rêves , ses fantaisies… 
Maitre A fut son invention pour raconter son parcours… alors naturellement Harmonysoumise devint soumise B pour raconter cette hypothétique et imaginative relation… 

Les premiers textes furent maladroits — sans doute le sont-ils toujours un peu — mais harmonie soumise devenue soumise b fut dès le début convaincue que le naturel, la sincérité, la simplicité devait être les qualités de ce dialogue qu'elle — je — choisissais d'instaurer avec mes lecteurs. 
J'avoue que ce fut échanges, rencontres, dialogues et très souvent harmonieux, je crois avoir eu à supprimer trois messages injurieux pour moi même et pour les femmes en général, c'est cette seconde raison qui m'a fait ne pas les autoriser .
C'est vous dire combien, il y a rencontre… Il y a aussi ceux qui m'écrivent sur mon adresse et dont je respecte le choix de rester anonyme. 
Il furent nombreux ses fidèles lecteurs, lectrices à assurer Harmony de leur présence.. alors qu'elle "menaçait" de devenir libertine. 

Comme j'avais rencontré M.L. sur ce blog, c'est aussi sur ce médium qu'il me fut permis de rencontrer Maître DO, il y a plus de deux mois.
Je célèbre ici notre relation D/s donc la date à laquelle Maître Do acceptait de devenir le Maître d'harmonysoumise qu'il rebaptisait Gaman car il sait harmonie passionnée de Japon (Patience, tolérance, endurance sont la traduction du mot Gaman, un état d'âme particulièrement japonais).
Maître Do est un Maître étonnamment charismatique et hors du commun. Il réfute les modes-d'emploi et veut créer avec, pour sa soumise un environnement particulier, fait et imaginé que pour eux. 
Maître Do, ne débaptisa pas Harmonysoumise mais lui ajouta Gaman... elle était harmonysoumise elle devenait harmonysoumise - Gaman pour Maître Do. Seul Maître Do, la nomme Gaman. 
Vous vous demandez sans doute pourquoi, je parle tantôt à la première personne usant de "je" pour raconter, tantôt à la troisième personne... simplement parce que harmonysoumise est parfois plus audacieuse que la femme que je suis. Elle prend les devants, elle s'abandonne plus vite et sans retenue à Maître Do.

La relation née, il y a deux mois, le 20 juillet s'est installée sans contrat*, à peine quelques articles mémorisés... 

- Article 1 : Amour

- Article 2 : Liberté

- Article 3 : Engagement

- Article 4 : Respect

- Article 5 : Maître omniprésent à toujours le dernier mot.

* Sans contrat , et en renouvelant chaque matin, mes voeux d'appartenir à Maître DO... un petit message, suit mon bonjour, confirmant à Maître Do, que j'accepte encore et encore quotidiennement d'être sa chose. Son objet, sa soumise. 
Maître Do, voulait que je porte chaque jour sa marque, la preuve de mon appartenance, l'aveu discret de ma soumission. Nous avons donc choisi que je serais "torquata'' que je porterais un torque, symbole celte pour dire que je suis soumise. Mon torque est en argent, sobre... beauté froide et discrète. J'en ai reçu un qui est maintenant le symbole de ma renaissance. Maître Do dit qu'il est le symbole parfait de l'austérité dépouillée de la soumission. Le torque symbole de ma nature révélée.
Je redis chaque jour mon libre consentement, et je passe le torque à mon cou. Depuis deux mois, c'est ainsi chaque jour, depuis deux mois seulement, deux mois déjà ? Étonnament cela me parait bien plus long. Il me semble que Maître DO était toujours là, veillant, attendant, accompagnant, guidant, ordonnant, aimant. 
Aujourd'hui, le calendrier parle. Il y a deux mois que je suis la chose de Maître Do, sa soumise. Deux mois que nous nous aimons.
Mais aujourd'hui, nous avons fait la preuve de la relativité... et comme le dit la loi physique : la présence de matière modifie la géométrie de l'espace-temps. 

© ces textes sont ceux d'harmonysoumise-Gaman pour Maître Do. Ne les utilisez pas sans avoir obtenue son autorisation... 

Loin de mon Maître, les mots restent souvent le seul lien palpable... mon filet de secours, ma barre de sécurité m'empêchant de plonger dans le vide.
Des mots virtuels sur le clavier, à peine écrits qu'ils s'envolent vers lui, connection informatique immédiate. Je ne suis presque jamais seule, il est presque toujours connecté et pourtant...

Je rêve d'ouvrir une boite postale... chaque matin, attendre l'heure d'ouvrir cette boite à secrets. Découvrir l'enveloppe...
Aura-t-il pris le temps de choisir un timbre... aura-t-il posté la précieuse missive d'une ville où nous sommes aimés ?  

Il me plait à imaginer que je sentirai son parfum sur le papier... Sa main chaude ayant déposé des effluves que je reconnaitrais. 

Il est vrai que l'attente du facteur avait un "je ne sais quoi de terriblement cruelle et pourtant si émouvante n'était-elle pas ? 

      © Publicité de Saatchi & Saatchi pour l'Australian Post.
      If you really want to touch someone, send them a letter. 

Il n'y a point de passion plus égoïste que celle de la luxure

La marquis de Sade, le divin marquis. 

C'est comme un coup qu'on reçoit là, pan ! dans le creux de l'estomac. très curieux le coup de foudre ! 

Alphonse Allais