Jeudi 1 avril
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18:12
Mon Maître est incroyablement convainquant, merveilleusement troublant, enfin je suppose que chaque soumise dit cela de son Maître... c'est sans doute le secret de l'alchimie, le pouvoir de la
magie d'une relation D/s heureuse.
Chaque fois mon maître me propose de faire un pas de plus, un pas plus loin, il m'apparait comme une
limite que je ne pourrais pas dépasser, je m'imagine que je ne pourrais pas franchir le "mur" et toujours avec la même volupté, je dépasse les obstacles et découvre un monde de plaisir où j'aime
me laisser emporter.
Mon Maître l'explique ainsi : Je n'ai pas à vous contraindre, mais simplement - parce que c'est véritablement facile - vous prendre par la main ou les mots et vous menez
où nos plaisirs seront plus grands, plus différents en route vers l'Extraordinaire.
Je le suis et obéis librement... en femme libre je me couche à ses pieds — au sens figuré et au sens propre — pour me laisser aller aux pires plaisirs. Son imagination est esthète :
il créé pour nos rencontres — nous ne vivons pas ensemble — des ambiances où nous n'avons qu'à nous laisser porter. Toujours assez longue au moins 24 heures voir plus, car nous prenons notre
temps, temps d'oublier la vie vanille, le bruit, les contingences... nous aimons dîner, déjeuner... ne sommes-nous pas ce que nous mangeons ?
Nous passons de longs moments à discuter de tout : politique, philosophie, musique, art, nos goûts se croisent, s'harmonisent se complétent ou s'opposent mais dans un climat de tolérance
maximale. c'est ainsi que lentement, nous sombrons dans le délicat stupre. Je l'ai déjà dit, il n'y a pas de limite dite, pas de check-list... mon maître se fie à son feeling et à son sens
de l'observation. J'avoue qu'il me bluffe souvent si pas toujours. Il remarque chaque sourcillement, petite grimace, chaque tension, chaque réaction, de ma part. Il écoute chaque mot, il connait
mes expressions, mes hésitations... il s'amuse à me voir tergiverser discrètement l'air de rien. Rien ne lui échappe, il veille en Maître. Mais ne vous trompez pas, M.L n'est pas un tendre
contemplatif seulement, il exige et fermement.
Que je le retrouve à la station la plus mouvementée, à l'heure de sortie des bureaux, entièrement nue sous mon manteau... j'ai obtenu le droit de porter des bas car je considère qu'une femme ne
peut pas être jambes nue dehors. Il a accepté, mais je n'ai droit qu'aux bas et au manteau. Lorsqu'il a donné la consigne, j'ai cru que je devais refuser. Plus j'y réfléchissais, et plus je me
disais :
- c'est impossible, non , je ne le pourrais pas.
Mais mon Maître n'exige* jamais, il propose... alors je n'avais qu'à essayer. Mon Maître ne me menace pas de punition, j'ai une horreur de l'idée de la punition... elle est pour moi
la marque flagrante de mon échec à servir mon Maitre comme il le souhaite. La punition est un supplice. Je suis déjà punie si je mérite une punition. Mon Maître est juste et il ne recule jamais à
me punir si il le doit.
Je crois que l'attitude de mon Maître est la plus adaptée à ma soumission, je souhaite lui plaire, le servir, lui donner du plaisir... pas besoin de chercher rma faute, si, il a envie de me lier,
de me voir à ses pieds, il n'a qu'à évoquer son bon plaisir... je suis là pour le servir. Mais comprenez bien M.L. n'est pas un enfant gâté capricieux... c'est un Maître respectueux et à
l'écoute de sa soumise. La soumise fait le Maître et vice et versa.
Il était six heures à la Défense, lorsque M.L. arriva. Il me vit enveloppée dans mon manteau, il me serra contre lui. Il suffisait qu'il me regarde et il su que j'étais totalement
nue sous mon manteau.
Je m'accrochais à son bras, il souriait
mesurant mon embarras et mon excitation... il marchait lentement, savourant mon plaisir : l'air qui se glissait sous mon manteau, la doublure de satin qui me caressait le corps, la
délicieuse sensation de l'interdit... j'avais un plaisir fabuleux à être nue au bras de mon Maître, sur cette esplanade grouillante d'hommes d'affaires en costume — ils ressemblaient
beaucoup à M.L. mais eux n'avaient pas une femme nue à leur bras. Nous arrivâmes doucement à l'appartement, il nous fallait prendre l'ascenseur et aller jusqu'au 10e étage. Dans la cabine,
M.L. ne dit rien mais ouvra les boutons du manteau pour me découvrir totalement nue. Il glissa sa main sur mon téton qu'il pinça très fort...
- Vous êtes ma merveilleuse soumise B.
Ce qui arriva après.... je vous le laisse imaginer ou peut-être viendrais-je vous le dire une autre fois, si vous me le demandez gentiment ?
* Je le sais capable d'exiger mais je pense qu'il adopte et adapte son attitude face à la soumise que je suis.
© Les textes de ce blog appartiennent à soumise B et à M.L. - Soyez aimable de ne pas vous les approprier sans autorisation.
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